en deux temps trois mouvements, tu te retrouves dans une voiture. t'es pas une sainte mais c'est ta première fois dans un endroit comme ça. il passe ses mains sur toi, tu passes les tiennes sur lui. c'est des mouvements un peu brusques à cause de l'étroitesse du lieu mais ça rend la chose encore plus excitante. tu l'embrasses toujours un peu plus, comme si t'arrivais pas à te détacher. t'es pas ce genre mais pour le moment tu t'en fous. tu kiffes parce que qui prendrait pas de plaisir à ça. il se détache, le temps d'attraper une capote. t'en profites pour reprendre ton souffle. il fait chaud là dedans. tu dirais pas non à un peu d'eau. mais t'as pas le temps de réfléchir plus qu'il est de retour, bien calé en dessous toi. tu te décides enfin à enlever son t-shirt qui prend trop de place sur lui. tes mains se balade, tes baisers descendent dans son cou. il fait moins chaud depuis qu'il a viré ton haut aussi. c'est trop lent pour toi tout ça, et pourtant, ça va déjà vite. tu t'empares donc de sa capote pour placer le bout de plastique au bon endroit et tu retournes l'embrasser.

bae tu sais pas grand chose sur lui. il est plus jeune que toi, ça te fou les jetons. genre tu deviendrais pas couguar sur les bords un peu. en même temps c'est le premier plus jeune que toi que tu tapes. c'est pas la mort. faut pas que tu t'imagines un avenir rempli de jeunots après ça. tu sais même pas de quel confrérie il est. tu crois qu'il est chez les alpha mais t'es pas sûre. pour le moment tout ce que tu sais c'est qu'il te procure du plaisir. quand ton bras appuie sur le klaxon par accident tu l'entends dire putain. au fond de toi t'es énervée. tu sais pas si c'est à cause du bruit que t'as fait, rameutant tout le quartier ou alors de sa réaction à lui, un peu trop démesurée selon toi. faut pas exagérer, ça aurai pu lui arrivé aussi et puis vous êtes dans une voiture, c'est pas une grosse surprise. en parlant de ça, tu trouves ça tellement inconfortable comme endroit et tu te dis plus jamais. t'as déjà des crampes un peu partout et ton dos est tout contracté. tu sens que demain t'auras mal. ses vas et viens te font soupirer. tes soupires s'accentuent en fonction de sa vitesse. toi, lys cavanaugt, t'es à l'arrière d'une voiture entrain de te faire tringler par un quasi inconnu. et le pire c'est que t'adores ça.

tu le sens en toi. ta respiration se fait plus saccader. t'essayes de bouger des hanches mais faut l'avouer, dans une voiture c'est franchement pas pratique. tu fais de ton mieux, tu ressens pas grand chose. si seulement vous pouviez être mieux installés. ça te prend la tête tout ça mais t'essayes de faire abstraction afin de prendre le plus de plaisir possible. la chaleur de ton corps augmente petit à petite. tu transpires pas, t'es une princesse, tu sens bon. ton coeur lui, il bat la chamade. tu le sens contre ta poitrine et étrangement ça t’excite encore plus. le fait de savoir que des gens pourraient vous voir, ça aide aussi pas mal. mais à présent les vitres sont pleines de buée alors faudrait vraiment le vouloir pour vous voir. t'essayes de prendre des initiatives mais c'est pas simple. tu continues de bouger comme tu peux, prenant toujours autant de plaisir. tu lâches un, deux, soupires un peu plus intenses. ils se transformeraient presque en petits gémissements.

- BIZUTAGE ( juste pour prévenir avant qu'on me tue )

tu l'as cherche partout. vous avez encore des choses à faire, c'est le soir et justement...voilà une bonne occasion de pouvoir enfin travailler. le secteur universitaire est calme et tu as tout juste le temps d'accrocher quelques caméras le long de quelques allées universitaires. histoire de voir si ça peut filmer une scène compromettante, genre un dealer qui vend quelques marie joanna dans la rue. mais, par malchance alors que tu marches dans le petit vent frais du soir. tu passes à côté d'une voiture et ton regard reste assez troublé.

tu t'arrête,..nan, elle déconne quand même pas.

tu manques de t'étouffer...chaudasse ! tu t'approche de la vitre effectivement, elle n'a pas manqué le moyen de s'envoyer en l'air là comme ça dans la rue. tu prend ton courage a deux mains...en fait, tu as surtout envie d'arrêter cette scène qui semble s'éterniser.  ça te fait un truc bizarre. tu secoues la tête, peut-être parce que c'est toujours toi qui te retrouve dans de beaux draps...tu tapes avec le poing contre la vitre...et tu t'oses même à ouvrir la porte...tiens, elle s'ouvre ! tu chuchotes un...t'as oublié les règles petite soeur, on écarte pas ses jambes...tendit qu'elle se trémousse encore sous le corps masculin. il recule de la portière attendant que tous les deux sortent de leur rêverie....bliss sort de là...j'te signale qu'on a aussi des p'tites choses à faire...ou au pire continue ton show, mais avant passe-moi un peu d'fric, j'ai envie de m’acheter une bière...sans gêne, sans gêne.