alpha sigma mu.
j'fait du sport depuis toujours. je joue au hockey et à lacrosse, je fais de la course à pied à l'occasion, j'ai voulu jouer dans la ligue nationale de hockey, je veux faire les prochains jeux olympiques. C'est pleins de raison pourquoi c'te maison-là est juste... faite pour moi. en plus les alphas, bein ce sont les alphas!
omega pi kappa.
faire la fête, c'est quand même hot. après une victoire, tu peux être sûr que c'est moi la blus bourrée au fond. j'hésite pas à foutre le bordel et tout mais j'pense que les omegas seront tous pires que moi hahaha.

vite, cours petite puce. les seules paroles que je me rappelle de celle qui m'a élevée. je n'ai aucune idée si c'est ma mère, ma sœur ou bien une nourrice. je me souviens seulement de sa voix douce et de ses longs cheveux blonds. sinon tout mon passé m'échappe. pourquoi me sauver? qui était cette femme? et même des questions aussi simples que quel est mon nom. c'est frustrant, vous savez? bon et après, il paraît que j'ai été retrouvée complètement gelée, étendue dans la neige et à bout de forces par un jeune qui marchait. je ne sais pas si c'est vrai mais c'est ce qu'on m'a raconter. j'était dans le sud de l'alberta et plusieurs hypothèses ont été émises sur où je venais. certains disaient que j'arrivais tout droit de la saskatchewan ou bien du nord de l'alberta. en tout cas j'arrivais de loin. je devais avoir 3 ou 4 ans à l'époque. mais tout ça ce ne sont que des détails pas importants.

matthieu ou papa.
la première chose que je me souviens, c'est une maison chaude. mais pourtant, j'avais très froid. mes cheveux étaient pleins de neige à moitié fondue. je tremblais. j'étais étendue dans une fauteuil. et je me suis mise à pleurer. un homme est alors accouru. il était costaud et avait un grand sourire d'enfant. il me regardais. c'est quoi ton nom ma jolie? moi je m'appelle matthieu. je le fixais. je ne savais pas où j'étais. tu ne veux pas me parler? d'accord, j'attendrai. au mur, je regardais un chandail des oilers d'edmonton qui pendouillait. il me disait vaguement quelque chose. je lui pointai alors. le chandail? c'est celui de wayne gretzky. c'est un joueur de hockey. je souriais. oui, hockey, je m'en rappelais. un homme le regardais, dans mon ancienne maison. je m'assis sur le fauteuil, la douillette autour de mes épaules. alors, c'est quoi ton nom? pas hockey toujours? son sourire était encore plus enfantin. slomi. quoi? slomie? c'est ton nom? je n'ai jamais su ce que j'ai voulu dire à ce moment là. mais je sais que je ne voulais pas dire mon nom.

brittany ou maman.
regarde là, on ne peut pas la laisser comme ça, sans maison... mais le gouvernement la prendra en charge! je t'ai dit que je ne voulais pas d'enfant avant d'avoir fini mes études. et je respecte ton choix. tu n'auras pas d'enfant, on va s'occuper d'une enfant. allez, dit oui! rooh, tu réussis toujours à m'avoir. donc elle s'appelle comment? c'est pas clair, mais je crois que c'est slomie... une grande dame brune qui devait au moins 20 ans s'approcha de moi. je la fixai avec de grands yeux. j'avais été lavée, séchée et habillée avec des vêtements trop grands. je sentais le parfum de garçon. la femme souriais mais elle était moins invitante que son mari. alors petite princesse, où sont tes parents? je hochai les épaules et répondit la seule chose que je savais. madame cheveux jaunes, monsieur regarde hockey. elle regarda matthieu. elle semblais hésiter. d'accord. moi, c'est brittany. tu vas rester avec nous pour la nuit et demain matthieu va appeler des gens. d'accord? on va essayer de retrouver la madame au cheveux jaunes et le monsieur qui regarde le hockey. un peu plus tard, alors que j'était sencée dormir, j'entendit l'homme dire que trouver un homme dont l'activité principale est la même que bien des hommes au canada et une femmes dont les cheveux était de la même couleur que bien de femmes au canada, c'était impossible.

la dame emma.
je ne sais pas comment tout ca c'est passé, mais je sais que personne ne m'a jamais réclamée. j'obtint donc le statut d'orpheline. et sans m'en rendre comte, j'étais rendue dans le bureau d'une dame avec brittany et matthieu. je devait être avec eux depuis six mois et je les adorais. et ils voulaient devenir mes parents pour de vrai. je souriais dans le bureau. emma, la dame de l'adoption, m'explique tout et même si je ne comprit pas tout, j'étais heureuse. j,allais commencer l'école, et avoir une vraie vie. peut importe mon nom, l'ancienne "petite puce" n'existais plus. fini. j'étais slomie. ce nom j'le trouvais cool à l'époque. donc j'suis devenue leur p'tite fille. j,ai aucune idée comment, et c'est pas ce qui m’intéresse, juste que je sois leur petite princesse faisait mon bonheur.

m'sieur tommy.
à cinq ans, je suis entrée dans l'équipe de hockey locale. on habitais à red deer et je jouais pour les chiefs. avec juste des gars. je crois que c'est à partir de ce moment là que je n'ai eu que des amis de garçons, parce que j'étais toujours avec mes coéquipiers à l'école. mon entraîneur il s'appelait m'sieur tommy. il entraînait très bien, mais il y avait toujours un malaise. j'étais une fille, j'étais la meilleure de l'équipe. j'ai donc été transféré d'équipe. mais je me souviens encore de monsieur tommy, parce qu'il était un peureux qui veut toujours bien parraitre. et j'ai décidé que plus tard, je n'aurai pas peur.

jeremy.
après, j'ai eu une vie normale, sans grand chagrin jusqu'à mes 16 ans. C'est à cet âge là que j'ai commencé à me faire appeler cloud. j'trouvais que slomie, ca voulait rien dire. et y'a aussi eu une rencontre. celle de jeremy. il était beau, blond, musclé, populaire et par dessus tout, dans ma classe et dans mon équipe. mon premier amour, c'était lui. il était tellement gentil. tellement attentionné. il me souriait toujours et j'avais sans cesse envie de le coller et de l'embrasser. il me disait des beaux mots, et tout... t'es la plus belle, cloud..., t'es la plus gentille, princesse... et c'est avec ses beaux mots qu'il m'a attirée dans son lit. ensuite, je ne sais plus. on a arrêté se sortir ensemble puis, au début de l'autre année, il avait disparu. le pire, c'est qu'il ne m,a pas brisé le coeur. juste... laissé un grand vide.

laurie.
mes seize ans, c'est aussi l'année de ma petite soeur. la vraie fille de matthieu et brittany. elle était rousse, comme moi et matt. elle avait le sourire de son père, les yeux de sa mère et semble t'il mon regard déterminé. cette petite sera pour toujours sous ma protection. elle ne se fera jamais abandoner et je lui donnerai tout l'amour que j'ai eu de ses propres parents. elle est gâtée, la petite laurie.

mario.
c'est à cause de lui si je suis venue ici. ben en fait, au début j'étais fâchée mais maintenant c'est correct. en fait, c'est le fils d'un collègue de matthieu et il a obtenu récemment son bac. alors papa à voulu, pour se montrer bon à son travail, je j'y ailles aussi. il me paye les études et tout. avant je trouvais son geste égoïste et tout mais maintenant j'me dit qu'il l'a fait pour moi aussi. et puis, j'me force parce que j'veux pas le décevoir. après tout, c'est mon père. brittany n'étais pas trop d'accord pour que je vienne à colombus mais elle n,a pas eu le choix de dire oui, matt est trop insistant.