Voilà deux jours que les filles étaient repartis avec leurs grands parents. J’étais retournée à la confrérie après avoir passé une semaine de bonheur à l’hôtel avec ma famille. Si je n’étais pas faite pour m’occuper tout le temps de mes filles, me consacrer à elle et en oublier mes études, une chose était tout de même sûre : je détestais qu’elles soient si loin de moi tout le temps et c’était de plus en plus dur à vivre car je loupais nombre de leurs progrès. Mais c’était la vie, la vie que j’avais choisi, et plus elles étaient loin, plus il était facile pour moi de garder le secret les concernant et lorsque je les voyais ici je les faisais passer pour mes nièces. Ce petit manège avait surement assez duré mais avec la conversation que j’avais eu avec Ezra la dernière fois au stade après le cours d’athlétisme, cela n’était pas prêt de changer. En effet, nous étions restés sur le fait qu’il fallait mieux ne plus se voir du tout, enfin j’avais proposé et il avait accepté, à contre cœur je l’avais vu dans ses yeux mais c’était mieux pour moi et il l’avait compris. Ezra et les jumelles de côté, j’étais libre de reprendre ma petite vie à la confrérie et après deux jours à ne rien faire j’avais pris la direction de la bibliothèque pour rendre les livres que j’avais emprunté à la fin du semestre mais aussi pour regarder les dernières revues juridiques qu’ils avaient reçu. Je voulais me tenir au courant de ce qui changeait pour être toujours à la page dans mon domaine. En entrant dans la bibliothèque je ne tardais pas de remarquer qu’elle était déserte, je n’attendis donc pas pour rendre mes livres puis je pris la direction d’un petit salon après avoir pris la dernière revue reçue par l’établissement. A peine installée qu’une main vint saisir mon bras. Ezra. Il me regarda avec insistance et je sentis sa main me sommer de me lever et de le suivre. Je ne marquais pas de résistance, je me levais ma revue dans une main, mon sac dans l’autre et le suivi. Je ne savais pas où il m’entrainait mais bientôt je vis une porte dans un recoin de la bibliothèque surement la réserve. Il fit comme chez lui, l’ouvrit, vérifia qu’il n’y avait personne et entra. Une fois collée à la porte et Ezra une main de chaque côté de ma tête j’haussai les sourcils de surprise. « Euh… Qu’est ce qu’on fait là ? » J’étais étonnée d’être ici mais je devais aussi avouer que la proximité qu’il mettait entre nous me dérangeait.
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What's happened ? | EZRARLIE
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Voilà deux jours que les filles étaient repartis avec leurs grands parents. J’étais retournée à la confrérie après avoir passé une semaine de bonheur à l’hôtel avec ma famille. Si je n’étais pas faite pour m’occuper tout le temps de mes filles, me consacrer à elle et en oublier mes études, une chose était tout de même sûre : je détestais qu’elles soient si loin de moi tout le temps et c’était de plus en plus dur à vivre car je loupais nombre de leurs progrès. Mais c’était la vie, la vie que j’avais choisi, et plus elles étaient loin, plus il était facile pour moi de garder le secret les concernant et lorsque je les voyais ici je les faisais passer pour mes nièces. Ce petit manège avait surement assez duré mais avec la conversation que j’avais eu avec Ezra la dernière fois au stade après le cours d’athlétisme, cela n’était pas prêt de changer. En effet, nous étions restés sur le fait qu’il fallait mieux ne plus se voir du tout, enfin j’avais proposé et il avait accepté, à contre cœur je l’avais vu dans ses yeux mais c’était mieux pour moi et il l’avait compris. Ezra et les jumelles de côté, j’étais libre de reprendre ma petite vie à la confrérie et après deux jours à ne rien faire j’avais pris la direction de la bibliothèque pour rendre les livres que j’avais emprunté à la fin du semestre mais aussi pour regarder les dernières revues juridiques qu’ils avaient reçu. Je voulais me tenir au courant de ce qui changeait pour être toujours à la page dans mon domaine. En entrant dans la bibliothèque je ne tardais pas de remarquer qu’elle était déserte, je n’attendis donc pas pour rendre mes livres puis je pris la direction d’un petit salon après avoir pris la dernière revue reçue par l’établissement. A peine installée qu’une main vint saisir mon bras. Ezra. Il me regarda avec insistance et je sentis sa main me sommer de me lever et de le suivre. Je ne marquais pas de résistance, je me levais ma revue dans une main, mon sac dans l’autre et le suivi. Je ne savais pas où il m’entrainait mais bientôt je vis une porte dans un recoin de la bibliothèque surement la réserve. Il fit comme chez lui, l’ouvrit, vérifia qu’il n’y avait personne et entra. Une fois collée à la porte et Ezra une main de chaque côté de ma tête j’haussai les sourcils de surprise. « Euh… Qu’est ce qu’on fait là ? » J’étais étonnée d’être ici mais je devais aussi avouer que la proximité qu’il mettait entre nous me dérangeait.