[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une soirée comme une autre pourrait-on dire, une banale sortie à s'amuser tout au long de la nuit, mais ce n'est pas tous les soirs que la belle blonde se rend dans un club gay! C'est à vrai dire un monde qu'elle découvre petit à petit, accompagnant un de ses amis dont c'est l'anniversaire, ce n'est pas la première fois qu'elle met les pieds ici. C'est un autre monde dans lequel on s'amuse tout autant. Au moins, il est certain qu'elle ne se fera pas ainsi accoster par le plus gros lourd du coin. La jeune blonde se fraya un chemin en direction du bar, danser autant au milieu de cette piste l'assoiffe. Coudes appuyés contre le bar, elle jeta un petit regard autour d'elle afin d'examiner la foule, très bien entouré, son ami semblait bien s'éclater parmi tout ce monde, ce qui ravie Wendy, s'était l'anniversaire de celui-ci, autant qu'il s'éclate à fond, c'est sa soirée. Verre à la main, elle but une première gorgée avant que son regard accroche ce grand type qui venait de s'arrêter non loin d'elle, comme une impression de déjà vu. Ce visage ne lui est pas inconnu. Fronçant les sourcils, elle reconnut Jonah, le sale type qui l'a jetée comme une vulgaire chaussette pour une femme plus vieille, du jamais vu et pourtant ça lui est arrivé. Une chose est sûre, ce ne fut pas eu rupture des plus faciles à digérer. Déterminée elle s'avança vers lui, comme un désir de venir l'enquiquiner, elle n'a encore jamais pu goûter au plaisir de la vengeance, rien que le fait de venir l'embêter ne fera qu'égayer un peu plus sa soirée "J'ai toujours su que tu étais bien plus du genre licorne qu'autre chose.." glisse-t-elle à son oreille avant de se poser à son côté, oui elle venait bel et bien d'insinuer qu'il préférait la gente masculine.

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Tout de suite tu te demandes où t'es, où t'as atterri car tu vois bien que t'es pas au bon endroit. Pourtant t'avais bien un ami qui vous a emmené toi et tes potes à ce club-là. Mais t'avais oublié que c'était ton ami qui avait organisé cette sortie et qu'il avait un penchant hors du commun. Il vous a conduit toi et le reste de la bande à un club pas comme les autres. Ce club était connu de tout Colombus. T'avais été étonné en entrant, tu voyais que des gars. Tu t'attendais à plus de mixité puisque c'était un club ouvert à tous, sauf que ça ne l'était pas vraiment. Tu as suivi tes amis jusqu'au fond de la salle mais tu t'es vite aperçu qu'il y en avait pas mal qui te regardaient. Tu ne comprenais pas tous ces regards. Mal à l'aise, t'as tenté de te faire tout petit. Tu ignores les yeux posés sur toi et les murmures que t'entendais. Tu pensais à un tour de ton imagination car tu n'étais pas sorti depuis longtemps, t'avais été occupé au loft familial à tout gérer. Fleur, ta cousine avec qui tu partageais les corvées avait claqué la porte à cause d'une broutille avec Hazel. T'espères clarifier la situation le lendemain matin avec ta soeur car tu exigeais des explications. Reportant ton attention à la tête d'un de tes potes devant toi, tu passes devant le comptoir et un mec assis sans doute seul là te frôle le bras. Tu te retournes, surpris et un autre, derrière ou à côté de toi tu sais plus y avait trop de monde, en profite pour te botter le cul. Ahuri, tu t'écartes vivement de celui qui t'a touché et fonçant vers tes amis tu as compris où t'étais. Tu te demandes même pas pourquoi vous étiez venus ici. Ça tu t'en fiches, t'es trop choqué pour filer vers la sortie. T'es dans un club gay voilà tout. C'est pourquoi y avait des mecs qui n'arrêtaient pas de te lorgner, t'es beau et assume ! Dans leurs manières, tu comprends qu'ils rêvent de te sauter dessus. Tu chasses cette pensée morbide de ta tête, t'es pas gay et pourtant t'étais entré avec tes amis hétéro dans ce club. Tes amis se sont rendus compte eux aussi de leur méprise. T'as des potes qui sont mariés en plus. Quelle affreuse et gênante situation vous vous trouvez. Tu restes calme, tes amis aussi manifestement, car vous comptez parmi vous un pote gay. Tu t'isoles avec eux à l'abri des regards charmeurs des hommes qui vous entourent et te servis en vodka. T'es là pour passer une bonne soirée, pas pour te faire draguer par un de ces hommes autour de toi. Ils semblent d'ailleurs faire de l'oeil au seul célibataire de la bande, ton pote gay. Subitement tu comprends ce que tu faisais là, pourquoi ton ami vous a fait tous venir là. Il comportait un bel attirail d'hétéros pour se choper un beau mâle. Tu ris à l'excellente idée qu'a eu ton ami et t'étrangles avec la vodka que tu bois. Soudain ton regard semble aller vers un point précis de ton champ de vision, il t'a semblé reconnaître quelqu'un. Au milieu de la foule, tu la vois se diriger vers toi et marmonnant une excuse à tes potes, tu te lèves pour l'arrêter en chemin. Tu résistes, infaillible, à son rire enjôleur. J'ai toujours su que tu étais bien plus du genre licorne qu'autre chose.. minaude-t-elle en se glissant à ton côté. Que cherchait-elle au juste ? Tu la regardes avec un petit sourire, elle est restée la même. Et son humour n'a pas dérogé à la règle. Cependant, tu t'étonnes de la retrouver là. Que foutait-elle dans un club gay ? Toi aussi t'étais pas dans ton élément. Tu as bien raison, j'apprécie plus la compagnie des hommes que des femmes. Je suis étonné de savoir que tu ne l'as appris que maintenant... dis-tu avant de l'entraîner plus loin, dans un endroit plus tranquille. Sérieusement, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu prends en chasse un hétéro d'ici ? À moins que tu ne sois devenue lesbienne ? Tu te mets dans tous tes états car tu t'attendais pas à la revoir, surtout dans un endroit pareil. Et t'avais imaginé Wendy te poursuivant chaque jour car tu t'es rappelé son attachement pour toi à l'époque où vous étiez ensemble. Triste époque ! t'avoues-tu...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu t'étais perdue dans cette foule, les hommes t'entouraient, rien à craindre, tu ne disposes pas de l'artillerie qui semble intéresser les hommes présents dans cette salle. C'est peut-être même la première fois que tu t'éclates autant sans avoir la crainte de sentir une main se glisser contre tes fesses. Une soudaine soif te pousses à aller en direction de ce bar afin de ton commander non pas un verre d'eau, mais quelque chose de plus fort afin de te mettre dans l'ambiance dans laquelle t'avait traîné ton ami. Jetant un petit coup d'oeil en sa direction, un sourire se dessina sur tes lèvres, bien contente de le voir s'amuser autant le jour de son anniversaire, tu avais accomplie avec brio ta mission. C'est en balayant la pièce du regard que tu repères cet homme, Jonah. Tu grimaces rien qu'en repensant à-lui, ne pouvant pas t'empêcher de te replonger dans tes souvenirs, comme si le simple fait de reposer ton regard sur lui un flash-back s'empare de toi. Tout sauf ça, tu bois cul sec ton verre, espérant alors noyer tous ces souvenirs au fond de toi, au plus profond si possible. Il est le premier homme à t'avoir lamentablement brisé le coeur, tu as galéré pour remonter la pente, un coeur brisé n'est jamais évident à recoller, encore aujourd'hui il ne s'en est pas remis, mais Jonah n'en est pas le seul facteur, juste le commencement. Ta main s'enroule autour de ton verre vide que tu sers fortement, une haine sans nom s'empare de toi chaque fois que tu viens à penser à lui, ne serait-ce rien qu'à son prénom. Tu fronces le nez tout en posant ton verre contre ce bar, tu ne comptes pas rester sagement dans ton coin, il est là sous tes yeux en train de flipper parmi tous ces hommes, cette vision t'amuse bien soit dit en passant. Tu t'avances vers lui, déterminée, ce n'est pas dans tes habitudes d'éviter, prête à l'affronter, tu n'es plus cette petite épave qu'il a laissé derrière lui après t'avoir jetée, tu comptes toi aussi bien lui montrer que, sans lui, tu le vis bien. Peut-être bien que l'irrésistible envie de l'enquiquiner t'avait poussée en sa direction. Lui glissant un petit mot en passant à son côté, parole peu philosophique, mais assez pour qu'il comprenne ce que tu voulais dire. Il t'attrape au passage, te traînant dans un coin loin de tous ces hommes qui semblent tant intéressés par ses jolies petites fesses, rien qu'en y pensant cela t'amuse. "Mon chou, j'aime autant les hommes que les femmes, je suis étonnée de savoir que tu ne l'as appris que maintenant..." Te moques-tu, tu t'intéresses peu à ce qu'il a à dire, il est tellement plus mignon lorsqu'il ne parle pas. Tu es surtout là pour t'occuper, rendre ta soirée bien plus amusante. Tu penches légèrement la tête sur le côté, arrangeant la chemise de Jonah que tu déboutonnes légèrement "Dévoile bien plus la marchandise, ce soir, c'est ton soir" dis-tu en lui lançant un petit clin d’œil. Il va faire des ravages. "Un conseil, ouvre la bouche que lorsque tu le jugeras utile" Un conseil lourd de sous-entendus, tu prends plaisir rien qu'en le voyant aussi mal à l'aise dans cet endroit.

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Tu ne sais plus quoi penser de Wendy. Car t’es mature et responsable à présent, toute la famille compte sur toi et t’avais pas à flancher. Imagine que cette fille débarque au loft toute hystérique et mettant le bordel partout car tu l’avais quittée pour une autre. T’avais été con de la quitter et tu regrettes. Tu sais même plus pourquoi tu étais parti pour une plus vieille qu’elle. T’avais pourtant passé de bons moments avec elle. Au loft, tu l’aurais mise dehors. Elle n’avait pas à entrer dans ta vie comme ça. Mais elle avait ses raisons. Le problème, c'est que tu l'as compris trop tard. T'avais été idiot de ne le constater qu'après. Elle avait imaginé des projets avec toi. Malheureusement elle t’en avait jamais parlé et tu sais pourquoi. L’écart d’âge en avait été la cause. Dans un couple, la communication est primordiale. On le sait par expérience, ou du moins si l'on n'est pas bête. Quand t'avais été en couple avec elle, vous n'aviez pas les mêmes rêves. Tu avais les tiens et elle, les siens. Vos rêves, ils divergeaient. Seulement, vous étiez trop jeunes pour vous en rendre compte. Tu aurais dû faire comprendre à Wendy que ce n'était totalement sérieux entre vous, que tu sortais avec elle pour le bon plaisir du sexe. Elle était belle et bien faite, que demande le peuple ! Tu te pinces les lèvres rien que d'y penser. Wendy pensait que tu l'aimais vraiment et tu l'avais détruite quand elle t'a vu embrasser une autre fille, plus âgée qu'elle. T'avais pas conscience de tes actes, tu ne pensais qu'à ta popularité et tu couchais avec presque toutes les filles car t'étais LE sportif le plus en vue. Un Forbes. Tout le monde t'admirait et t'aimais ça. Maintenant que t'es adulte et que t'as quelqu'un avec qui t'es fidèle, tu voulais passer à autre chose. T'étais grand et tu revoyais tes jugements. T'avais réussi à modérer tes coucheries sans que ta côte de popularité ne baisse. Tu sais que t'as blessé Wendy, tu l'avais jetée comme un sac poubelle le jour de votre séparation. Tu l'avais si vite remplacée dans ton coeur qu'elle te haït depuis ce jour. Tu t'en es voulu de ton acte alors tu étais parti la voir. Tu t'étais excusé, mais un peu trop tardivement à ton goût car un an séparait le jour où t'avais quitté Wendy et tes excuses. Le temps n'avait peut-être pas effacé, ni atténué la douleur mais comme le dit si bien l'expression : mieux faut tard que jamais ! T'avais décidé aussi de t'excuser auprès des filles que tu t'étais tapé et qui croyaient en une histoire avec toi alors que tu n'avais passé que quelques heures, voire plusieurs jours avec elles. Wendy a été la plus longue d'entre toutes et votre couple a tenu six mois. Six LONGS mois. Tu sais pas si Wendy t'avait pardonné pour tout le mal que tu lui avais causé depuis le temps, malgré les excuses que tu lui aies présenté. Face à une nouvelle Wendy – elle était beaucoup plus belle qu'avant, plus séduisante –, tu te tais. Tu vois qu'elle s'amuse de toi, reprenant mot pour mot une de tes réponses. Mon chou, j'aime autant les hommes que les femmes, je suis étonnée de savoir que tu ne l'as appris que maintenant... Tu la regardes, imperturbable. Elle se moquait de toi, tu t'en doutes. Pas question pour toi de rentrer dans son jeu. Tout d'un coup, elle s'agrippe à ta chemise et tu l'entends dire. Dévoile bien plus la marchandise, ce soir, c'est ton soir. Tu veux protester mais rien ne sort de ta bouche, comme si on t'avait bouché les cordes vocales avec de la colle. T'es paralysé, piégé. Tu te sens prisonnier, ses mains t'encerclaient. Elle se présentait telle une mante voulant dévorer le mâle qui l'avait tant blessée. Mais ça tu l'ignores car tu ne devinais pas ses intentions, t'es pas Wendy. T'es devenu une mouche emprisonnée dans la toile d'une araignée appelée Wendy. Cette dernière se rapproche de toi et commence par défaire les boutons de ta chemise, pas comme une enragée qui cherche à dominer son homme. Elle prend son temps, voulant certainement faire durer cette tension entre vous deux. Tu vois qu'elle prend un malin plaisir à te torturer. Wendy... voulus-tu dire mais elle te coupe la parole. Un conseil, ouvre la bouche que lorsque tu le jugeras utile. Elle t'ordonne de te taire. Elle l'avait dit si méchamment que t'en avais les frissons. Sous ses airs de femme fatale se cache un coeur brisé. Tu n'en es pas sûr car tu le devines pas. Tu penses qu'elle t'avait pardonné or ce n'est pas le cas. Resserrant son étreinte sur toi, tu vois à quel point elle paraît terrifiante à tes yeux. Tu rassembles ton courage pour la contrer, t'avais face à toi un succube prêt à te dévorer. Tu prends alors ses bras, l'empêchant de bouger, et sors de la cage invisible qu'elle avait préparé pour toi. Tu te saisis de ses poignets, tu la forces de te regarder dans les yeux. Arrête Wendy, je n'ai pas envie de m'amuser avec toi. Ni de te faire du mal. Tu relâches ton emprise sur elle et recules. Si tu cherches la guerre, tu ne l'auras pas ! Tu espères qu'elle va se calmer avec tes mots. Avec la haine qu'elle semble éprouver à ton égard, tu t'en étonnes un peu. Cependant ce n'était pas la haine qui habitait les yeux de Wendy, mais un semblant de folie.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pauvre petite âme égarée qui s'est bercée de douces illusions... pourquoi faisais-tu partie de ce groupe de filles stupides qui s'imaginent tout de suite vivre la belle vie au côté d'un charmant garçon? L'amour rend aveugle et tu as été carrément bigleuse concernant Jonah. Il s'est joué de toi, te faisant croire que tu étais si spéciale à ses yeux, que nenni, tout ceci semblait avoir été un stratagème dans le simple but de te blesser bien comme il faut au final. Tu n'aurais jamais dû tomber amoureuse de cet homme, ni d'aucun autre si on part sur cette lancée, tu as fini par te dire, qu'au final ils sont tous pareils. C'est pour cela qu'aujourd'hui, tu préfères de loin profiter de ta petite vie, sans attache, que d'essayer de te construire une vie à deux pour en finir brisée au final. Tu es défaitiste, à force, tu as fini par le devenir. Déception après déception, tu en as assez. Tu refuses de repasser par toutes ces phases qui font de toi un être lamentable, pleurer encore et encore pour un homme, un sale mec qui n'en vaut au final pas la peine... certes, mec susceptible d'être ton amour de toujours avec qui tu finiras le restant de ta vie, encore faut-il que cela existe, tu as enterré tous tes rêves le jour où ton coeur c'est brisé. La vie n'est pas conte de fée, il faut bien souvent livrer bataille pour arriver à obtenir ce que l'on désire, mais côté coeur tu as fini par baisser les bras, lasse d'essayer sans parvenir au succès. Rien n'est pire que d'aimer sans l'être en retour, c'est le sentiment obtenu lors de ces mois partagés au côté de Jonah. T'aimait-il tout de même ou tout ceci n'avait-il été qu'un simple petit jeu pour lui? Des questions que tu te poses encore aujourd'hui, des questions pour lesquelles tu ne souhaites plus y penser, car cela ne fait que te torturer le coeur. Tu gardes la tête haute, souriant tandis que tes doigts s'amusent avec les boutons de cette chemise, il est tellement plus facile de faire semblant, mais au fond il est certain que toutes tes cicatrices ne se sont pas estompées. Alors oui, tu te comportes comme une idiote, t'amusant avec le jeune homme, tu éprouves encore une telle rancune pour ce type que tu y fais face comme tu le peux. Il t'avait effectivement présenté ses excuses, il s'était enfin bougé les fesses pour venir à-toi, il ne faut pas trop en demander à un homme, la plupart d'entre eux ne connaisses même pas le mot "pardon" comme si toutes les souffrances endurées à cette époque là étaient normales. Le fait qu'il se soit présenté devant ta porte pour se repentir t'avais alors bien surprise, mais il était trop tard, tu le détestes plus que tout. Relevant les yeux vers son visage lorsqu'il t'arrête en saisissant tes poignets, fixant son regard, les traits de son visage, tu détestais aussi le fait de le trouver encore bien trop attrayant à ton goût. Cela ne te déstabilise pas pour autant, tu affrontes son regard tandis qu'il se recule légèrement "Le mal est déjà fait" fis-tu en le fixant un instant avant de baisser ton regard, tu parlais effectivement de ce qui s'était passé entre vous. Peut-être serait-il enfin temps de passer à autre chose? Éternelle rancunière que tu es, tu es pour le moment incapable de passer l'éponge tant que tu ne l'auras pas jugé de toi-même. "Tu sais quoi? Tu devrais penser à t'amuser plus" Toi la première. Tu ne sais pas trop quoi penser, non seulement tu le détestes, mais chaque fois que ton regard se pose sur lui, tu ressens cette sensation étrange au creux de ton estomac.. Prenant ce verre tu le bois cul sec, suffisant pour noyer tes pensées, suffisant pour relâcher la pression, suffisant pour enterrer cette stupide sensation que tu détestes.

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Clignant des yeux, tu tentes de rester éveillé. L’alcool te montait à la tête, t’essayais de combattre les effets secondaires des verres de vodka que t’as bu mais rien n’y fait. La dose d’alcool, déjà importante dans ton corps, a fait ressurgir des souvenirs que tu croyais enfouis. Tu te remémores de tes instants avec Wendy il y a quatre ans de cela et t’en arrives toujours à la conclusion que t’as longtemps ignorée. T’avais peur de ce qu’elle impliquait. Néanmoins, tu sais qu’il est trop tard désormais, t’as franchi le point de non-retour. Tu peux plus revenir en arrière. Et puis, qui sait, si t’avais pris un autre chemin que celui que tu parcours à l’instant présent ou si t’étais revenu sur une décision malencontreusement ou non adoptée au cours de ta vie, peut-être que tu n’aurais jamais fait la rencontre de Caly. Elle est tout pour toi, tu l’aimes, ça tu le sais du fond du cœur. C’est même elle qui t’a poussé à faire une virée avec tes potes. Un peu d’air avec tes amis ne te ferait pas de mal Jonah, t’avait-elle alors dit. Mais prévoyait-elle que tu reverrais une de tes ex ? À ta connaissance non car elle n’a jamais vu Wendy, entendu parler seulement. Tu lui avais pas fait la liste de tes ex, t’avais brièvement cité Wendy avec Caly puisque tu regrettes encore de l’avoir quittée de cette manière, de l’avoir abandonnée à sa souffrance ensuite. Maintenant que t’y penses, tu te vois comme un parfait crétin. C’est dégueulasse ce que tu lui as fait subir. Elle a vécu un enfer par ta faute. Certes t’étais allé la voir pour t’excuser mais ça n’efface pas pour autant la haine qu’elle semble avoir dirigé sur toi. Tu sais pas si elle te déteste encore ou pas, donc t’agis le plus normalement possible. Ne redeviens pas l’idiot que t’avais été avec elle. Tu te bouges pas de là où t’es posté, t’es insensible à ses charmes. Presque car l’alcool altérait tes pensées et tu te sens un peu perdu. T’essayes de t’y retrouver mais ton esprit était tellement confus que tu lâches prise. Tu te laisses submerger sans trop comprendre par les réminiscences du jour de tes 26 ans. À l’époque c’était Wendy ta copine et le soir de ton anniversaire, elle t’avait offert un cadeau. Cadeau que t’as encore d’ailleurs et qui se trouve à ton poignet. Une montre. Effectivement, elle avait acheté une montre pour ton anniversaire. Sanglée de cuir et possédant un cadran normal, elle fait un peu old school mais t’as vite adoré la porter. Tu l’as gardée pour cette raison, et aussi car c’est la seule chose qui te restait de Wendy. Bizarrement, quelque part en toi, t’es en quelque sorte toujours attaché à elle, malgré votre douloureuse séparation. Toi t’avais pas souffert, t’étais dans les bras d’une autre, mais elle oui. Cette montre, à chaque fois que t’y pensais, te rappelait Wendy et la nuit torride qu'il y avait eu en ce jour particulier. En fait, t’as voulu la remercier pour le merveilleux cadeau qu’elle t’a fait part et elle en a été comblée. T’es pas aveugle, tu l’as bien vu à ses expressions faciales dans les moments où vous ne faisiez plus qu’un. Elle t’aimait et toi d’une autre manière. Cependant, Wendy appartient au passé. Le ressasser ne te ferait pas sentir mieux, au pire tu finirais par éprouver des remords. T’en as eu oui et t’as ensuite appris à tourner la page. Par contre, l’alcool faisait remonter tes vieux remords et tu peux pas t’empêcher de repenser à ce que tu t’étais dit à l’époque, quand t’étais avec elle. Le mal est déjà fait. Tu relèves tes yeux, sortant de ta torpeur. Qu’attends-tu au juste de moi ? Que je me mette à genou et te redemande de me pardonner ? Tu finis par ponctuer ta phrase par un léger rire gras, pas question non plus de te soumettre à une ex. Elle n’avait pas à décider de ton sort, toi seul détient ton destin entre les mains. Tu repères un détail troublant chez elle qu’un tête en l'air n’aurait pas remarqué, furtivement elle avait baissé les yeux avant de les relever, soutenant ton regard qui ne décrochait pas d’elle. Est-ce ta subite froideur qui l’avait surprise ou rien que ta présence ? Vous vous n’étiez pas vus depuis un bout de temps déjà et physiquement, même moralement, les gens changent. Tu plisses le nez, dans l’attente d’une réponse. Elle ne vient pas. Tu sais quoi? Tu devrais penser à t'amuser plus. T’écarquilles les yeux, à la frontière de l’hilarité. Pardon ? Et je suis où moi ? Au pays des merveilles ? Nan, dans un club que je n'ai pas l'habitude de fréquenter. T'as pas peur des gays mais t'avoues avoir été très surpris en entrant, tu t'attendais pas à voir autant de gars regroupés dans un même endroit. T'as pas l'habitude également de leurs regards sur toi car c'est plus un gay qui te regarde mais plusieurs. Tu ris de ta frayeur désormais. En fait je m'amuse à aider un pote gay à se trouver un compagnon.  T’écartes les bras, en position de croix. En fait, tu te foutais d’elle. Tu t’amuses vraiment !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le stade fatidique d'après rupture, le je vais mourir, il m'a brisé le cœur ce petit con! Tu passes par toutes les phases, du.. tu meurs, tu pleures, tu es une épave! Stade inévitable du coeur brisé. Pleurant toutes les larmes de ton corps, les amis avec leurs conseils à la cons du il ne te mérite pas, toi pensant... mais ta gueule j'étais amoureuse! Toujours plus, un tantinet bornée aussi il faut l'avouer. Deux, voir trois jours avant de te dire que ça ne vaut pas la peine de pleurer comme une madeleine comme ça, vient ensuite la haine, le meilleur sentiment pour faire face à cela et relever la tête. Sauf que cette haine là, elle ne s'est pas estompée et depuis le jour où tu as jetée Jonah aux oubliettes, vivant ta vie sans lui, tu éprouves encore l'envie de le pourrir jusqu'au bout. Cette haine ne s'est pas estompée, cette haine est encore en toi, cette haine ne fait que cacher le sentiment qu'au fond, tu tiens probablement encore un peu à lui. Sentiment, petit, riquiqui.. Bon sang, tu ne vas pas en repasser par là tout de même. Tu ne peux pas te mettre à penser que peut-être, peut-être tous tes sentiments pour lui ne se sont pas entièrement effacés. Non, c'est stupide, tu es bien mieux sans lui et pourtant, il suffit d'un regard sur lui pour que tu viennes à te sentir bien étrange, comme si le revoir réveil en toi des sentiments autrefois enfouis au plus profond de toi, des sentiments, des souvenirs, putain de souvenirs qui viennent instantanément détruire cet énorme mur que tu avais construit. Au fond, on a beau faire semblant, mais nous sommes tous plus ou moins faible et il était en train de t'affaiblir cet imbécile, avec son imbécile sourire et cette stupide montre que tu venais de remarquer et qu'il portait toujours à son poignet. Bien trop belle pour lui, il la porte mal. Et voilà, toujours à tenter de trouver le moyen de le rabaisser pour éviter de faire face à tes sentiments. Non ce n'est qu'illusion, tu penses en avoir encore, mais c'est simplement le choc de te retrouver à nouveau face à-lui qui te rend ainsi. Ou bien, ou bien, les nombreux verres d'alcool que tu as ingurgité, ça joue aussi ça. Des excuses, encore et toujours. Incapable de faire face à quoi que ce soit. Jonah Forbes, n'est rien, plus rien du tout. Oui, c'est bien, voilà ce que tu devais te répéter encore et encore dans ta petite tête. Il faut arrêter de penser autant, pourquoi ne pas boire un verre afin d'embrumer tout ceci? Bonne idée. Tu arques un sourcil en l'écoutant te parler, non pas que ça t'intéresse franchement ce qu'il avait à te dire, tu baisses les yeux, observant le fond de ton verre, faisant mine de ne pas l'avoir entendu te poser ces questions. S'il pense que tu allais lui répondre, il peut toujours courir, mais le fait d'entendre de nouvelles excuses venant de lui n'est pas ce que tu recherches. Tu soupires, il devait penser à bien plus s'amuser et tu n'hésites pas à lui dire. Tu ne peux pas t'empêcher de ricaner à sa réponse "Ouais t'es dans un club gay, mais t'as l'air d'un gros coincé. J'avais oublié, à ton âge tu ne sais peut-être plus t'amuser." En plus tu rimes! Bah quoi? Vérité, tu l'as bien vu tout à l'heure traversant cette foule, perdu, coincé du derrière, gêné, tu n'avais pas pu t'empêcher de rigoler à cette vision. Relevant ton regard vers lui, tu arques un sourcil face à ses propos, posant ton verre sur la petite table à ton côté, tu écartes tout comme lui les bras en t'exclamant "Présentons-lui mon ami!" A savoir qui se fout plus de la gueule de l'autre.

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Tu manques de rire, Wendy n’avait pas perdu une miette de son humour. Si autrefois elle te faisait rire, maintenant moins. Car tu ne sais pas vraiment à quoi s’attendre d’elle. Elle a toujours été secrète, voire très mystérieuse. Si elle te fait tourner la tête comme celle des autres hommes, t’es dans l’incapacité de deviner ses motivations derrière. Impossible puisqu’elle aura déjà mis le grappin sur toi. Wendy est une femme qui ne se laisse pas faire et tu l’as appris à tes dépens, pas tout de suite au début, seulement quand tu as compris que malgré ton pardon, elle ne l’a pas immédiatement accepté. Et tu sais pourquoi, à l’époque où vous étiez ensemble, elle avait imaginé une vie avec toi, elle pensait que tu étais le bon et ça avait été un choc rude pour elle d’apprendre qu’elle n’avait été qu’une amourette pour toi. Tu l’avais déjà remplacée humainement et sentimentalement. Ça, elle ne te le pardonnerait pas si facilement. Oh que non ! Elle l’avait prouvé ce soir, en s’attaquant à toi. Elle ne l’a pas encore fait mais la connaissant, tu sais qu’elle a cette idée en tête. Si elle était restée la même Wendy en caractère et qu’il a lentement évolué, son style par contre a fortement évolué. Mais ça, tu n’y prêtes pas attention, tu n’allais pas (re)succomber à son charme comme ça avait été le cas où la première fois que vous vous étiez vus. C’était son charme, compilé à son humour très particulier, qui t’a fait tomber dans ses bras. Tu ne regrettes pas cette époque, ah pas du tout, seulement votre séparation. Non pas Wendy que tu regrettes, mais la façon dont la séparation s’est effectuée. Mais depuis, les choses ont changé et tu t’es plus rendu compte des raisons de cette séparation. Est-ce l’envie d’aller voir ailleurs qui t’a poussé à la quitter ? En partie dirais-tu car il y a bien une chose que tu ne voulais pas admettre à l’époque, car tu étais connu pour le Jonah courageux, qui ne reculait devant rien. Si cela s’apprenait, c’en était fini de ton image. Toi seul le sais mais le temps s’est allongé depuis et le point de non-retour a été dépassé, tu ne peux désormais plus faire marche arrière. En vérité, tu n’avais pas quitté Wendy car tu aimais la fille pour qui tu étais parti, non pour que tu oublies justement Wendy avec cette fille. Tu avais peur d’un futur avec Wendy, peur de t’engager dans quelque chose de sérieux avec elle. Tu as préféré fuir tes responsabilités plutôt que de les affronter, voilà ce qui s'est réellement passé. C’est sûr qu’une partie de toi regrette cette lâcheté que personne n’aurait imaginé venant de toi ? Qu’aurait pensé ta mère face à cette attitude honteuse de son fils ? Te retournerait-elle le dos si elle l’avait appris ? Tu n’en sais fichtrement rien, mais le passé appartient au passé. Néanmoins, tes erreurs passées faut les assumer ! Tu as fait un bon pas en avant en allant voir les filles, celles avec qui tu t’es mal comporté,  pour t’excuser. Tu as fait la même chose avec Wendy et elle t’a pardonné à moitié. Ouais t'es dans un club gay, mais t'as l'air d'un gros coincé. J'avais oublié, à ton âge tu ne sais peut-être plus t'amuser. Voilà maintenant qu’elle te ricane au nez, c’est nouveau ça te dis-tu. Wendy se ficherait-elle de toi ? Bah oui, vu la façon dont t’as agi en entrant dans ce club, elle rit encore de toi. Tu t’efforces d’encaisser ses piques, elles n’ont aucun effet sur toi Jonah. Peut-être que oui, peut-être que non. En fait, c’est Wendy qui te perturbe, ou bien c’est l’alcool ? Oulala t’es perdu, tes pensées ne te répondent plus. Je sais m’amuser crois-moi, tu penses le contraire car tu m’as pas vu pendant un long moment. Tu t’avances vers elle en faisant bouger tes hanches, tu danses au rythme de la musique qui tourne en boucle au loin. Sur ce coup, tu as peut-être gagné car tu la nargues en dansant. Alors ? On est coincé du pied ? » ris-tu à son intention. Tu es certain qu’elle ne va pas se laisser faire. Présentons-lui mon ami! Bonne idée ! réponds-tu du tac au tac. Tu souris, avait-elle pensé que tu répondrais par la négative ? Certainement car c’est que ce tu aurais fait. Sauf que là, tu l'as prise au dépourvu et ça t'amuse. Ton ami, c'est un de tes anciens ex ? Tu touches une corde sensible tout en se moquant d'elle. Tu doutes qu'il est gay comme ton ami, mais si elle veut se jouer de toi, eh bien toi aussi. Que la partie continue !

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