Hazel avait le don de toujours être soit pressée, soit en retard. Toujours. Actuellement, c’était les deux. Elle était en retard pour rejoindre Maddison et boire un café avec sa meilleure amie. Et pressée parce qu’elle avait déjà assez de retard. Elle marchait à une vitesse incroyable, sans faire attention à ce qui l’entourait. C’était pas de sa faute si elle était en retard, elle n’avait juste pas fait attention à l’heure, et s’était trop questionnée sur sa tenue du jour. Elle était toujours perdue dans ses pensées, c’était constant chez elle. Il n’y avait que quand elle mettait un casque et tenait une crosse qu’elle oubliait ses soucis. Elle était tellement préoccupé qu’elle se cogna contre quelqu’un, en faisant tomber son sac. C’était presque à la limite le parodie de sitcom américaine. Elle se releva et commença à s’excuser. Puis elle réalisa que c’était Nate. Ok, elle était définitivement dans une sitcom américaine. Elle allait se réveiller et sentir que le petit déjeuner était prêt, pas vrai? Elle cligna des yeux, mais c’était bien lui. Elle était vraiment malchanceuse. « Owh. Nate. Désolée. Je regardais vraiment pas ou je marchais. » À cet instant, elle réalisait qu'elle avait vraiment été garce avec lui, mais elle pouvait difficilement s'excuser. Parce qu'il ne l'écouterait pas, et que vu la façon dont elle l'avait remballé, il ne devait surement rien ressentir pour elle, mis à part de a haine. Et elle comprenait. Elle se détestait vraiment.

Ces derniers temps, j'étais un peu comme déconnecté. Je n'avais plus d'amis. Enfin, je n'avais plus mes amis proches auprès de moi. Quand Micah a découvert la bêtise que j'avais fait avec sa soeur, il avait pété une crise et ne m'a pas parler depuis. Quand à sa soeur, elle m'a clairement rembarré en me disant qu'elle ne voulait pas de moi comme love interest. Depuis, j'avais essayé de ne pas trop y penser mais, que faire quand nos amis les plus proches ne le sont plus ? J'avais bien d'autres amis mais je n'étais pas vraiment d'humeur à faire la fête ou encore rire. Nan, nan. Je n'étais pas non plus déprimé mais, j'aurais bien vidé une bouteille en une heure si je le pouvais. Mais bon, il y avait les cours alors j'évitais de venir avec une gueule de bois. Remarque ça changerait peut-être ma situation ? Peut-être que là, je serais plus si invisible ? Nan mais en fait, ma gueule c'est de la connerie ce que je raconte là. J'devrais mieux rentrer chez moi jouer à la console histoire de noyer mon chagrin dans quelque chose de bien. Bah ouais, jouer à watchdogs c'est la vie. Ca permet d'oublier qu'on est un trou du cul dans la vie de tout les jours et qu'on est même pas capable de faire le quart de ce que le héro fait dans le jeu. Puis, tout d'un coup sans que je ne capte rien voilà que je me faisais bousculer par une fille. Je savais que c'était une fille car cette personne n'avait pas la carrure d'un homme. Enfin, mis-à-part si le mec est fin comme un coton-tige mais j'en avais pas l'impression. Mais finalement, j'aurais préféré que ce soit un coton-tige man vu qui c'était. Hazel... Non mais sérieusement, qu'est-ce-que j'ai fais au bon dieu pour devoir la croiser alors qu'elle me hante déjà assez l'esprit comme ça. Non mais, j'suis vraiment maudit moi. « Owh. Nate. Désolée. Je regardais vraiment pas ou je marchais. » Je soupirais avant de lui ramasser son sac qui était tombé. Malgré que j'aimerais lui sourire, la prendre dans mes bras et m'excuser de ne pas avoir non plus regarder, je n'en ferais rien. Je faisais la gueule après ce qu'elle m'avait dit et j'étais en droit de lui faire la gueule après-tout. « La prochaine fois, apprend à regarder ça t'évitera ce genre de chose. » Mon ton était plutôt froid. Il était rare de me voir froid, surtout avec elle. Or, je n'y pouvais rien elle m'avait brisé là où seulement une fille avait pu le faire auparavant. Et je ne comptais pas la prendre dans mes bras comme si rien ne s'était passé. Je lui tendis son sac avant de rebrousser chemin. Si elle voulait me parler, elle n'aurait qu'à me retenir car j'en avais plus que marre d'être un chien chien derrière elle. Oh oui, j'en avais marre de me faire prendre pour le gros idiot de service.

Elle sentait à la fois terriblement désolée d’avoir fait autant de peine, mais aussi énervée contre lui. Il avait été épouvantable par sms. Avait agit comme le roi des cons. Si ça continuait, elle allait finir par avoir le coeur brisé, ce qui serait beaucoup trop ironique, aux vues de la situation. Elle attrapa son sac quand il lui jeta presque dessus méchamment. « La prochaine fois, apprend à regarder ça t'évitera ce genre de chose. » Et il partit de son côté. Elle se sentait dévastée. Tant pis, Maddison attendrait encore un peu. Elle courra pour rattraper les trois mètres de distance qui la séparaient de lui, Nathan, le pauvre gars qu’elle avait, moralement, détruit. Elle l’attrapa par le bras et le retint. Il avait les bras assez fins, et elle avait une poigne assez forte. A force de passes son temps à s’entraîner elle était habituée à serrer une crosse dans sa main, alors le bras de Nate… C’était facile de le retenir. Elle avança d’un pas et se tint droite, juste devant lui, en le regardant fixement dans les yeux. « Je pense qu’on devrait parler. Je pense même qu’actuellement, on doit parler. » Elle insista sur le "doit". Parce qu’il fallait qu’ils mettent tout ça au clair, maintenant. Elle avait besoin qu’ils mettent tout à plat. Qu’ils soient fixés. elle n’allait pas lui dire aujourd’hui, qu’il lui plaisait, mais elle allait au moins essayer de tout réparer. Hazel était censée être celle qui répare les pots cassés, c’était comme ça depuis toujours. Et aujourd’hui encore, elle allait devoir recoller les morceaux.

Bientôt je serais obligé de rester cloîtré chez moi pour ne pas croiser Hazel par exemple. Non mais je comprends vraiment pas qu'est-ce-que le bon dieu me veut. J'ai jamais rien fait de mal dans ma vie, j'ai toujours été droit et la seule connerie que j'ai fais, c'était couché avec la soeur de mon meilleur ami, qui était accessoirement ma meilleure amie aussi. Sincèrement, si c'était à refaire je ne suis pas sûre que je le ferais. Parce que bon, oui j'ai été content que je plaise à Hazel mais, au final ce n'était pas vraiment la relation que j'aurais voulu. Puis, ça avait surtout foutu le bordel dans ma vie tout ça. Parce que, c'est qui qui a perdu sa meilleure amie et son meilleur ami du coup ? Bah c'est bibi. Marchant alors, au fond de moi je voulais qu'elle me retienne. Je sais, c'est mal mais je savais au plus profond de mon être qu'on ne pouvait pas rester comme ça. Je n'aimais pas l'envoyer chier, je n'aimais pas comment je lui parlais. Et je n'aimais pas ne pas lui envoyer des messages autre que des "va te faire voir". Je soupirais doucement lorsque la main d'Hazel se posa sur mon bras me retournant alors vers elle. Je n'étais pas vraiment costaud et elle faisant du sport, il était facile pour elle de me tenir. « Je pense qu’on devrait parler. Je pense même qu’actuellement, on doit parler. » Ce n'était pas faux. Mais, pour se dire quoi au final ? Parce que redevenir son meilleur ami et l'aimer en secret ça avait été auparavant une torture mais ça le serait encore plus maintenant. Comment voulez-vous que je taise mes sentiments alors que j'ai couché avec elle et qu'elle m'a brisé lorsqu'elle a dit qu'elle ne voulait pas ce genre de relation avec moi ? Comment voulez-vous que je me sentes hein ? Et même si, nous pouvions arranger les choses, qu'allions-nous faire avec Micah ? Je devrais subir ses regards accusateurs parce que j'ai couché avec sa soeur ? Je savais ce que ça faisait ou du moins je l'imaginais ayant moi-même une soeur.  « Mais, tu veux qu'on se dise quoi hein Hazel ? On a couché ensemble, tu m'as remballé et ton frère a apprit qu'on avait couché ensemble point à la ligne. Notre golden trio a juste explosé à cause de notre connerie, tu veux qu'on fasse quoi hein ?  » Sans parler de la peine qu'elle m'avait fait en me remballant. Ses phrases qui me hantaient chaque nuit depuis ce jour. C'était ignoble ce qu'elle m'avait dit. Surtout quand on a vécu la même chose des années auparavant.

Elle tenait fermement son poignet. Si elle le tenait plus longtemps, il aurait un hématome. Tant pis, il aurait la marque de sa main sur son bras. Elle le fixait toujours dans les yeux. Il avait des yeux sublimes. Elle se retenait de lui faire part de sa pensée. Ça la ferait passer pour une faiblarde. Elle lâcha son bras et lui prit la main. C’était surtout pour qu’il ne s’en aille pas. Il avait déjà le bras rouge. Et puis, les gens la regarderaient moins bizarrement si elle tenait sa main, et non son bras.  « Mais, tu veux qu'on se dise quoi hein Hazel ? On a couché ensemble, tu m'as remballé et ton frère a apprit qu'on avait couché ensemble point à la ligne. Notre golden trio a juste explosé à cause de notre connerie, tu veux qu'on fasse quoi hein ?  » Elle resta figée. Il n’avait jamais été aussi franc en face d’elle. D’habitude, il l’envoyait bouler par sms. Elle resta à le regarder incapable de sortir le moindre son, comme si elle était bloquée. Bloquée. c’était le mot. Elle savait que si elle avouait à Nate qu’il lui plaisait, Micah arrêterai tout simplement de lui parler, mais elle était déprimée par l’éloignement qui peu à peu s’était installé entre elle et Nathan. « Je suis désolée. Vraiment. Je sais que tu vas pas me croire mais tu vois, il le faut. Il faut que tu me crois, il faut que… Je suis sincèrement désolée. » Elle serra les dents. C’était sa façon de garder le contrôle. parce que même si ce n’était pas son genre, si elle continuait sa tirade, elle serait capable de pleurer. Elle s’en voulait d’avoir été la reine des putes envers lui, alors qu’il avait été gentil avec elle depuis le jour ou elle l’avait rencontré. « S’il te plait, on pourrait aller dans un endroit ou il y a… Moins de monde par exemple?" » Elle le traîna par la main. Il fallait qu’ils soient dans un lieu ou il y a moins de gens qu’Hazel connait. En vrai, elle n’avait pas peur pour sa côte de popularité. Elle avait peur que Micah apprenne qu’elle voyait Nate, alors que Micah avait dit à Hazel que c’était un enfoiré.

Il était rare que je ne m'énerve ainsi et que je puisse dire quelque chose de franc comme ça. La plupart des fois, je le fais par message. C'est bien plus simple de déverser toute sa colère par sms aussi. Alors, que quand on est face à face, on est faible. Enfin, je l'étais parce que, malgré la peine que Hazel m'avait fait endurer, je ne voulais pas lui faire du mal. Je n'avais pas envie de lui faire de la peine. Et ouais, j'étais ce mec qui ne voulait pas faire du mal aux gens tout en encaissant les pires choses au possible. J'étais comme ça...  La regardant alors, j'attendais sa réaction ou du moins une réponse. Oui, ne serait-ce qu'une réponse face à ce que je venais de lui dire. J'aurais très bien pu lui dire aussi que rien ne servait de parler alors que je l'aimais comme un fou mais à quoi bon dire ça alors que je connaissais déjà sa réponse. A part tendre le bâton pour me faire battre je ne vois pas à quoi ça aurait servi. « Je suis désolée. Vraiment. Je sais que tu vas pas me croire mais tu vois, il le faut. Il faut que tu me crois, il faut que… Je suis sincèrement désolée. » Cela faisait bien trop de fois qu'elle s'excusait. Et bien que c'était censé être gentil moi, j'en avais marre qu'elle soit désolé. Être désolé n'allait pas arranger nos histoires. Ca n'allait rien arranger du tout en fait. « Mais, arrête d'être désolé bon sang. C'est pas en me répétant que t'es désolé comme ce soir-là que je vais t'excuser ! » J'étais rarement aussi franc qu'à ce moment même. En tout cas, j'étais rarement franc sur ce que je ressentais. Mais entendre les mêmes paroles que ce soir-là c'était trop pour moi. Je n'en pouvais plus. C'était sans doute le mot que je détestais le plus en ce moment. Et puis, c'est quoi ça franchement. Genre, on te dit je suis désolé, bah toi tu vas être content et tu vas dire qu'on te pardonne ? C'était ridicule. M'apercevant tout d'un coup qu'elle ne tenait plus mon bras mais bien ma main, je passais un regard sur mon bras. Bien évidemment il était rouge. J'avais tendance à marquer un peu trop vite à mon goût. « S’il te plait, on pourrait aller dans un endroit ou il y a… Moins de monde par exemple?" » Je soupirais. Alors, c'était comme ça ? Je faisais honte à mademoiselle Forbes. D'un côté, je voulais bien qu'on aille dans un endroit plus discret car je n'avais pas envie de faire une scène devant tout le monde mais en même temps, cela me vexait. Peut-être que c'était ça le problème. Peut-être qu'elle avait honte de traîner avec un Lambda ? Un Lambda qui était pourtant son meilleur ami comme l'est son frère. « Pourquoi, parce que Mlle Forbes a honte de traîner avec un Lambda ? » lui lançais-je froidement. Okay, fallait peut-être que j'arrête non ? Je soupirais alors baissant mon regard. « Mais, ouais viens... » Prenant en main la main qui me tenait auparavant, je l'emmenais dans un coin un peu plus tranquille où en plus il y avait de l'ombre. « Contente ? »

Il avait presque l’air plus agacé qu’elle. Il avait de quoi l’être de toute façon. Hazel était la méchante de l’histoire, mais elle n’était pas censée être celle qui souffrait. Il avait même l’air exaspéré, et elle, simplement désespérée. Elle repensait à la belle époque. Quand Micah, Nate et elle traînaient tout le temps ensemble. Quand ils s’asseyaient sur l’herbe du park du campus. Quand elle avait un match, que Nate criait son nom depuis les gradins et que Micah faisait le pitre autour du terrain. Quand tout les trois restaient assis sur le canapé, à regarder des vieux films ensemble, et que ça finissait en bataille de pop corn. Tous ces moments lui manquaient. Leu golden trio. Nazecah. Les meilleurs du monde. Et bien c’était fini parce qu’elle avait tout foutu en l’air. C’était sa faute à elle, pas celle de Nate, ni celle de Micah. Enfin, si, Micah était un peu coupable. Si il ne couvait pas autant Hazel, il ne se serait pas brouillé avec Nate. « Mais, arrête d'être désolé bon sang. C'est pas en me répétant que t'es désolé comme ce soir-là que je vais t'excuser ! » Elle se tut. Parce que si elle s’excusait de s’excuser, il la planterai surement sur place et se barrerait très loin. Sans elle. Elle le vit tressaillir quand elle saisit sa main. Son bras était écarlate. Rouge pétant. Il avait la peau qui marquait vite. Puis ça péta encore. Ils n’arriveraient jamais à avoir une vraie conversation. « Pourquoi, parce que Mlle Forbes a honte de traîner avec un Lambda ? » Elle soupira. Voilà. C’est ce qu’il pensait. Il croyait ce que tout le monde pense. Mais bien sur. C’est vrai. Comme si elle avait pas le droit de trainer avec lui. « Non écoute c’est pas du tout ça. Je t’expliquerait si on va ailleurs. » Il soupira, baissa les yeux, et craqua. « Mais, ouais viens... » Ils s’éloignèrent et se rendirent plus loin, à l’ombre. «Contente ? » Elle ferma les yeux et lâcha enfin sa main. « Oui. Merci d’avoir au moins accepté de me parler. » Alors quoi? Maintenant elle ne savait plus quoi dire. Elle ne se sentait pas capable de lui dire tout ce qu’elle avait sur le coeur. Ses sentiments. Le fait que Micah lui avait interdit de voir Nate. Toutes ces choses douloureuses.

J'aurais du rentré plutôt. Ou alors, j'aurais pas du m'arrêter. J'aurais du marcher deux fois plus vite et jamais je ne l'aurais croisé. En tout cas, pas aujourd'hui. Mais, c'était trop tard, je l'avais croisé. Et non, j'avais du lui adresser la parole. Et malgré mes paroles les plus froides possibles, je ne pouvais pas rester insensible à Hazel. J'étais vraiment faible. Je comprends bien mieux pourquoi j'étais invisible et pourquoi je faisais parti des Lambdas. Ce n'était pas les Alphas qui auraient voulu d'un gars pas capable d'ignorer la fille qu'il aime. Bon en même temps, c'était un peu genre mission impossible d'ignorer celle qu'on aime. Surtout quand elle s'appelle Hazel Forbes. « Non écoute c’est pas du tout ça. Je t’expliquerais si on va ailleurs. » J'y comptais bien qu'elle m'explique. J'étais quand même son meilleur ami et je méritais bien mieux qu'une excuse à deux balles avec un mot inutile comme "désolé". Bah ouais, c'était genre le plus pourri remballage possible mais en même temps c'était le plus blessant. Et du coup, pour des explications, j'avais accepté. J'ai faiblis, j'ai cédé. J'suis nul comme mec qui prétend être en froid avec quelqu'un qui lui est cher non ? L'emmenant donc vers un endroit plus tranquille, elle lâcha ma main. Et c'était bien à contre coeur. J'aurais bien voulu garder sa main dans la mienne des heures et des heures. Malheureusement, les contes de fées n'existaient que dans les histoires pour enfants et la réalité était bien autre. Bien plus frappante ! « Oui. Merci d’avoir au moins accepté de me parler. » J'avais pas vraiment le choix aussi, limite je lui parlais pas, elle me torturait l'autre ! « En même temps, j'aurais pas accepté, tu serais passé à la manière forte alors bon. » Bref, je ne devais pas baisser ma garde. Non je devais continuer à faire la gueule sinon c'était gagné d'avance pour elle et je ne voulais pas qu'elle est cet honneur. Oh non, elle ne s'en sortirait pas comme ça cette fois-ci. « Bref, tu voulais qu'on parle non ? Alors, exprime-toi ! »

Alors voilà. Ils étaient plus loin. y’avait personne, juste eux. C’était bizarre que personne soit là. Ça grouillait toujours de monde à l’université. Elle n’y pensa plus. Elle ferma les yeux et respira. Elle faisait souvent ça pour se calmer. « En même temps, j'aurais pas accepté, tu serais passé à la manière forte alors bon. » Alors ils en étaient là. Au points ou il se disait qu’elle le frapperait. Au points ou il pensait qu’elle serait capable d’user de la manière forte. Non. si il voulait partir, il partirait. Elle ne le retiendrait pas. Ça voudrait dire qu’il ne tient pas à elle. Qu’il n’y avait plus rien, que tout était fini. Elle ne savait plus quo dire pour qu’il la croit. Elle avait totalement détruit l confiance qui s’était installée entre eux. « Bref, tu voulais qu'on parle non ? Alors, exprime-toi ! » Elle allait lui répondre mais deux gammas arrivèrent pour les troubler… Qu’elle bandes de pimbêches. Il y en avait clairement une qui n’avait pas l’air heureuse des gamma. Hazel ricana et les regarda. « Désolée mais je fais partie de l’équipe de lacrosse, je peux pas quitter les alphas, mais merci d’avoir proposé, hm. » Elle restait bien trop sportive pour s’adonner aux manucures et séances de shopping. Ces filles étaient des barbies.

C'était certes une erreur ce que nous avions fait Hazel et moi, mais il était temps qu'on en parle non ? Nous étions adultes et même si j'avais du mal à avaler ce qu'elle m'avait dit, nous devions avancer. Je devais avancer. C'était pourquoi nous étions à part non ? Pour parler, pour que nous soyons tranquille. Mais, ce que je n'avais pas prévue c'est qu'une bande de gamma arrive vers nous. Surtout que je connaissais l'une d'entre elle. Enfin, je ne lui avais parlé que par sms mais au moins, elle n'était pas une inconnue ! « Nous les gammas, on est les meilleures. Je ne comprends pas pourquoi les autres s'embête à choisir une résidence, on est mieux chez les gammas. On est magnifiques et absolument pas superficielle comme ce qu'on a l'habitude de raconter sur nous. On est les meilleures, c'est tout. Tu es d'accord avec moi, Bliss? » Je souris en coin. Elle ne comptait donc pas lâcher l'affaire sur les gammas. Pourtant c'était évident que c'était les Lambdas qui étaient les meilleurs. Certes, peu de personnes le savent mais, on reste les meilleurs c'est tout. « On représente la jeunesse d'aujourd'hui, on est belles et surtout, on sait en jouer. venir avec nous, c'est apprendre la vie. » Je ne pus m'empêcher de rire. Clairement, ce n'était pas moi qui irait chez les gammas étant un mec. Et je ne me voyais pas du tout avec une robe rose et du vernis rose bonbon non plus. Sans parler des extensions dans les cheveux. Oh mon dieu, ça serait affreux ça ! «  Désolé les filles, mais je vais devoir décliner votre invitation, les robes roses et les extensions dans les cheveux c'est pas vraiment mon truc... » Puis je tournais mon regard vers Daphne. «  Alors comme ça, Mlle Garcia prétend une nouvelle fois que les Gammas sont les meilleurs. Pourtant je t'ai rabâché que tu avais tort et que c'est bien les Lambdas les meilleurs mon chou  » Bah ouais, tant qu'à faire autant l'embêter avec le surnom qu'elle n'aime pas du tout. Je souriais alors tout en reposant un regard vers Hazel. « Désolée mais je fais partie de l’équipe de lacrosse, je peux pas quitter les alphas, mais merci d’avoir proposé, hm. » En même temps, c'est sûr qu'elle ne quitterait pas les Alphas. Elle avait tout d'une Alpha même si, d'un côté elle aurait pu aller chez les Gammas vu qu'elle n'assume pas les Lambdas. Mais bref. « Bon, par contre les filles on s'excuse mais nous devons parler, alors à plus tard ! » Je pris la main d'Hazel pour cette fois-ci l'emmener dans un autre coin où nous devrions être tranquille. S'il y avait encore quelqu'un pour nous interrompre, j'pète un cablo moi ! « Bon, on devrait être tranquille là, donc cette fois-ci exprime-toi librement. »

«  Désolé les filles, mais je vais devoir décliner votre invitation, les robes roses et les extensions dans les cheveux c'est pas vraiment mon truc...  Alors comme ça, Mlle Garcia prétend une nouvelle fois que les Gammas sont les meilleurs. Pourtant je t'ai rabâché que tu avais tort et que c'est bien les Lambdas les meilleurs mon chou  » Elle avait envie de gifler Daphne. elle l’aimait bien des fois, mais le "mon chou" de Nate lui donnait des envies de meurtres. C’est limite si elle sortait pas la mitraillette, histoire de foutre une raclée à cette sale rose. À cet instant, les pensaient d’Hazel étaient " BOUGEZ VOUS BANDES DE SALES $@!%`! J’VEUX PARLER À NATE MERDE." Mais heureusement, il commençait déjà à se reconcentrer sur elle. « Bon, par contre les filles on s'excuse mais nous devons parler, alors à plus tard ! » Il prit sa main et l’emmena ailleurs. Elle était presque aux anges. Ils allaient peut-être ENFIN pouvoir commencer une conversation censée. Sans princesses roses pour les déranger. « Bon, on devrait être tranquille là, donc cette fois-ci exprime-toi librement. » Elle prit ses deux mains et le regarda dans les yeux. Elle voulait qu’il voit à quel point elle était sincère. A quel point elle pensait ce qu’elle disait. Elle voulait que sa sincérité se reflète dans son regard. C’était le moment de dire la vérité, visiblement. « Écoute Nate… Tu vois quand tu m’a demandé si on pouvait sortir ensemble? J’ai pas refusé parce que j’ai honte de toi. Si j’avais  honte de toi, j’aurais jamais été ton amie. Et j’aurais jamais rien fait dans ce placard. Si on avait eu un lit, je l’aurais fait dans un lit, je suis pas fétichiste des placards! Tout ça pour dire que j’aimerait vraiment qu’on soit amis. » Elle garda les mains de Nate dans les siennes et le fixa, dans les yeux. C’était dit. Pas tout, mais une bonne partie.

Pourquoi, j'avais la nette impression que ce que j'allais entendre ne me plairait pas. Pourquoi, j'avais cette impression que j'allais encore me prendre un putain de vent qui briserait à jamais mon coeur. Bah ouais, j'suis sensible moi quand même hein ! Si j'étais un roc, j'serais déjà chez les Alphas quoi. Peut-être qu'au final j'aurais pas du nous mettre dans un autre coin tranquille ? Vous imaginez, elle me sort un truc trop méchant ou trop blessant là ? Fin, c'était Hazel et elle était censée être ma meilleure amie (et accessoirement celle pour qui j'ai des sentiments) du coup, elle devait pas me dire des trucs méchants, si ? Fin je sais plus moi, j'suis perdu. J'suis un garçon blessé et perdu, s'il-vous-plaît aidez-moi ! « Écoute Nate… Tu vois quand tu m’a demandé si on pouvait sortir ensemble? J’ai pas refusé parce que j’ai honte de toi. Si j’avais  honte de toi, j’aurais jamais été ton amie. Et j’aurais jamais rien fait dans ce placard. Si on avait eu un lit, je l’aurais fait dans un lit, je suis pas fétichiste des placards! Tout ça pour dire que j’aimerait vraiment qu’on soit amis. » Qu'est-ce-que je disais. Bien sûr que ça allait être mauvais ce qu'elle allait me dire. Pourquoi ça m'aurait étonné après tout. J'ai toujours été cet ami. Toujours ce gars qui est mieux en ami qu'en copain. Franchement, pourquoi j'ai espéré qu'elle revienne sur son excuse ? Pourquoi j'ai tant espéré qu'elle me dise que oui, elle voudrait bien être avec moi. P'tain mais je suis vraiment un con de première moi. Et le pire, c'est qu'elle ose me dire qu'elle voudrait que nous soyons amis alors que je lui ai avoué l'autre nuit que cela faisait bien trois ans que j'aurais aimé être plus qu'un ami avec elle. Non mais seriously ? « Hazel... Comment veux-tu que je sois ton ami alors que merde, je t'ai avoué que je voulais être en couple avec toi. Merde, ça veut pas rien dire quoi. Comme cette nuit, ce n'était pas rien pour moi. J'ai vraiment pensé que je te plaisais... Mais comme d'habitude, trop bon, trop con. Fallait pas que je me fasses des idées. J'suis toujours mieux en ami qu'autre chose hein... La preuve, même ma meilleure amie me repousse. » Je soupirais détachant mes mains des siennes et regardant le sol. Ouais, j'étais déçu mais surtout triste...

Elle regrettait déjà ses mots. Si elle n’avait pas peur de perdre Micah, elle se jèterai sur Nate et l’embrasserait. Mais il y avait toujours son frère, qui avait peur qu’Hazel l’oublie. Sérieusement, comment, pouvait elle avoir une vie? Dès qu’elle sortait avec un garçon, Micah devenait jaloux et possessif de peur de la perdre. Mais maintenant elle était grande. Elle devait prendre sa vie en main et oublie son frère un peu. Le fait de sortir avec quelqu’un ne l’empêcherait pas de toujours aimer son frère, il n’était pas censé être aussi protecteur envers elle.  Elle avait l’impression d’être la pire des sadique au monde et qu’elle allait blesser Nate, et elle avait raison.« Hazel... Comment veux-tu que je sois ton ami alors que merde, je t'ai avoué que je voulais être en couple avec toi. Merde, ça veut pas rien dire quoi. Comme cette nuit, ce n'était pas rien pour moi. J'ai vraiment pensé que je te plaisais... Mais comme d'habitude, trop bon, trop con. Fallait pas que je me fasses des idées. J'suis toujours mieux en ami qu'autre chose hein... La preuve, même ma meilleure amie me repousse. » Elle avait l’impression de se de se décomposer. Elle était brisée, en miettes. Détruite de l’intérieur. Elle sentait son coeur partir en fumée, elle se sentait mourir, elle sentait chaque mot de Nate bruler son coeur. Elle avait envie de pleurer, mais elle avait sa fierté. Il ne voulait tellement pas d’elle qu’il avait lâché ses mains. Elle agit sous l’impulsion et le prit dans ses bas. Elle le sera comme ça contre elle. « Je ne te repousse pas. Je jure que je tiens à toi. Mais je ne peux pas avoir de copain. Que ce soit toi ou quelqu’un d’autre. Je peux pas. J’ai jamais voulu te blesser, je te le jure. » Elle le garda ainsi, dans ses bras. Il fallait pas qui lui échappe. Elle ne se pardonnerait jamais si elle le laissait partir.

Se sentir rejeter me déchirait le coeur. Surtout par elle. Cette fille, elle était dans ma peau, dans mon coeur et dans ma tête. Elle était ma meilleure amie, mon âme-soeur bref, elle était tout. Mais, entendre les mots "ami" c'était trop. Je ne pouvais pas être un simple ami après ce que je venais de lui dire. Je ne pouvais juste pas être ce meilleur ami qu'elle a toujours eu alors que je venais de lui avouer que je voulais être avec elle. C'était tout simplement impossible. Je l'aimais peut-être trop pour continuer à jouer le meilleur ami sans sentiment. Mais, en même temps je ne me voyais pas la lâcher. Oh non, ça avait été déjà une torture de lui faire la tête alors, ne plus pouvoir lui parler, sentir sa main dans la mienne ou encore voir son sourire. Non, je ne pouvais pas ne plus la voir, c'était au dessus de mes forces. C'était comme me tuer avant l'heure. Et sans trop comprendre pourquoi, elle se jeta dans mes bras.  Et non, je ne pouvais plus me décrocher d'elle. Elle avait fait le geste de trop. Celui qui me rendait faible. Celui qui me faisait redevenir doux et gentil. Je suis faible je sais. Mais je suis surtout amoureux de cette fille qui se tient dans mes bras. « Je ne te repousse pas. Je jure que je tiens à toi. Mais je ne peux pas avoir de copain. Que ce soit toi ou quelqu’un d’autre. Je peux pas. J’ai jamais voulu te blesser, je te le jure. » De quoi ? Quésako, qu'est-ce-qu'elle me dit là ? Alors attend, elle me repousse pas ? Genre, elle peut pas avoir de copain ? Attendez, j'ai raté un chapitre ou quoi ? Depuis quand la grande Hazel Forbes ne pouvait pas avoir de copain ? Genre, quelqu'un lui en empêche itou ? Whaaaaaaat's the phoooooooque ! Bref, je pouvais pas faire l'ahuri nan, nan. Prenant son visage entre mes mains, je viens le rapprocher de mon visage, posant mon regard sur ses yeux noisettes. « Heeeey... je te crois... Mais, je comprends pas Haz, comment tu ne peux pas avoir de copain ? » J'avais dit mes paroles d'une voix douce. Une voix très douce... Je ne quittais pas mon regard du sien et mes mains étaient toujours posé délicatement sur ses joues. Elle était si jolie... Si je pouvais, je l'embrasserais. Je lui déposerais un doux baiser sur ses lèvres. Mais, ça m'était impossible...

Elle avait déjà l’impression d’en avoir trop dit. Comme quand on garde un secret, qu’on nous a dit "ne le répète surtout pas", et que ce secret finit par nous peser. Elle ressentait ça. Elle avait besoin d’en parler à quelqu’un, et c’était Nate. Elle en avait marre. Son frère était une grande part de sa vie, mais elle au moins l’autorisait à sortir avec des filles. Alors que lui la barricadait. Si ça continuait, elle serait obligée de laisser pousser ses cheveux et de vivre dans une tour comme Raiponce. Elle allait craquer, mais elle voulait pas craquer devant Nate. Elle passerait pour une enfant. Et elle détestait ce sentir vulnérable, sans défense. Au lycée, elle était ce genre de fille rondouillarde, pas acceptée per les autres, timide et sans défense, et elle avait vécu l’enfer. Elle ne voulait plus jamais vivre ça. Elle ne voulait plus être "La grosse Hazel", celle dont on riait à cause de son surpoids, celle que les jolies blondes anorexiques avaient enfermé tout une nuit dans le gymnase. Elle avait décidé d’agir en adulte et elle ne pouvait pas. elle était presque terrifiée. « Heeeey... je te crois... Mais, je comprends pas Haz, comment tu ne peux pas avoir de copain ? » Nate tenait son visage entre ses mains. Elle était à deux doigts de le fuir du regard. Parce qu’elle voyait dans ses yeux qu’il l’aimait, et elle ne voulait plus qu’il souffre par sa faute. Elle lui avait déjà fait beaucoup de mal. Trop peut-être. Mais elle savait que si elle prenait ses distances, il allait juste souffrir un peu plus encore. « C’est beaucoup, beaucoup, trop compliqué pour que j’en parle. » Elle essayait de respirer lentement pour ne pas craquer et fondre. Si elle avait pu, si elle n’avait pas de fardeau, elle aurait accepté il y a longtemps la demande de Nate. Mais elle ne pouvait juste pas.

Non mais franchement, j'étais perdue. Jamais encore Hazel ne s'était empêchée quelque chose. Et cela me rendait bien plus perplexe que le fait qu'elle vienne d'avouer en quelque sorte que je lui plaisais. Non non, c'était bien trop bizarre qu'Hazel se refuse quelque chose. Elle s'était toujours montrée comme une fille forte, responsable et qui n'avait pas peur d'avoir quelque chose. M'étais-je trompé sur elle ? Non, je ne pensais pas mais qu'est-ce-qui pouvait bien lui empêcher d'avoir un copain ? Ce n'était quand même pas ses frères tout de même ? Enfin, c'était tout de même bien probable puisque ça me dérangerait si ma soeur avait un copain. C'est pourquoi je pense qu'elle me le cache quand elle a un copain tiens ! Bref, il n'était pas question de ma soeur mais bien de Hazel. J'étais plus que perdue face à ce qu'elle venait de dire. Ouais, ça faisait fonctionner mes neurones un peu plus que d'habitude là. « C’est beaucoup, beaucoup, trop compliqué pour que j’en parle. » Comment ça, c'était beaucoup trop compliqué pour qu'elle en parle ? Nan mais sérieusement, elle m'inquiétait là. Elle avait quand même pas tué quelqu'un ? Naaaaaaan, Hazel elle tue pas les gens, qu'est-ce-que je raconte. Reprenant ma voix douce utilisé auparavant, je ne quittais pas son regard. « Comment ça, c'est beaucoup trop compliqué Haz ? Tu sais bien que normalement c'est moi le mec bien trop trop compliqué... » Je souriais légèrement histoire de lui faire sourire mais je doutais que cela fonctionne. Mais en même temps, je voulais savoir ce qui la bloquait. J'étais son meilleur ami aussi. J'étais celui à qui elle disait tout autrefois... Et rien n'avait été trop compliqué pour moi. Jamais quand ça la concernait. « Haz... Tu sais bien que pour moi rien est jamais trop compliqué. Je suis ton meilleur-ami avant tout Haz, tu peux tout me dire, tu le sais ça hein ? »

Elle sentait qu’il était troublé. Pas autant qu’elle. Hazel n’arrivait même pas à réaliser qu’elle avait dit ça. Si Micah l’apprenait… La vie entière d’Hazel n’était faite que de "Si" et de "Mais". "Si Micah apprends que j’aime Nate, il nous tuera". "J’ai envie d’être indépendante, mais il y a mes frères." "Si seulement je pouvais être plus libre, mais j’ai des chaînes que je ne peux rompre, ma famille." Juste des tourments, des questions et de la douleur. La famille est censée protéger, mais pas trop. Être derrière quand ça va pas, et non ps devant, à pousser en arrière. Si elle avait eu le choix, elle serait surement dans une équipe de lacrosse à Yale, Harvard, Brown ou Princeton. Mais la famille avait dit que ce serait l’Ohio. Elle ne se sentait jamais libre. Le truc, c’est qu’avec Nate, elle avait pas besoin d’être "Hazel, la fille qui a des obligations". Elle peut être naturelle. Normale. Mais même ça, on lui prend. Nathan essayait de la rassurer. C’était bien le seul. « Comment ça, c'est beaucoup trop compliqué Haz ? Tu sais bien que normalement c'est moi le mec bien trop trop compliqué... » Elle laissa échapper un gloussement, le genre de gloussement qui voulait dire "je trouve ça touchant que tu essayes de me remonter le moral, mais ça suffira pas." Lui il était relativement simple. C’était pas simple genre "ouais il est gentil", mais simple comme "tout est plus facile avec toi". Elle leva les yeux au ciel et resta à regarder les nuages en se retenant de craquer. Sérieusement, de quoi elle aurait l’air devant lui? Elle était Hazel la capitaine de l’équipe de lacrosse, c’est tout juste si elle n’avait pas le droit de pleurer. « Haz... Tu sais bien que pour moi rien est jamais trop compliqué. Je suis ton meilleur-ami avant tout Haz, tu peux tout me dire, tu le sais ça hein ? » Il était son meilleur ami, et ce avant tout. Elle avait enfin l’impression de retrouver Nate, celui qui faisait des blagues débiles quand le golden trio trainait ensemble. Elle allait sérieusement pleurait, et elle préférait sincèrement qu’il ne voit pas son visage. Elle retomba dans ses bras, le serra contre elle et se laissa aller. De toute façon, il allait forcément y avoir un point de rupture. Un moment ou elle allait être obligée de parler, d’ouvrir son coeur. Et avec ça, des larmes sur ses joues. « J’adore Micah. Je l’aime genre, vraiment beaucoup, il est comme un jumeau. Mais j’ai rien le droit de faire parce qu’il a peur pour moi. Et dès qu’un garçon m’approche, Micah s’énerve, j’y peux rien. » Elle pria presque pour que Micah ne sache jamais qu’elle avait dit ça.

Au départ, Michael voulait simplement se promener, se trouver un coin tranquille dans le parc et y rester. Ces derniers temps, rien ne semblait vraiment vouloir fonctionner. Tout partait en vrille, tout, sauf ce qui à la base allait mal. Un juste retour des choses, en soit, capter vaguement l'intérêt de Daphne, ça avait sûrement un prix (quand il se rendit compte de ses pensées, le lambda se dit que définitivement, il regardait beaucoup trop de films, lisait trop, bref, la superstition ça le dominait un peu trop). Marcher, ça le calmait. Marcher, laisser ses pensées et son regard dériver sur les autres. Ce couple, à l'écart et enlacé, par exemple. Il se surprit à imaginer leur histoire, leur rencontre. Michael sourit, mais déchanta vite. Ce couple, il le connaissait trop bien. Et cette fille, là-bas, c'était sa soeur qui pleurait. Dans les bras de Nate. Il serra le poing, et tenta de ne pas de suite céder à la colère et aux conclusions. Il s'approcha, discrètement d'eux. "Mais j'ai rien le droit de faire parce qu'il a peur pour moi. Et dès qu'un garçon m'approche, Micah s'énerve, j'y peux rien."
Ce que le jeune homme entendit le troubla. Puis, comme si un inconnu parlait pour lui, les dents serrées, des mots sortirent de sa bouche, sans que rien ne soit réfléchi au préalable.
- Oh. Alors comme ça, t'as le droit de rien faire, hein ? Je crois bien me souvenir d'instants, où tu t'en plaignais pas, que je te protège. Vous savez quoi ? J'en ai assez. Faites ce qu'il vous plait, ça me regarde plus et toi, Hazel, je ne te dirai plus rien, comme ça, aucun risque que je ne m'énerve, que je sois trop présent.
Micah reprit son chemin, inspirant et expirant bruyamment pour se calmer.

J'étais complètement perdu mais, en même temps elle devait l'être tout autant que moi. En y repensant, cela se voyait à ses yeux qu'elle n'allait pas bien. Et c'est sans doute pourquoi elle s'était mit dans mes bras. Néanmoins, elle devait me parler. Elle ne pouvait pas vivre sans en parler surtout si ça l'affectait autant. Parce que oui, je le voyais que ça l'affectait, ses yeux reflétaient sa tristesse et je n'aimais pas la voir triste. Et le pire arriva quand elle retourna dans mes bras pour pleurer. Je ne l'avais encore jamais vu pleurer. C'était bien une première et je ne pouvais m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. Non, je n'aimais pas la voir pleurer je ne le supportais pas. « J’adore Micah. Je l’aime genre, vraiment beaucoup, il est comme un jumeau. Mais j’ai rien le droit de faire parce qu’il a peur pour moi. Et dès qu’un garçon m’approche, Micah s’énerve, j’y peux rien. » Alors, c'était Micah le problème ? Je ne comprenais pas vraiment. Enfin, il fallait dire aussi que je ne m'étais jamais intéressée à Hazel devant lui. Du moins, la seule fois où j'avais osé m'approcher d'elle, c'était dans ce fameux placard. Bref, je n'avais pas pensé que Micah aurait été la cause de tout ça. Je n'aurais jamais pensé que ça puissait être lui le problème... Je repris son visage entre mes mains, essuyant au passage les larmes coulant sur sa joue. Je m'apprêtais à lui répondre lorsque Micah sorti de nul part (pire que spider-man lui). « Oh. Alors comme ça, t'as le droit de rien faire, hein ? Je crois bien me souvenir d'instants, où tu t'en plaignais pas, que je te protège. Vous savez quoi ? J'en ai assez. Faites ce qu'il vous plait, ça me regarde plus et toi, Hazel, je ne te dirai plus rien, comme ça, aucun risque que je ne m'énerve, que je sois trop présent. » Dans quelle situation je m'étais mis moi ? Qu'est-ce-que je pouvais répondre à ça. Comment devais-je réagir... Et lui, il était reparti... Je serais bien parti vers lui mais je ne pouvais pas laissé Hazel là, en larmes. Je ne pouvais pas c'était comme ça. Mais, le fait de m'éloigner une nouvelle fois de mon meilleur ami me tuait. Je voulais retrouver mon meilleur ami. Je voulais retrouver nos fou-rires, nos délires et nos soirées jeux-vidéos. Je voulais retrouver tout ce que nous ne faisions plus désormais. Or, c'était impossible avec tout ce qu'il venait de se passer. Et je devenais désemparé. Je ne savais pas quoi faire. J'avais pourtant le choix lorsqu'elle m'avait dit qu'elle voulait le faire dans ce placard. Et j'avais cédé à la tentation. Une tentation qui me coûte une amitié mais qui lui coûte à elle son frère. Je la tenais toujours dans mes bras, son visage était toujours près du mien tenu par mes mains sur ses joues. Mais, je ne savais pas quoi faire ni quoi dire... «  Merde, merde, merde, merde... » Je lâchais Hazel marchant dans le pauvre petit coin qui devait-être sois disant "tranquille". Ma main était entre ma tête. « Hazel, j'ai pas envie que tu perdes ton frère à cause de moi... Mais... Mais, j'peux pas non plus m'éloigner de vous comme ça... » Je levais doucement mon regard vers elle. « Ca peut sembler égoïste, mais je ne peux pas m'éloigner de toi non plus. Cela me tuerait sûrement mais, il ne fait aucun doute que la situation nous dépasse... Je... Je sais pas quoi faire Hazel, je sais pas quoi dire... Je... » Je suis perdu, oui oui.

Elle craquait. Mais pas dans le bon sans. elle ne craquait pas comme on craque devant chiot trop mignon, elle craquait comme quelqu’un qu’on avait poussé à bout. Elle ne voulait plus rien faire que pleurer dans les bras de Nate. Elle aurait aimé figer le temps. Stopper ce moment et continuer éternellement ce câlin. Si elle avait pu, elle l’aurait fait. Et comme si elle n’était pas déjà au plus bas, Micah continua la conversation. Il arrivait comme un cheveux amer sur la soupe. Désagréable, de mauvais humeur, et presque méprisant. « Oh. Alors comme ça, t'as le droit de rien faire, hein ? Je crois bien me souvenir d'instants, où tu t'en plaignais pas, que je te protège. Vous savez quoi ? J'en ai assez. Faites ce qu'il vous plait, ça me regarde plus et toi, Hazel, je ne te dirai plus rien, comme ça, aucun risque que je ne m'énerve, que je sois trop présent. » Et il disparut surement aussi vite qu’il n’était arrivé. Hazel n’eut même pas le temps d’articuler le moindre mot. Sous le choc. C’est le terme qu’on utilise. Elle était sous le choc que son frère l’ai entendue. Qu’il l’ai vue. Qu’il ai été à ce moment là, à cet endroit là. Sous le choc. À côté d’elle, Nate paniquait. «  Merde, merde, merde, merde... » Elle le regardait s’agiter. Ils avaient était idiots. Si elle pouvait, elle retournerait dans le passé, ouvrirait ce placard, verrait Nate et le laisserai juste sortir pour s’y cacher seule. Mais elle ne pouvait pas. Elle était condamnée à subir les conséquences de ses actes. « Hazel, j'ai pas envie que tu perdes ton frère à cause de moi... Mais... Mais, j'peux pas non plus m'éloigner de vous comme ça... Ca peut sembler égoïste, mais je ne peux pas m'éloigner de toi non plus. Cela me tuerait sûrement mais, il ne fait aucun doute que la situation nous dépasse... Je... Je sais pas quoi faire Hazel, je sais pas quoi dire... Je... » Elle s’essuya les yeux. la situation les dépassait totalement. C’était juste dingue. Ils étaient passés de "meilleurs amis", à "c’est compliqué" pour en finir à "on sait plus ou moins qu’on s’aime, mais…" Mais il y a Micah. Elle l’avait dit elle même. Il était comme un jumeau pour elle. Ils avaient grandi ensemble. Changé ensemble. Parcouru leurs vies ensembles. Ils vivaient même ensemble. Le truc quand on est trop proche de quelqu’un, c’est que ça peut nous détruire, et Micah et elle se détruisaient mutuellement, et par la même occasion, foutaient le vrac autour d’eux. C’est comme une bombe. Hazel posa ses mains sur les épaules de Nate. C’était elle qui pleurait cinq secondes plus tôt, et maintenant, c’était elle qui essayait de le calmer. « Nate… Nate… Calme toi, s’il te plait. Il faut qu’on parle chacun de notre côté à Micah. Il agit parfois comme un enfant mais au fond, il pourra comprendre, j’en suis sure. Mais pour l’instant, juste, calme toi s’il te plait. » Elle n’était pas sure que son frère écouterait. C’était un vrai gamin, elle savait que dès qu’elle essaierait de lui parler, il réagirait en disant "non, je te parle plus!".

Je paniquais complètement. Alors qu'il y avait encore quelques minutes c'était à Hazel de craquer c'était désormais à mon tour. C'était dingue de penser qu'une seule chose avait permis de tout chambouler entre nous. Mais, ce n'était pas étonnant non plus, c'était souvent ça les problèmes entre les amis. L'amour et les jalousies hein. Or, Micah me connaissait il savait très bien que je ne ferais jamais de mal à Hazel. Il ne savait certes pas que j'avais longtemps souffert en amour pour savoir que si une personne devait avoir mal, ça serait moi une nouvelle fois. Car clairement, je ne pourrais jamais faire du mal à Hazel, c'était juste impossible pour moi. Ma respiration était saccadée, et cela se voyait à mon bégaiement. Seulement, si ma respiration était saccadée c'était parce que je commençais doucement à faire une crise de panique. Je la sentais monter. Je sentais ma vue se troubler, mon coeur battre la chamade et ma tête tourner doucement. Cela ne m'arrivait pas souvent mais quand cela m'arrivait je préférais être seul. Jamais encore, je n'en avais fait une devant Hazel. D'ailleurs, les Forbes ne savaient pas que je faisais des crises de paniques. Seule ma famille le savait et j'avais commencé à en avoir au lycée. J'ai eu ce putain de déclic comme si le monde arrêtait de tourner. Ou plutôt comme s'il continuait de tourner tandis que moi, j'étais là statique. Et ça, c'était parce que je ne maîtrisais plus. Je ne voulais pas perdre les gens à qui je tenais le plus. Non, je ne voulais pas perdre Micah qui était comme un frère pour moi. Et je ne voulais pas non plus perdre Hazel qui était selon-moi mon âme soeur. La femme que je pourrais chérir toute ma vie, la femme avait qui je pourrais élever des enfants et la femme avec qui je pourrais lui dire oui jusqu'à ce que la mort nous sépare. Je savais que c'était niais mais, je l'aimais vraiment.  C'est pourquoi j'avais été blessée lorsqu'elle m'avait dit ce "désolé". Et directement je l'ai pris comme un refus puisque je n'étais pas aussi populaire qu'elle. Car, ça avait toujours été le cas; On m'avait toujours catégorisé comme non populaire et donc, les filles ne m'étaient pas destinés. Mais maintenant je comprenais mieux. Et autant d'un côté ça me rassurait que de l'autre ça me déchirait le coeur de savoir que tout ça c'était la faute d'un amour fraternel peut-être trop profond.  « Nate… Nate… Calme toi, s’il te plait. Il faut qu’on parle chacun de notre côté à Micah. Il agit parfois comme un enfant mais au fond, il pourra comprendre, j’en suis sure. Mais pour l’instant, juste, calme toi s’il te plait. » Posant sa main sur mon épaule, j'aimerais me calmer mais c'était déjà trop tard. Je paniquais littéralement. Je n'étais plus maître de moi-même. Je n'étais plus que cette victime subissant les effets d'une mauvaise crise de panique. « Ha... Hazel... J'peux... J'peux pas... J'fais... Une... Crise de... panique » avais-je dit avec de nombreuses pauses où j'essayais de reprendre mon souffle. C'était affreux, j'avais l'impression de mourir, de ne plus être maître de mon corps. Mon corps se posa sur le sol mais ça n'allait pas mieux. Non, je n'arrivais pas à me calmer et je n'avais rien pour me calmer. Les docteurs m'ont souvent dit qu'il fallait que je trouve quelque chose pour me calmer, comme une idée reposante. Seulement voilà, mon idée reposante d'antan c'était Micah et Hazel. Mes meilleurs amis à mes côtés, jouant aux jeux-vidéos et rigolant. Comment pouvais-je m'imaginer ça alors que notre situation avait changé ?  

Hazel avait l’horrible impression que tout allait trop vie, y comprit elle. A partir du moment ou Micah était intervenu, son cerveau se battait pour trouver une solution le plus vite possible. Soit elle perdait Nate, le gars qui lui plaisait depuis plus d’un an, soit elle perdait son pilier, son meilleur ami, son frère. Micah. Elle se trouait dans la pire situation au monde, selon elle. Elle en oublia presque Nate, mais elle fut bien obligée de se rappeler son existence quand elle le vit tituber jusqu’à s’assoir par terre. C’était pas bon signe. Pas du tout. Il avait du mal à respirer et il avait l’air pas bien du tout. « Ha... Hazel... J'peux... J'peux pas... J'fais... Une... Crise de... panique » Il avait eu beaucoup de mal à ne dire que ça. Hazel ne savait pas quoi faire. Elle s’agenouilla devant lui et serra les mains de Nate dans les siennes. « Nate calme toi, essaie de te reposer, de penser à quelque chose de relaxant, genre, une île, avec le soleil et la mer. C’est pas relaxant ça? … Ok, visiblement, non.» Elle serra ses mains plus fort, mais il ne se calmait pas. Elle essaya autre chose, lâcha ses mains et le prit dans ses bras, encore. Elle le sera contre elle. Elle arrivait à sentir son coeur battre encore plus vite qu’un groupe d’heavy metal sous amphétamine. Elle avait beau le serrer contre elle, elle ne sentait pas son coeur ralentir. Elle relâcha son étreinte. Bientôt elle serait à court d’idées pour le calmer. Elle se détacha de lui et prit son visage dans ses mains, en le regardant dans les yeux. « Nathan. Tu vas y arriver. Tu vas réussir à te calmer, juste écoute ma voix. Regarde mes yeux, et écoute pa voix, tu vas y arriver, j’en suis sure. Respire. » Elle caressa sa joue du pouce et le regarda dans les yeux, le plus intensément possible. La seule chose à laquelle elle pensait était de calmer son ami. Elle avait essayé tout ce qui était en son pouvoir, mais rien ne calmait Nate. Elle lui avait parlé, lui avait tenu les mais, l’avait serré dans ses bras, l’avait regardé dans les yeux en essayant de le calmer, mais rien ne marchait sur lui. Come quand on essaie de faire de l’hypnose sur quelqu’un de pas réceptif. Sous le coup de l’impulsion. Elle plaqua ses lèvres contre celles de son meilleur ami. Elle resta, comme ça, les lèvres collées aux siennes, priant pour que le coeur de Nate ralentisse, et que sa crise s’arrête.

A un moment donné, je me demandais si cette crise panique s'arrêterait un jour. J'avais bien trop de problème et je savais bien que les problèmes engendraient des conséquences. Et en voilà bien une. Alors que je voyais mon monde s'écrouler, mon corps s'y mettait aussi. Et je craignais vraiment de pas y arriver. De ne pas pouvoir m'en sortir avec cette crise de panique. Car, non je n'avais aucun pilier. Tout ce que j'avais comme pilier pour m'y rattacher et y penser c'était mon golden trio. Celui que j'avais éclaté en couchant avec Hazel. Mais clairement, j'étais déjà en train de l'éclater en ressentant ses sentiments pour Hazel. Je savais qu'un jour ça finirait mal. Mais, je n'ai jamais voulu m'écouter car j'avais l'espoir que mes sentiments ne soient jamais dit au grand jour. Et après, j'ai pensé comme un idiot que tout se passerait bien. Visiblement, ce n'était pas le cas puisque tout allait mal. Micah devait s'en doute me détester à l'heure qu'il était et Hazel avait perdu un frère à cause de moi. La situation ne pouvait pas être pire. Enfin, si on évoque pas cette crise de panique qui fragilise tout mon corps et me met presque dans un état second. Ma vue était toujours troublée, les sons étaient en échos. Sans parler de ma respiration qui continuait à être saccadé m'empêchant d'aligner deux mots correctement. « Nate calme toi, essaie de te reposer, de penser à quelque chose de relaxant, genre, une île, avec le soleil et la mer. C’est pas relaxant ça? … Ok, visiblement, non.» J'essayais bien de penser à cette île, avec le soleil et la mer. Mais ça n'avait rien de relaxant, ou plutôt ça n'avait aucun effet sur ma crise de panique. Le sang tapait de plus en plus fort mes tempes. Mes yeux quant à eux me quittait. Je me sentais peu à peu tomber alors que j'étais déjà assis sur le sol. Mais je devais tenir, je ne pouvais pas laisser Hazel dans cette situation. Je voyais bien qu'elle essayait de faire quelque chose mais, que faire quand on ne sait même pas que votre meilleur-ami fait des crises de paniques depuis le lycée ?  « Nathan. Tu vas y arriver. Tu vas réussir à te calmer, juste écoute ma voix. Regarde mes yeux, et écoute pa voix, tu vas y arriver, j’en suis sure. Respire. » Sa voix... J'essayais en vint de l'écouter même si elle faisait écho dans ma tête. Quant à ses yeux, j'essayais. J'essayais de me concentrer sur elle. J'avais bien du mal mais j'essayais. Or, mon corps n'en faisait qu'à sa tête et rien ne voulait fonctionner. A vrai-dire ça s'empirer et je m'en voulais d'être impuissant face à ça. Je m'en voulais de devoir faire subir ça à Hazel. Et j'en voulais encore plus à ces crises de paniques qui me pourrissaient la vie. Mais, j'essayais. Sa main sur ma joue, j'essayais de me concentrer sur Hazel. Ses yeux étaient magnifiques et cela même si, ils étaient floutés. Même si, elle avait pleuré. Elle restait magnifique quoi qu'il en soit. Et puis, je ne compris pas vraiment ce qu'il se passa. Ses lèvres étaient contre les miennes, m'offrant un baiser. Elle m'avait embrassé et peu à peu je sentis mon coeur se ralentir. Ma respiration c'était calmée tout comme ma vue autrefois floue. Elle était redevenue tout d'un coup nette ou du moins, elle y arrivait peu à peu. Comment avait-elle réussit à calmer ma crise de panique ? Je restais figé mais tout aussi gêné... En même temps, elle avait tenté le tout pour le tout et visiblement ça avait fonctionné. « Je... Je, comment t'as fait ça Haz ? »