N'ayant pas eu cours de l'après-midi, j'avais décidé de profiter de l'extérieur et du peu de soleil que le ciel nous laissait Parce que oui, j'aimais les cours que je suivais, j'aimais étudier les matières que j'avais moi-même choisis au début de mon cursus, mais j'avais également besoin de décompresser et de penser à autre chose qu'à mon avenir professionnel. Les mains dans les poches de mon jeans, je marchais totalement au hasard, laissant mes pas me guider à travers la ville, que je connaissais quasiment par cœur à présent. Au moment où je décidais de rentrer pour faire le plein de graisse, les premières gouttes de pluie s'abattirent sur mes cheveux et un léger soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Je me trouvais tellement loin de mon lieu de vie, que j'étais certain d'arriver trempé si je me décidai à suivre cette idée. M'arrêtant au milieu de la rue, j'observai les alentours, essayant de trouver un endroit où je pourrais être au sec en attendant que l'averse passe. En m’apercevant que je me trouvais non loin de chez Noeleen, un léger sourire apparu sur le coin de mes lèvres et il ne me fallut que quelques secondes avant de prendre une décision. En a peine quelques minutes, je me retrouvai devant le bâtiment de la confrérie de la demoiselle et le plus discrètement possible, je pénétrai à l'intérieur de celui-ci. Je n'aimais pas tellement être vu dans d'autres confrérie, cela marquait trop mon côté dan juan, que j'essayais de cacher le plus possible, même si cela devenait de plus en plus difficile avec le temps. Sachant où se trouvait la chambre de la belle brune, pour y être allé plus d'une fois, je n’eus pas de mal à me repérer dans le couloir. Alors que je franchissais le pas de la porte de sa chambre, la jeune femme apparu instantanément dans mon champ de vision, ce qui me fit légèrement plus sourire. Restant sur le pas de la porte, je m'appuyais tranquillement contre de celle-ci, comme si cela était tout à fait normal que je trouve ici. Bonjour belle demoiselle, j'espère que tu ne comptais pas ressortir par ce vilain temps.

Débarquer à l'improviste était ma spécialité et presque ma carte de visite, même si cela n'était pas toujours très apprécié dans mon entourage. De plus, en débarquant sans prévenir dans la chambre de Noeleen, j'aurai pu la voir en charmante compagnie, ce qui ne m'aurait pas vraiment dérangé, quoique... Non, il n'y avait aucun sentiment derrière, juste une pointe d'appartenance. Jamais quand les choses m'appartenait et de temps en temps j'avais l'impression que la jeune femme était à moi. Un très léger rire s'échappa de mes lèvres en entendant sa réponse et je me laissais entrainer sans me faire prier dans sa chambre et ne pu être que satisfait quand je remarquai qu'elle fermait la porte à clef. Apparemment elle avait pile la même idée que moi pour passer le temps et c'était temps mieux ! Il faudrait donc qu'il pleuve plus souvent, au moins je serais certain de te trouver ici. Alors que la séduisante brune me dépassait pour prendre de quoi me sécher, je l'observai, attendant le bon moment pour la rejoindre et heureusement pour moi, il ne tarda pas à arriver. Alors qu'elle faisait face au miroir, une serviette en main, je lui emprisonnait la taille de mes bras et déposa ma bouche au creux de son cou, trop impatiemment de la redécouvrir encore une fois. Laisse cette serviette où elle est, j'ai ma propre manière de me sécher et de finir de te sécher par la même occasion. Mes doigts commencèrent de jouer sur son ventre, pendant que je déposai de très léger baiser dans son cou, pendant que mon corps se plaquait le plus possible contre sien.

Nous savions tellement ce que voulais l'autre quand nous nous trouvions dans la même pièce, que nous n'avions même pas besoin de nous parler, un simple regard ou geste nous suffisait. Si j'avais su dès le levée du jour que j'allais passé l'après-midi dans les bras de Noeleen, j'aurais tout fait pour accélérer le temps ! Alors que je m'apprêtai à monter mes mains pour faire monter lentement son désir, elle se retourna pour me faire face et je plongeai mon regard dans le sien, ne tardant pas à recoller mes lèvres contre les siennes. Sentir ses doigts sur mon torse, me procura quelques frissons et je du même retenir un léger soupir de bien être. La jeune femme me connaissait tellement bien depuis le temps, qu'elle savait parfaitement où poser ses doigts pour faire naître le désir en moi. Mes mains, quand à elle, commencèrent lentement à lui déboutonner son petit chemisier, c'était un bout de tissu en trop entre nous et je ne voulais plus rien qui pouvait séparer nos peaux. Une fois celle-ci totalement défaite, je pris le temps de la lui faire descendre le long de ces bras, pendant que mes lèvres allèrent se déposer sur son épaule et suivre lentement le même parcours, pendant que ma respiration se faisait plus saccader. Mademoiselle aurait-elle envie de découvrir ce nouvel endroit ou préférait-elle notre endroit habituel ? Il était très rare que je laisse le choix à une demoiselle quand je me retrouvais seule avec elle mais je ne savais pas pourquoi, tout était différent avec elle J'aimais ces choix qui pouvaient être très surprenant et cela mettait un peu plus de piment dans notre... Relation ? Enfin, cela n'était que sexuelle, mais pour moi s'en était quand même une.

Les sentiments ce n'était pas pour moi, oh non vraiment pas. J'avais bien trop souffert dans le passé pour penser une seule seconde pouvoir aimer de nouveau. Pourtant quand je me trouvais en présence de la belle brune, je me sentais bien, en sécurité et c'était également quasiment à chaque fois vers elle que je me tournais quand je commençais à être en manque. Non, elle n'était pas un objet, elle était bien plus que ça et pourtant je ne pouvais pas dire quoi exactement. Quand la voix de Noeleen résonna à mes oreilles, un léger sourire apparu sur le coin de mes lèvres, ravi de voir qu'elle attendait que je prenne les devants. La chambre n'était pas bien grande, mais suffisamment pour que nous puissions bien nous amuser. Une fois que les doigts de celle-ci m'eurent enlever mon haut, je la collai bien contre moi pour ensuite la soulever, pendant que mes lèvres retournaient se déposer sur les lèvres, ma langue cherchant la sienne. Mon souffle devenait de plus en plus saccadé et en quelques pas seulement, je me retrouvai devant son lit où je la déposai telle une princesse. Restant debout quelques secondes, j'observai son corps encore bien trop couvert de vêtements à mon goût, avant de finalement venir placer mes lèvres sur son ventre parfaitement sculpter, pendant que mes doigts s'attaquer à son pantalon, qui finit quelques millièmes de secondes après sur le sol de la chambre.

Commander, prendre le pouvoir, montrer qui était vraiment le mâle dans cette pièce ? J'adorai ça et Nono le savait parfaitement, même si je devais avouer que cela ne me dérangeais pas plus que ça quand nous inversions les rôles et elle devait très certainement se douter qu'elle était unique dans ce cas-là, car en tant normal je n'aimais pas du tout laisser le pouvoir à la femme. Mes lèvres se soulevèrent quelques secondes pour que je puisse reprendre mon souffle, parce que je ne pouvais pas dire que les baisers que nous échangions étaient ceux d'écolier, c'était plutôt le contraire. Trop d'honneurs que tu me fais là. Ma tête plongea sur sa poitrine qu'elle venait à peine de dénudée et ça simplement parce que c'était une partie du corps féminin que j'adorai. Laissant ma langue jouer et trouver ses endroits érogènes, j'essayais de calmer le feu qui était entrain de monter lentement mais sûrement dans mon boxer pour me focaliser seulement sur la jeune femme. Je voulais prendre le temps de découvrir chaque parcelle de son corps, j'avais envie de la voir et l'entendre prendre du plaisir et surtout, surtout j'avais envie de l'entendre me supplier. Mes doigts jouaient sur ses hanches, pendant que ma respiration revenait légèrement à la normale.

Heureusement que Noeleen avait pris soin de fermer la porte de sa chambre à clef, quoique cela m'aurait amusé qu'une de ces amies rentrent au moment où elle était entrain de prendre son pied et me connaissant j'aurais même été capable de l'inviter à se joindre à nous, chose par contre, qui aurait très certainement déplu à la jeune femme. Sentant la main de la jeune femme pressée ma tête, une sourire plutôt carnassier apparu sur mon visage et je continuai donc mon petit jeu de langue, pendant qu'un soupir s'échappa de ma bouche alors qu'elle s'aventurait en bas de mon corps. Je me doutais bien qu'elle attendait que je fasse la même chose avec sa culott, mais j'avais décidé de la faire patienter, de la faire languir pour que Nono prenne vraiment son pied et qu'en me voyant la prochaine fois, elle sache qu'il n'y qu'avec moi qu'elle pourra atteindre un tel sommet de plaisir. Mon lèvres remontèrent lentement sur les siennes, pendant que mon corps se plaquait contre le sien, montrant sans aucune gêne toute l'envie que je ressentais envers elle.

Sentant son désir prêt à exploser, tout comme le mien en passant, il m'était de plus en plus difficile à garder l'esprit claire et de tout façon avec Noeleen, je n'arrivais pas à le garder clair bien longtemps. Ce quii fit que ma règle numéro une, celle de ne jamais coucher avec une demoiselle sans protection passa totalement aux oubliette et de tout façon il y avait combien de chance pour que la demoiselle tombe enceinte ? Parce que si ma mémoire était bonne, elle prenait la pilule et ça, c'était le meilleur contraceptif. N'y tenant plus, il ne me fallut que quelques secondes pour que nos corps ne fassent plus qu'un et que mon bassin bouge lentement contre elle. Mes lèvres toujours soudées aux siennes, je faisais tout pour me retenir, ne voulant pas prendre mon pied maintenant. J'avais envie de la voir prendre le sien avant de prendre le mien et j'allais tout faire pour y arriver, même si pour ça je devais penser à certaines choses qui ne plaisaient pas réellement. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine et mes mains tenaient les hanches de la jeune femme tel un oiseau de proie tenant sa proie.

Sentir les ongles de Noeleen dans s'enfoncer dans mon dos pour qu'elle ne chavire pas, me tira un grognement de plaisir et mes coups s'intensifièrent. Elle devrait savoir que c'était un de mes points faible et je devais tout faire maintenant pour ne pas prendre mon pied avant elle et je devais avouer que cela devenait très difficile ! Mordillant sa lèvre, je déplacai ensuite mes lèvres dans son cou pour continuer de le mordiller et laisser une trace de mon passage sur son corps si parfait. Mon coeur battait la chamade dans ma poitrine pendant que mon plaisir montait de plus en plus dans mes reins et je le lui montrais en accélérant encore un peu plus.