(#) Sujet: CAM&EMMA × you love me, real or not real ? Lun 25 Aoû - 22:25
you love me, real or not real ?
Camille feat Emma.
Je lâche mon téléphone et je file sous la douche, si je m'y attendais ? Non pas vraiment. Je n'ai pas vue Emma depuis un moment maintenant, on est un couple super spécial, ça fait cinq ans qu'on se connaît et cinq ans que c'est le bordel entre nous. Tu sais, je crois que l'habitude nous joue aussi des tours. J'arrive tout simplement pas à expliquer le fait qu'il y a pas deux jours je vivais tranquillement ma vie, vagabondant de soirées en soirées et qu'après l'avoir revue, et encore, j'y vais fort, l'avoir aperçue au Nightclub la nuit dernière en compagnie de ses copines ça m'est donné envie de la revoir. Je veux dire, bien sur que je pense à elle, je pensais, j'ai pensé... Je la connais depuis tellement longtemps maintenant, je peux vraiment dire que je la connais contrairement à d'autres. Bon, ça n'a pas toujours été tout rose entre nous, non, mais au moins on se disait les chose. C'est en passant sous le jet frais de la douche que j'y repense, notre dernière dispute était effroyable. J'ai entendu des gens parler, des rumeurs courir sur Emma, et bien sur au début ça ne m'a pas plut, je me suis même mit en colère, mais j'y ai beaucoup pensé et avec le recul j'ai réalisé que je m'étais voilé la face pendant tout ce temps, et je m'en voulais de ne pas l'avoir remarqué, comment j'pouvais prétendre l'aimer si je ne faisais même pas attention à elle, à son états de santé et j'ai eu honte. J'ai un réflexe d'auto-défense pourris, mais qui en reste un néanmoins, il consiste à me mettre hors de moi et d'agresser quiconque viendra osera croiser ma route et m'adresser la parole, enfin surtout les personnes concernées. Dans ce cas-là, c'était Emma, ma meilleure amie m'en a parler, elle n'aime personne, elle n'a jamais apprécié aucune de mes amis, ni même aucun de mes amis et c'est donc sans scrupules et en riant diaboliquement qu'elle m'avait balancé en pleine gueule cette rumeur atroce, cette rumeur qui, je le savais, était fondée. Troubles alimentaires, c'est ce que disent les spécialistes, au lieu de parler de boulimie ou d'anorexie, ils foutent ça dans le même panier. Emma souffre de troubles alimentaires, et c'est Cassie qui me l'a dit parce qu'elle a entendu quelqu'un qui en parlait à quelqu'un, enfin vous connaissez le truc du bouche à oreille. Il ne m'a pas fallut deux jours pour aller la trouver et lui en parler, en plus d'être mort d'inquiétude et de m'en vouloir de n'avoir rien vue, je lui en voulait à elle de ne m'avoir rien dit. Je crois que cette dispute à été la pire de toute l'histoire de nos disputes, même mes engueulades avec Cassie à côté c'est de la merde en branche, et pourtant la Cassie c'est une violente, elle m'a griffé la gueule à plusieurs reprises quand elle ne m'affublait pas de coups – je sais ça fait homme battu, mais j'me défend contre la tigresse qu'est ma meilleure copine. Je crois que je l'ai blessée en lui demandant des explications, j'y vais jamais avec des pincettes et là j'ai été dur, j'ai eu des mots plus que maladroits et après effusions de larmes des deux parties, elle s'est tiré en claquant la porte en me gueulant que c'était terminé entre elle et moi, et j'y ai cru, jusqu'à hier. J'arrête l'eau de la douche d'un simple geste et je soupire, je secoue mes cheveux à l'aide de mes mains et m'essuie le corps avec ma serviette éponge bleue marine, j'en profite pour au passage, regarder si je n'ai pas reçu de nouveaux messages de la-dite princesse, qui ne devrait plus tarder maintenant. J'enfile un débardeur et un caleçon long, je regarde même une dernière fois dans le miroir afin de m'assurer que ma tête n'est pas plus affreuse que d'habitude. Coquet, j'ose même mettre de la crème hydratante parfumée, histoire de. Je sais que j'allais la trouver là, dans le salon, assise sur le canapé, parfaitement bien habillée et coiffée, pourtant, elle pourrait ne pas se maquiller et porter juste une paire de chaussettes en laine, elle n'en serait pas moins belle, mais bon, ça sert à rien de lui dire, elle est têtue et bornée. Je passe de la salle de bain au salon, et ne suis pas surpris de la retrouver où je savais qu'elle serait, les pizzas posées sur la table basse du salon. « J'ai pas été trop long j'espère, les filles arrêtent pas de me dire que je passe plus de temps dans ma salle de bain qu'elles dans la leur. » je plaisante en souriant doucement, je m'approche et viens poser une main sur sa joue pour y déposer un baiser, je réitère, au coin des lèvres et au contact de sa peau contre mes lèvres je ferme les yeux lentement, et je m'arrête-là. Ce qu'elle est belle, ce qu'elle sent bon. Emma est tout bonnement la petite amie que tous les mecs rêvent d'avoir, et pourtant... Il y a ce « mais » que je suis encore incapable de définir ? Peut-être qu'à force de recoller les morceaux, le vase ressemble plus à une mosaïque qu'à autre chose, 'saisissez-vous la nuance ? « Tu m'as pris une pizza à quoi ? » je m'empresse de demander en me redressant avant d'aller chercher une bouteille de tequila et deux shots « Je t'offre un verre ? » j'agite la bouteille sous ses yeux en remuant mes hanches et j'allume la chaîne hi-fi afin qu'on ait une musique de fond.
(#) Sujet: Re: CAM&EMMA × you love me, real or not real ? Mar 26 Aoû - 19:41
Je n'avais jamais été capable donner un nom à la relation que j'avais avec Camille. Au début, nous avions été amoureux, j'en étais sûre. Mais maintenant... Quelque chose ne collait plus, c'était flagrant. Après cette terrible dispute au sujet de mes soit disant soucis, je lui avais claqué la porte au nez en lui disant que je le quittais, et depuis, nous ne nous étions pas reparlés. Pourtant, il venait de m'envoyer un sms me disant qu'il m'avait vu au bar et qu'il voulait me revoir. Et nous nous étions reparlés comme si nous nous étions jamais quitté. Avec Camille, notre relation avait toujours eu des hauts et des bas, mais après le dernier bas, j'avais sincèrement cru ne plus jamais entendre parler de lui. Mais maintenant que j'étais sur la route pour aller le voir, je me rendais compte qu'il m'avait quand même manqué. C'était différent d'avant, mais malgré tout, j'aimais être avec lui, et lorsque nous étions ensemble, je me sentais bien. Même si cette fois ci, j'avais peur qu'il cherche à me reparler des rumeurs qu'il avait entendu à mon sujet. C'est pourquoi, afin de ne pas le lancer et de briser ce que nous allions retrouver, j'avais décidé de prendre sur moi et de manger le plus normalement possible, en ramenant deux pizzas.
Je n'avais pas mit bien longtemps à me préparer, et c'est vêtue d'un short en jean et d'un simple débardeur noir que j'arrivai chez lui à peine trois quart d'heure après notre dernier sms. Rien de bien compliqué, pas de prise de tête, j'allais juste chez Cam' quoi, tout se résumait là dedans – même si j'avais prit trois cent ans à choisir une tenue qui faisait à la fois décontractée mais sérieuse. Comme prévu, il avait laissé la porte ouverte, alors j'entrai chez lui comme chez moi, lançai mes chaussures à l'autre bout de la pièce, et hésitai à lui faire la blague du "coucou c'est moi" sous la douche. Mais je repensai à comment nous nous étions quitté, et je décidai d'être sage et de revenir doucement vers lui. Je déposai les pizzas sur la table basse et m'affalai sur le canapé, en attendant que la princesse termine sa douche. Une vraie précieuse celui là. J'allais me décider à allumer la tv en l'attendant que je l'entendis sortir de la douche. Mon regard se dirigea vers lui, et je ne pu réprimer un grand sourire. Toujours aussi charmant, toujours aussi accueillant : j'étais clairement trop contente de le revoir. « J'ai pas été trop long j'espère, les filles arrêtent pas de me dire que je passe plus de temps dans ma salle de bain qu'elles dans la leur. » . Je fus obligée de rire. Après tout ce que nous avions vécu, il me parlait comme si nous en étions à notre premier rendez vous. Trop mignon. « Cam', depuis le temps qu'on se connait, tu espères encore m'apprendre la réputation que toi et ta salle de bain avez? Je suis persuadée de te l'avoir au moins sortie une fois celle là! Puis franchement, tu veux me faire croire que y'a la moitié de Columbus qui a eu l'honneur de t'attendre pendant que tu prenais ta douche? Fais attention à tes chevilles! » lui répondis-je pour le taquiner.
Il s'approcha finalement de moi pour m'embrasser sur la joue, puis au coin des lèvres. Bien que son contact me réconforta, j'avais plus l'impression de retrouver un grand frère que l'homme que j'étais censée aimer. Mais pouvais-je prétendre l'aimer alors que la seule personne qui hantait mes pensées jours et nuits était Lewis? Je souriais. Je n'allais pas gâcher ce moment. Je ne savais pas ce que Cam était pour moi exactement, mais il était là, et j'étais heureuse de le retrouver. Et s'il m'avait simplement fait la bise, j'aurais trouvé une remarque à faire sur le fait qu'après autant de temps, il me traitait comme une simple inconnue. Je n'avais pas le droit de me plaindre. Finalement, il me demanda à quoi j'avais prit sa pizza. Comme s'il avait lu dans mes pensées que c'était le parfait moment pour me changer les idées. « Ta préférée, comme d'hab voyons! » lui répondis-je l'air de dire "sérieux, tu crois sincèrement que j'te connais pu?!". « Thon anchois pour moi, t'auras le droit d'en prendre, je mangerai pas tout!». Ce qui, outre mes problèmes d'alimentations, était vrai : je n'avais jamais été capable d'avaler une pizza entière de toute mon existence. Mais je savais que lui était là pour s'en charger à ma place. « Je t'offre un verre ? » me demanda-t-il. J'avais l'impression de passer ma vie à boire en ce moment, mais en même temps ce ne devait pas être très nocif vu le peu de choses que je gardais dans mon corps – douce ironie non? « Avec joie ! » m'écriai-je comme si on venait de me proposer un million de dollar en me levant d'un bond. Je me dirigeai vers lui, fis semblant de commencer à danser avec sur l'air de la musique qu'il venait de mettre, avant de finalement lui faire faux bond et d'aller chercher un couteau dans la cuisine. J'adorais le taquiner, et j’espérai qu'après tout ce temps passé séparés, nos anneries auraient le même effets qu'elles avaient toujours eu. « C'est toujours autant le bordel chez toi, ils sont passés où tes couteaux bon sang?! » lui demandai-je en élevant la voix, ne sachant pas trop où il était allé pendant que je cherchais les couverts.