(#) Sujet: Screw you. (Brendan&Adam) Mar 29 Juil - 17:19
« Fils de pute ! » hurla Adam, en découvrant sa crosse avec horreur. Cette dernière était taggée de divers messages à contenu homosexuel. Dont un ‘rentre-la toi dans le cul’, qui lui mit immédiatement la puce à l’oreille concernant l’auteur de cette plaisanterie de bien mauvais goût. Brendan. Il était passé sur son ask, pour lui poser la question et visiblement, il n’avait pas aimé la réponse d’Adam. En vérité, Stevenson se faisait un malin plaisir à provoquer le blondinet depuis quelques temps maintenant. Ce dernier s’était toujours abstenu de répondre, ne souhaitant pas rentrer dans ces enfantillages, maintenant que son bizutage était terminé. Mais là, c’était la goutte d’eau qui fit déborder le vase. C’était sa crosse préférée, celle qui l’accompagnait à chacun de ses matchs. Même Bailey ne put apaiser le blond de la vive colère qui l’étreignait. Il était temps d’en découdre, avec cet abruti de Brendan. Après avoir demandé des renseignements à droite à gauche, on l’informa que Brendan se trouvait dans le parking. Et en effet, Adam le reconnut de loin, tandis qu’il progressait en compagnie d’une bande d’amis. Cela n’arrêta pas Davis, qui se jeta sur Stevenson, agrippant d’or et déjà le col de sa veste. « C’est quoi ton problème putain ? Ca te dirait pas de juste me foutre la paix, non ? »
Ask avait été son terrain de jeu pendant un temps. Ca l’avait beaucoup amusé de poser des questions débiles en tous genres. Ca le distrayait suffisamment pour qu’il en envoie même à ce crétin d’Adam. Une nouvelle fois, la plaisanterie n’avait pas été à son goût, et s’il avait pris la peine de lui répondre, ça n’avait fait qu’attiser le feu entre eux. Adam avait donné le bâton pour se faire battre et si Brendan n’en avait que faire du cul des Alphas, il en avait après Adam et avait poussé le vice plus loin. Parce qu’il ne supportait pas qu’on puisse l’apparenter à une tarlouze. On ne pouvait pas être gay et être sportif, à moins d’être chez les alphas. C’est ce qu’il pensait. C’était plutôt facile de s’infiltrer dans les casiers et de se venger à sa sauce. Et l’idée qui avait germé dans la tête du natif de New-York n’était pas des plus agréables. Il s’était emparé de feutres indélébiles et il avait tagué généreusement la crosse du membre Alpha avec un tas de petits mots doux, et même un dessin représentant Adam avec une crosse dans l’arrière-train. Très créatif, mais très idiot, comme à son habitude. Satisfait de son œuvre d’art, il s’était empressé de la remettre à sa place et avait poursuivi sa journée comme si de rien était. Evidemment, Adam fulminait de rage quand il l’aperçut sur le parking. Et alors qu’il l’agrippait violemment par le col de sa veste, Brendan ricana : « Ca t’a plu la tarlouze ? Je me suis dit que ça allait égayer tes matchs ! » Mais ses potes restaient sur ses gardes, craignant qu’ils en viennent aux mains. Brendan repoussa en arrière le blondinet en lui lançant vivement : « Retournes à tes occupations douteuses ! Et t’avises plus de me toucher au cas où tu serais contagieux ! » Mais ça ne voulait pas dire qu’il ne continuerait pas de l’emmerder. D’autant qu’il n’avait pas peur de l’Alpha. Le cadet des Stevenson n’était pas du genre à se battre, mais si on venait à le frapper en premier, il ripostait, et s’acharnait. La compétition entre les Bêtas et les Alphas le stimulait, il faut dire que son père lui ayant forgé une mentalité de gagnant, il se confrontait à tout ce qu’il pouvait. Et c’était Adam en particulier qui en faisait les frais. Il ne savait pas vraiment pourquoi lui. Il ne pouvait juste pas l’encadrer, simplement.
Brendan avait été trop loin. Qu’il s’en prenne à Adam était une chose, mais qu’il puisse se permettre de s’infiltrer à son casier afin de taguer son matériel sportif, c’était une toute autre histoire. Ca avait beau être excessif comme réaction, pour des objets futiles en plus, mais ça n’était pas qu’une simple crosse aux yeux d’Adam. C’était celle qu’il utilisait depuis de nombreuses années maintenant, celle là même avec laquelle il avait marqué un bon nombre de buts. Et puis, malgré tout, il n’avait rien fait à Brendan alors il ne comprenait vraiment pas pourquoi ce dernier s’acharnait autant après lui. « Après le cul des Alpha, c’est à leurs matchs que tu t’intéresses ? T’inquiètes pas, y’a pas besoin d’égayer des matchs dont on sort gagnants. » répondit Adam, tout en resserrant sa poigne autour du col de Stevenson. Ce dernier le repoussa tout aussi violemment mais le blondinet ne comptait pas s’arrêter là, et repartir sans poser plus de questions. Il était remonté, sa main tremblait tant il avait envie de le cogner, mais pour le moment, il tentait de se contenir, histoire de provoquer l’autre abruti. « Ca se dit encore ce genre de choses en 2014 ? Ah mais ouais, j’avais failli oublier que tu faisais parti des Betas. » Adam et Brendan n’étaient pas vraiment discrets dans leur querelle. Si bien qu’à présent, une petite foule d’étudiants commençaient à s’amasser autour d’eux, afin d’assister à la confrontation. Ils n’allaient pas être déçus, puisqu’Adam comptait bien régler ses comptes, public ou pas. « Et puisque t’en parles, t’as pas eu peur de toucher ma crosse c’est ça ? Puisqu’apparemment, elle rend visite à mon cul régulièrement. » Ce Brendan pouvait le traiter de gay autant qu’il le souhaitait, ça n’affecterait pas Adam, pour la simple et bonne raison qu’il n’en était pas un. Il ne s’énervait pas, contrairement à ce Brendan qui s’emballait dès qu’on casait le mot ‘gay’… Un homo refoulé, le Stevenson ?
La provocation était un art que le jeune homme appréciait et il s’en délectait encore plus lorsque la personne en face répondait avec agacement. Brendan apparaissait détendu comme jamais, il ne semblait pas redouter un coup, parce qu’il savait qu’il ferait plus mal en le rendant car il aurait accumulé une plus forte animosité encore que son adversaire. Et puis, ils étaient loin d’être seuls donc il n’en ressortirait pas forcément perdant. En plus, il savait qu’il avait frappé un grand coup avec la crosse, et qu’il ne pouvait pas faire mieux pour énerver l’Alpha qui remonté comme jamais était probablement à deux doigts de péter un cable. Mais fier comme deux, le jeune New-Yorkais poursuivit dans sa provocation : « Pas de quoi en faire un drame alors ! Ta crosse te sied encore mieux comme ça. Elle est à ton image ! » Adam cherchait à jouer les intellectuels avec lui, et le sourire du jeune homme ne s’en fit que plus grand. Les sportifs sont censés être des abrutis, ils pouvaient donc se mettre tous les deux dans le même panier, même si ils devaient probablement faire partie de l’élite sportive l’un comme l’autre, car si Brendan jouait les crétins, il savait aussi se montrer très intelligent, mais agir comme un imbécile lui procurait une certaine sensation qu’il n’aurait pas à jouer les têtes d’ampoules. Il railla alors l’étudiant en commerce : « Depuis quand avons-nous développé un système immunitaire infaillible ? T’as des pratiques douteuses, t’as donc peut-être une hygiène douteuse. » Il haussa les épaules, il était totalement indifférent aux provocations d’Adam. Il pouvait insinuer qu’il était idiot, il savait qu’il en était autrement, ce n’était pas suffisant pour le faire chanceler. Du monde s’ameutait, parce qu’ils avaient trouvé leur distraction de la journée. C’était eux les plus pathétiques dans l’histoire. Brendan reconnaissait que la querelle était appréciable, il avait un adversaire de taille, mais qui avait son défaut principal : il était sanguin, il pèterait plus vite les plombs que lui. Il avait donc une carte à jouer. Il insinua en réponse à sa question, ignorant la moitié de cette dernière d’ailleurs : « C’est bien, tu reconnais te l’enfoncer dans le cul, tu progresses ! Je te rassure, j’ai pris des gants. » Ce qui était un pur mensonge, puisqu’il savait bien que le garçon n’était pas amateur de crosse, et que c’était improbable que quelqu’un ait déjà tenté le coup, mais continuer dans cette voie, l’amusait.
Charly était d'un naturel gentil et assez ouvert, mais ce qui le caractérisait le plus, c'était sa loyauté, qui allait à sa confrérie. Les Betas, c'était une famille, une fratrie de garçons qui devaient se serrer les coudes durant les moments les plus durs. Tout le monde connaissait (et propageait même peut-être) cette rumeur qui relatait les partouzes récurrentes qui unissaient tous les Betas. Complètement faux, on va dire, sûrement proclamée par les Alphas d'ailleurs, pour changer. Installé dans un coin du parking avec des potes, Charly bavardait tranquillement, jetant parfois des coups d’œils, par ci, par là. Le soleil de Juillet, il le ressentait aussi. Fort, impétueux et brûlant, aha. A l'instant, il avait même enlevé son tee-shirt, dévoilant sa musculature devant certaines filles charmées. Cependant, sa discussion fut interrompue lorsqu'il entendit à proximité une altercation. Y'avait Brendan et un mec, un gars des Alphas. Ca dégénérait à une vitesse folle et le jeune sportif sentait le besoin d'accourir à l'aide de son ami, ou du moins de le supporter et de l'aider dans la quête de l'humiliation. Le sourire en coin, il accourra voir les deux jeunes hommes et se postant derrière Adam, il déversa avec un sourire malin le contenu de la bouteille d'eau qu'il trainait avec lui en cas de grandes chaleurs sur sa tête. « Faut te rafraichir Davis ! » Il riait quelque peu, plus par moquerie et méchanceté qu'autre chose et vivement, il se posta aux côtés de Brendan. Se montrant avec un air sérieux et hautain, il expliqua alors avec une gestuelle maniérée ; « Faut qu'on répète toujours les mêmes choses. Les Betas, c'est les meilleurs. Nous sommes intelligents, rusés, dominateurs d'ailleurs, meilleurs sportifs que vous mais ça, je crois l'avoir déjà dit. Et ils ont un tas de qualités que tu n'en auras jamais, du moins,pas en restant avec les Alphas, allez la bise. » Il adressa une brève tape à l'épaule de son camarade Beta, accompagnée d'un clin d'oeil pour lui souhaiter bonne chance par la suite. En soit, il voulait pas se faire casser la gueule par l'Alpha, devant tout le monde alors il était bien décidé à laisser Brendan le finir après cette humiliation de bon enfant. En soit, il savait même pas pourquoi ces deux-là se disputaient d'ailleurs.
Adam bouillonnait de rage. Littéralement. Il en était à un tel stade qu’il ne parvenait plus à avoir les idées suffisamment claires pour prendre son temps, se poser un instant et se demander comment humilier ce minable qu’il avait en face de lui. C’est alors qu’un autre guignol fit son entrée. Adam sentit l’eau dégouliner dans son dos, sous son Tshirt et le long de son visage crispé par la colère. Il avait connu pire en terme de bizutage… Mais disons que le moment était vraiment mal choisi par Charly. L’Alpha était déjà sur les nerfs. Et cette bouteille d’eau glacée n’eut pas le don de refroidir ses idées, non, loin de là même. Il prit le temps d’essuyer les gouttes qui pouvaient le gêner sur la manche de son tshirt, tout en foudroyant son ennemi du regard. Ses ennemis en fait. Ils étaient deux à présent. Deux Betas, et il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. « La seule chose que j’retiens de vous, c’est que vous attaquez en supériorité numérique. Belle bravoure, c’est bien. » Charly s’éloigna après un clin d’œil à l’attention de son ami. Si ça c’était pas gay… « Lâche et fuyard en plus… » murmura Adam, tandis qu’il prenait de l’élan avec son bras. Ni une, ni deux, il abattit son poing dans la mâchoire de Brendan, en y mettant toute la force et toute la rage qu’il avait en lui. Ca aurait été mentir de dire que le contact avec l’os de Stevenson ne lui avait pas fait mal, au contraire même, ses phalanges enflaient déjà de douleur. Mais bordel, qu’est-ce que ça faisait du bien. « Je te le dis une dernière fois Stevenson. T’as intérêt à me foutre la paix après ça. » Ca, désignant l’altercation qui aurait lieu. Car il était persuadé que le colosse n’allait pas tarder à riposter et Adam se préparait déjà à enchaîner et encaisser des coups.
Brendan jubilait. Il était tellement facile de rebondir sur chaque phrase de l’Alpha. Tellement aisé de le faire sortir de ses gonds. Il était susceptible au possible. Là où Brendan aurait laissé courir, Adam fulminait. Il n’avait pas dû avoir le genre d’éducation que le jeune Stevenson avait eue. Son père n’avait rien laissé passer et en bon sportif, il leur avait inculqué un certain respect. Respect que Brendan déclinait à sa sauce. Tout ça pour lui faire péter un plomb. Il ne savait même pas ce que ça lui apporterait de provoquer une telle chose, mais il détestait ce gars sans même avoir cherché à le connaitre, alors il n’allait pas lui faire des politesses. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était que Charly débarque à l’improviste bien décidé à user de provocation lui aussi. Sauf que Charly n’usait pas que de mots et actes dissimulés. Il faisait tout en temps réel. Ainsi, il déversa le contenu de sa bouteille d’eau sur la tête de l’Alpha qui devait se sentir con, n’ayant pas prévu cela. Le discours de Holcott s’avérait répétitif. Les Bêtas passaient leur temps à mettre les points sur les i, à faire en sorte que tout le monde sache qu’ils étaient les meilleurs. Ca faisait partie de la politique de la maison. Toujours était-il que le cadet de la fratrie Stevenson gardait le sourire aux lèvres, amusé par l’humiliation réservée à Adam. Adam croyait en plus que c’était prémédité, alors que Charly s’était pointé sans prévenir. D’ailleurs Brendan corrigea immédiatement l’Alpha : « J’espère que tu conclus pas aussi vite dans tes devoirs… Ils doivent être bourrés de fautes sinon… » Charly crut bon qu’il était temps pour lui de se retirer, Brendan le suivit du regard et rendit la tape amicale à son camarade qui les quitta rapidement. Il craignait surement des représailles de l’ennemi, et Brendan trouva cela moyen d’agir pour ensuite laisser l’autre dans la merde. Mais bon, Adam n’avait que ce qu’il méritait. Et Charly ne faisait évidemment pas partie du conflit. Brièvement occupé par le départ de son pote, il ne vit pas le coup partir et s’écraser sur sa mâchoire. Adam avait lancé les hostilités finalement. Le coup avait été rude, et la surprise avait amplifié le choc pour le joueur de baseball qui encaissa en grimaçant, essuyant du revers de sa main, sa lèvre écorchée. Et là, Stevenson vit rouge. Il bondit sur le joueur de lacrosse et le fit tomber à la renverse. Là, il lui assena un violent coup dans le nez et puis il le saisit par le col, pour lui faire face d’encore plus prêt, lui crachant son sang au visage. « Je sais vraiment pas ce qui me retient de te péter la gueule enfoiré ! T’en veux encore ?! » Il ne semblait pas apprécier l’idée de devoir se battre en public, d’autant plus qu’il pourrait être sévèrement sanctionné et qu’il n’avait pas que ça à foutre, lui qui était en sixième année. Alors il lâcha son ennemi, le laissant retomber au sol en marmonnant : « Tu paies rien pour attendre. » Sa joue était plus endolorie que ce qu’il le croyait, et sa lèvre gonflée. Personne n’avait osé les séparer, il n’eut que la raison pour que Brendan prenne conscience des dangers auxquels il s’exposait.
Plus rien n'allait. Ton histoire avec Hazel venait de prendre fin tout comme ta relation avec Fleur. Tu étais de nouveau seul. Seul à tenter de combler vainement tes après-midi d'ordinaire si chargés. Las, tu quittas l'université de bonne heure, préférant sans conteste gaspiller ton temps dans ta chambre à réviser plutôt qu'à traîner dans les amphithéâtres avec un groupe de lambda. Empruntant le chemin qui mène au parking, pour récupérer une chemise pleine à craquer de poli-copier, tu fus soudainement interpellé par une bagarre qui profilait à une trentaine de mètre de toi. Simplement curieux, sur le coup, tu t'avanças prudemment pour contempler la scène. Seulement, la vue d'Adam se faisant bien gaiement éclater la gueule par Stevenson, un énième Bêta que tu ne peux ô combien pas blairer souleva ton coeur. Ta raison n'eut même pas le temps d'intervenir que déjà, te voila qui avances vers le sixième année. Putain de fils de pute, t'es mort. Tu te jettes sur lui, le plaquant au sol d'un bond avant de le saisir fermement par le col de son t-shirt et de lui décrocher une droite dans l’œil. Puis une seconde avant de ne sentir ton corps se détacher du sien par une force qui te redresse et t'éloigne péniblement de lui. J'te jure Stevenson que c'est pas fini. Si c'est pas toi, c'en sera un autre. Tes prunelles, voilées de dégoût, se figent dans ses grands yeux et ne le quittent pas du regard. La guerre entre Alpha et Bêta n'a jamais été aussi violente que ces derniers jours.
S’il en voulait encore ? « C’est tout ce que t’as ? » grogna Adam, en soutenant le regard de Stevenson de ses prunelles assombries. Autant dire qu’il ne faisait pas vraiment le malin, le coup porté par Brendan l’avait un peu déboussolé, bien qu’il s’y soit préparé. Néanmoins, il était plongé dans une telle rage qu’il lui était tout simplement impossible de ne pas amplifier la dispute, la provocation et la bagarre. L’adrénaline d’abord, la douleur ensuite. Pour le coup, il en vint même à oublier son dossier scolaire, la véritable raison pour laquelle il squattait cette université. Il n’y avait plus que la guerre des fraternités qui prenait place dans son esprit, lui qui d’habitude, s’en moquait totalement. « Je vais t’éclater. Je te promets que je vais t’éclater, et qu’après ça tu n'oseras plus poser un pied dans le vestiaire des Alphas. » Eh ouais. C’était encore et toujours la raison principale de son énervement : le fait que Brendan ait taggé sa crosse. Adam avait d’ailleurs songé à emporter cette crosse avec lui, histoire de défigurer ce salopard avec, mais il s’était finalement résolu, en se disant qu’il valait mieux se battre à armes égales, comme un homme. Adam essuya sa joue tâché du mollard dégueulasse de ce Beta. Alors, tout se passa très vite. Une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien déboula de nulle part, afin de se jeter sur Brendan. Non putain, non ! C’était son combat ! Ca ne devait se passer qu’entre Adam et Brendan, et personne d’autre ! Très rapidement, Adam se releva d’un geste habile, avant de se rapprocher de Bailey, pour le redresser, et l’éloigner de Brendan en le maintenant par les épaules. C’était pas facile, étant donné que le brunet ne cessait de gigoter, visiblement sur les nerfs. Adam pouvait le comprendre. Bailey n’allait pas au mieux de sa forme depuis quelques temps et il voyait sûrement Brendan comme un moyen de se défouler, et de laisser sa rage s’exprimer.. « Laisse-le Oaks. J’ai encore des comptes à régler avec lui. » Prudemment, il relâcha Bailey, en restant toutefois sur ses gardes, si jamais il s’en prenait à nouveau à Brendan. Ou si jamais Brendan s’en prenait à lui, ou à son pote.
