Tu arrives à hauteur de la plage et sens toute la fraîcheur du lieu rentrer dans tes poumons. Une bouffée d'oxygène, voilà ce que la plage te procure. Tu sens le contact de tes pieds avec le sable, c'est une sensation que t'apprécies particulièrement. Tu le sens fondres sous toi, sous tes pieds. Tu t'avances vers la mer et puis tes yeux se dirigent automatiquement vers elle. Tu t'approches, doucement, sans bruits. Tu te poses derrière elle, attendant qu'elle se retourne. Elle ne te voit pas de suite alors tu en profites pour la contempler. Tu regardes ses cheveux dans lesquels tu as terriblement envie de laisser ta main naviguer. Ensuite, tu regarde son corps contre lequel tu as envie d'être. Et puis lorsqu'elle te percute elle se retourne. Lorsqu'elle se retourne tu repères de la dureté dans son visage puis il s'apaise, il sourit. Toi aussi tu lui souris parce que t'es content de la voir. Héla. Ou Babe, comme vous voulez. Elle est belle, elle est rayonnante même. « Je t’ai manqué, sweetheart ? » Tu t'approches un peu plus n'étant qu'à quelques centimètres d'elle. Vous êtes seuls sur cette plage, pluôt romantique non ? Tu lui souris à nouveau. « Beaucoup. Trop même. Assez pour que je t'épouses sur le champ. » Dis-tu, amusé. T'es pas vraiment sérieux, elle t'a manqué, certes, mais pas au point d'en faire ta femme pour la vie. Mais tu sais que Babe prendra ça au second degré. C'est comme ça entre vous, c'est ambigu, spécial et totalement inattendu. C'est vous quoi.

« Tu devrais d'abord me prouver que t'es digne d'avoir une femme si parfaite avant que je ne te dise oui pour la vie. » Tu souris, à pleine dents. C'est vrai qu'elle est parfaite, ça tu ne peux le nier. Tu passes une main dans ses cheveux colorés. C'est fou comme ses cheveux peuvent changer de couleur selon l'intensité de la lumière. Parfois tu les vois mauve, parfois rose et même parfois bleu. Mais tu aimes la couleur de ses cheveux, c'est ce qui fait qui elle est. C'est ce qui fait sa particularité et c'est ce qui fait qu'elle est si belle à tes yeux. Et unique également. « C'est vrai que je ne mérites pas une telle beauté. » Dis-tu en prenant une moue triste. Encore une fois, tu joues, t'es plutôt bon comédien quand tu veux. Ce petit jeu, vous l'avez depuis que vous vous connaissez, ou presque. T'es joueur, elle est joueuse et t'aimes ça. C'est tellement mieux que de se prendre la tête pour des broutilles. Tu plonges ton regard dans le sien, d'un bleu azur magnifique. « Je crois que je mérite mieux comme demande en mariage... Non ? » Toi tu disais ça sur un coup de tête mais là c'est plus qu'un défi, c'est une confrontation. Cela t'amuse alors toi aussi tu rentres dans son jeu. Tu regardes aux alentours, cherche du regard une fleur ou autre chose. Tu remarques des roses pas très loin, tu en cueilles deux. Une pour elle et une pour sa tige. Avec la tige tu formes un anneau et t'agenouilles, face à elle. Tu lui adresses ton plus beau sourire et racles ta gorge comme on le fait lorsqu'on prépare un discours. « Pour partager avec moi les meilleurs comme les mauvais moments, pour profiter de mon corps d'Apollon et me faire trembler tous les soirs, pour goûter à mes lèvres chaque jour et surtout pour vivre une relation passionnée et tumultueuse, Fauve Héla-Babe Jagger, mon amour, accepterais-tu de devenir ma femme ? » T'es plutôt fier de toi pour une fois, t'as tout donné en espérant que cette demande lui convienne. Tu souris, tu t'amuses. Tout ça c'est pour jouer, rien de plus et ça, Héla le sait. Car elle joue autant que toi. Tu tends la bague "en tige" que tu as créé quelques secondes auparavant et la tend vers elle, attendant une réponse.

Un jeu, oui c'est juste un jeu. Parfois, pour les gens, ça peut paraître bien plus qu'un jeu mais pas pour vous. Vous jouez sans cesse et vous repoussez les limites toujours un peu plus loin. Lorsque tu t'approches et tant la bague et la rose, Babe ne peut s'empêcher de montrer sa joie. « Ooooh... » Tu affiches un large sourire en entendant ça parce que n'importe quelle fille aurait trouvé ça stupide mais pas elle. Non, elle est unique, parfaite, simple et à la fois tellement plus complexe qu'une fille normale. Tu plonges ton regard dans le sien après avoir fait ta demande, attendant une réponse - positive - de sa part. Bah oui, le but est de vous marier, pas qu'elle refuse si ? Même si ta bague ne vaut rien et que ta demande est bien trop simple pour une fille comme Héla tu t'en fiches c'est l'endroit et vous deux qui rendez ce moment unique. Un moment dont vous vous souviendrez tous les deux et dont vous rigolerez dans des années. « Oui. Je veux. » Tu lui adresses un dernier sourire et comme le veut la tradition, elle t'embrasse et tu lui rends son baiser. Un peu plus longtemps cette fois comme si tout ça était réel. Tu prends son visage entre tes mains, caressant ses cheveux, puis sa nuque. Après avoir décroché tes lèvres des siennes tu lui prends la main et l'invite à s'asseoir sur le sable. Une fois assise et toi à ses côtés, tu l'attrapes par la taille comme un vrai petit couple. Vous pourriez presque y croire. « On va me jalouser avec une si belle bague god... En plus, je crois que je ne vais pas tarder à recevoir des menaces de mort quand on apprendra que je refuse de partager mon homme avec quelqu'un d'autre. » Tu rigoles légèrement, lui caressant le bras. « C'est plutôt moi qu'on va jalouser d'être avec une si belle femme. N'importe qui rêverait de se marier avec toi. » Dis-tu en passant une main dans ses cheveux. Puis tu fixes ton regard sur l'océan, la vue est magnifique. « Et puis on a pas encore célébré le mariage officiel. Tu veux faire ça où ? » Demandes-tu avec un air malicieux et de défi dans le regard. Cette situation t'amuse tellement. C'est tellement Babe, c'est tellement toi c'est tellement vous.

Après une demande en mariage dans les règles du romantisme, et un baiser des plus amoureux, tu t'assis à ses côtés sur la plage, sentant son bras enlacer ta taille, tu ne disais rien et te contentais de ce silence loin d'être lourd. Oui, parce qu'avec un autre, tu l'aurais stoppé dans son élan et tu ne lui aurais donné la chance de s'exciter plus et voir même lui laisser la chance de s'imaginer d'aller plus loin avec toi. C'est comme ça. C'est toi. Tu poses tes règles et tes limites aux autres et ils sont bien évidemment obligés de t'écouter. C'est d'un geste innocent et fatigué que tu laissais ta tête se poser contre l'épaule de ton pseudo mari. Vous étiez tout d'un couple de tourtereaux. Dieu sait que l'un de vous se ferait défiguré si Blue apparaît à son moment. La main sur ta taille, ta tête sur son épaule. Il allait sûrement tabasser l'un et ce n'était bien évidemment pas toi, puisqu'il a toujours tabassé les autres et s'est fait tabassé pour toi et ce n'est pas aujourd'hui qu'il lèvera la main sur toi. Il ne le fera pas. Jamais. Les paroles et le geste affectif de Caleb te sortirent de tes pensées, te faisant lâcher un petit rire amusé alors que tu relevais un petit peu la tête, lui déposant un bisou sur la joue avant de le décoiffer. C'était bon enfant entre vous. Tu ne croirais même pas les personnes qui t'avaient déjà dit qu'il n'était autre qu'un connard avec les filles. Peut-être que si, mais pas avec toi. Peut-être que si et justement c'est avec toi, ce n'est que de la comédie de sa part sous le but de te briser le coeur. M'enfin... Tu ne risquais absolument rien vu qu'il ne pouvait briser de simple débris d'un coeur devenu inexistant. De toute manière, tu ne ressentais pas quelque chose qui lui permettrait de te briser le coeur, tu l'aimais bien, certes, tu ne te comporterais mal avec lui -malgré ton insupportable toi chiant et lunatique- mais ça ne deviendrait pas non plus de l'amour fou. Tu l'aimes bien, c'est tout. Ce n'est qu'un jeu, un jeu qui te fit sourire. Même après t'avoir demandé où voudrais-tu faire la cérémonie de mariage. Alors que tu te retournais, cherchant une bonne idée, un homme à la gueule assez familière qui vous regardait avec cet air condescendant. Tu détestes quand le petit peuple te regarde de haut. Dans son cul. T'es parfois crue. Même vulgaire. Te rendant compte de ce que tu venais de dire, tu te raclais la voix, tournant ta tête vers Caleb, faisant mine de n'avoir rien dit. Sur la lune ? Sous l'eau ? Disais-tu en lui laissant plus ou moins le choix. C'est avec malice que tu le regardais à un moment, te mordant la lèvre inférieure. Tu ne voudrais pas plutôt me laisser le privilège de goûter à tes lèvres et faire trembler ce corps d'Appolon avant de m'engager ? Histoire que je vérifie si ça en vaux la peine. Disais-tu d'un air totalement séduisant avant de te pincer les lèvres, te retenant de rire et essayant de rester la plus sérieuse possible.

Après cette demande de mariage en règle, tu invites la jolie blonde - ou plutôt cette fille aux cheveux indescriptible - à s'installer sur le sable à tes côtés. Elle s'exécute et laisse sa tête reposer sur ton épaule. Enfin, elle s'exécute c'est un bien grand mot. Babe est pas le genre de filles qui fait des choses dont elle n'a pas envie. C'est une fille au caractère fort qui s'ouvre très peu aux gens. Toi tu as de la chance, elle s'ouvre un peu plus avec toi qu'avec les autres et tu considères ça comme un privilège. C'est une fille avec un adorable fond et sur qui tu peux compter quoi qu'il arrive. Tu soupçonnes qu'elle ait eu une peine de cœur, un peu comme toi, et que c'est ça qui l'empêche de s'ouvrir. T'en es presque sûr même mais elle n'en parle pas, jamais. Elle marmonne quelque chose mais tu ne relèves pas quand tu vois qu'elle adresse un regard glacial à un passant. Tu te contentes de sourire, amusé. T'aimes le fait qu'elle soit si froide avec les autres et si tendre avec toi. C'est une amitié que tu ne briserais pour rien au monde. Enfin vient la question du mariage, où allez-vous le célébrer ? Tu fronces les sourcils en entendant sa requête. « Sur la lune ? Sous l'eau ? » Tu fais mine de réfléchir mais tu as déjà pris ta décision. Bah oui, la lune c'est pas vraiment quelque chose qui est possible, t'as de l'argent et ton père a une certaine influence à Columbus mais pas sur la lune. Tu plonges ton regard sur ses lèvres lorsqu'elle les mordille. T'as vraiment envie de regoûter à ses lèvres si douces et sensuelles. « Sous l'eau alors, ça te dit ? » Demandes-tu avec une pointe de malice dans le regard. C'est plutôt original pour un mariage mais c'est tout Babe, ça lui ressemble beaucoup. Et puis, c'est pas comme si c'était réel, n'est-ce pas ? « Tu ne voudrais pas plutôt me laisser le privilège de goûter à tes lèvres et faire trembler ce corps d'Appolon avant de m'engager ? Histoire que je vérifie si ça en vaux la peine. » Tu lui adresses ton plus beau sourire accompagné d'un regard de braises. Ce n'est pas des choses qu'on refuse surtout pas venant d'elle. Et puis toi aussi t'as envie de goûter à chaque partie, chaque recoin de son corps. C'est ta femme après tout, la tige qui lui sert de bague le prouve, donc tu as le droit de faire ce que tu as envie, non ? « Mon corps est le tien, tu fais ce que tu veux de lui. » Dis-tu en t'allongeant sur le sable, appuyant ta tête sur ton coude, l'observant du coin de l’œil.

Il est ton mari. Tu es sa femme. Tu es Babe Jagger-Wheeler. Il est Caleb Wheeler-Jagger. Votre position était loin d'être dérangeante, c'était même très normal. Tu n'es pas du genre à te soucier des autres mais lui, cet homme, tu le connais, tu ne sais plus où l'avais-tu vu mais tu le connais. Qu'il est moche, qu'il est con. Pervers. Sale. Bref. Tu avais finis par l'oublier grâce à la présence de ton pseudo conjoint. L'endroit de célébration de votre mariage. C'est avec spontanéité et confiance en soi que tu lui laissais le choix entre la lune et l'eau. Ses yeux dérivèrent vers tes lèvres alors qu'il avait choisi l'eau. Tu lui souris alors qu'il s'allongeait, te donnant la sois-disons permission de faire de son corps ce que tu désirais. Un sourire fière au coin tes loin alors que tu t'approchais de lui, à quatre pattes, arrivant à la hauteur de son visage aux traits doux. Tu passais ta main dans ses cheveux en souriant. Si tu le dis, je commence alors par le haut. lui chuchotais-tu alors que tu retirais ton haut, approchant ton visage du sien alors que tu laissais tes lèvres effleurer les siennes, tu dérivais tes lèvres à ses oreilles À l'eau gros bébé. Le premier arrivé lance un défi à l'autre. lui chuchotais-tu alors qu'un rire te chuchotait la gorge avant de te lever aussi rapidement que la foudre, retirant ton bas et faisant quelques pas en arrière en rigolant. Pas de sexe avant le mariage chéri. Je suis encore pure et chaste. Mensonge ! Mais tu t'en fous. Le mariage tout entier était un mensonge alors autant jouer le jeu jusqu'au bout. Tu te retournes et cours, de toutes tes forces vers l'eau. Tu comptais bien arriver première, enfin... Si l'autre petit boulet que t'aime bien ne te devance.