Je n'ai jamais été à l'université et si ça avait été lé cas, je n'aurais surement rejoins aucune confrérie. Je ne suis pas franchement fan de ce genre d'idée. Mais comme ici je dois être un personnage tout autre que la réalité, les gamma semblent parfaites. Elles doivent être proches des sportifs et donc des drogués. J'espère pouvoir me rapprocher suffisamment d'elles pour rencontrer ces gars là. En tout cas, ça risque d'être très intéressant.

Maman, Maman, regardes le dessin que j'ai fait ! Là c'est toi et puis moi et puis poppy et là tu vois, y'a papa ! Lys, peux tu arrêter de me déranger s'il te plait ? Tu ne vois pas que je suis en pleine conversation ? Et puis de toute façon ton père n'est jamais là. J'ai ce souvenir de petite fille qui me hante. C'est ce jour là que j'ai compris la haine de ma mère envers mon père. J'étais dans son ventre quand il a eu sa première mission. Et je suis née alors qu'il n'était pas là. Avec l'âge, j'ai compris qu'ils ne s'étaient jamais aimé et que je n'avais pas été désirée. Son absence n'a pas aidé au développement de possibles sentiments si ce n'est de la rancœur et du mépris. Je n'ai jamais connu mes parents proches et j'ai mit du temps à comprendre pourquoi ils ne se sont jamais séparés. Premièrement mon père n'étant jamais présent c'est comme s'ils n'étaient plus ensembles et deuxièmement, quand il était en mission il fallait bien quelqu'un pour rester avec moi. Je lui en ai un peu voulu à un moment de mon adolescence d'avoir pris la décision de me laisser avec cette femme lors de ses absences. J'imagine qu'il ne voulait pas séparer une mère de son enfant et puis quand il était là elle faisait comme si tout allait bien entre nous. Elle n'avait pas le choix après tout puisque sans moi, elle ne toucherait pas d'argent et cet argent elle en avait besoin pour elle. Du coup, dans la tête de mon père j'étais heureuse quand j'étais seule à la maison, qu'il n'était pas là et que la seule personne que j'allais voir quand un orage éclatait en pleine nuit c'était elle. Dans ma réalité, je n'avais pas peur des orages. Au contraire, je les adorais puisque pendant quelques fractions de secondes, je ne pouvais pas entendre ma mère gémir de plaisir avec son nouveau compagnon de la semaine dans la chambre d'à côté. Je n'ai jamais voulu en parler à papa, il n'avait pas besoin de le savoir, je pouvais me débrouiller seule. Je ne lui ai jamais dit qu'elle consommait beaucoup de drogues et qu'elle m'oubliait sans cesse à l'école. Tout ça, je l'ai gardé pour moi pour ne pas l'inquiéter. Cela m'a permit d'être mature plus tôt que la normal. Quand on doit s'occuper de soit même très jeune, il est normal qu'on grandisse plus vite. J'ai détesté ma mère oui et je la déteste toujours. Je ne l'ai pas revu depuis plusieurs années et je ne compte pas changer ça. Malgré tout, je n'en n'ai jamais voulu à mon père. J'ai pris la décision de ne rien lui dire alors je ne pouvais pas lui reprocher d'ignorer le calvaire que je vivais en son absence. Et puis, quand il rentrait, je me sentais revivre et ça, ça  n'avait pas de prix. On vient de l'apprendre, un avion de ligne vient de percuter tragiquement le pentagone après deux autres avions commerciaux contre les deux tours jumelles de New York, le symbole du pouvoir économique. Ces vols détournés ne sont autre que des actes terroristes... Je prenais mon petit déjeuner tranquillement et surtout en silence pour ne pas réveiller ma mère et me faire frapper ou insulter. J'avais l'habitude d'aller les infos chaque matin et chaque soir lors des mission de mon père afin de surveiller l'état de là où il était et tout ce qui s'en suit. Je le faisais d'ailleurs même quand il n'était pas en mission, cela me permettait de m'informer tout simplement. Ce matin, je n'écoutais pas d'une oreille attentive, j'étais concentrée sur mon livre de maths, me préparant pour une interro. Mais quand j'entendis je laissa tomber ma cuillère dans mes céréales sans pouvoir quitter l'écran des yeux remplis de larmes. Mon père était là bas, il se trouvait exactement où le journaliste venait d'annoncer un attentat. Je ne savais pas quoi faire. J'étais paralysée et je ne savais pas quoi faire. Réveiller ma mère pour lui dire que mon père était peut être mort n'allait pas aider puisqu'elle n'attend que ça. Mais à par mon père, je n'ai personne. Je n'avais certainement pas la tête à aller à l'école mais il le fallait et personne ne m'avait affirmé sa mort, il fallait que je sois optimiste. J'ai passé une journée horrible ce jour là. Sans savoir si oui ou non l'homme de ma vie était mort. A l'école, tout le monde en parlait bien sur. Mais moi, je restais dans mon coin parce que ne pas en parler et ne rien entendre, ou du moins faire semblant, c'est comme si rien ne s'était passé. Mais quand je suis rentrée à la maison, deux hommes en uniforme m'attendaient sur le canapé. Ils ne rendaient la chose que plus vraie et confirmaient mes craintes. En les voyant, j'ai compris. Je ne le reverrais plus, jamais. En fuyant une femme qu'il haïssait, il m'a abandonné. J'ai posé mon sac au sol et je me suis assise sur un fauteuil en les regardant droit dans les yeux. L'enterrement aura lieu quand ? Je sentis le regard de ma mère se poser sur moi. Elle devait certainement être surprise de ma réaction. Mais je ne voulais pas pleurer parce que pleurer ça ne résout rien. Ce n'est pas comme ça que je le ferais revenir. J'étais seule à présent.

T'invites quelqu'un toi ? Comment ça ? Bah à la remise des diplômes ! On a fini avec l'école maintenant on va sur le terrain ! Ah ça. Non, personne. Mon amie me regarde un peu étonnée. En fait, ce n'est pas vraiment mon amie, disons plutôt une connaissance. Sinon, elle ne me demanderait pas ça. Elle saurait que je n'ai personne. Bon, ce n'est pas non plus vrai. Je n'ai pas personne. C'est juste que le seul que j'aurai voulu voir pour cet événement ne pourra pas venir. A ma connaissance, les scientifiques n'ont pas encore trouvé le moyen de faire revenir les morts. Mon père ne serra donc pas présent. Tout le monde prévoit déjà d'inviter leur parents, l'amoureux ou l'amoureuse, le frère, la soeur enfin que des liens que je n'ai pas. De toute façon, je n'en veux pas. On est mieux seule, je l'ai appris que trop de fois. Je fais signe de la main aux gens autour de moi et m'éloigne avant de monter dans ma voiture. Je repousse ce jour depuis longtemps, mais demain je commence ma nouvelle vie et je ne veux plus rien avoir à faire avec elle. Après une heure de route, je me gare finalement devant cette maison que j'avais l'habitude d'habité. Quand je le regarde, j'ai l'impression que ça n'a jamais été mon foyer. Cette peinture blanche écaillée, la balancelle cassée et ce jardin délabré. Rien ne m'attend plus ici, je n'appartiens plus à cet endroit. J'ai fuis, je m'en suis sortie et je ne compte plus y revenir après ça. Je sors de ma voiture doucement et retire mes lunettes de soleil avant de m'avancer vers l'escalier avant. Une fois devant la porte, j'hésite un instant avant de finalement entrer sans m'annoncer. Après tout, j'y ai eu une chambre dans le passé. J'avance lentement dans l'entrée, observant tout sur mon passage. J'avais dix huit ans quand je suis partie mais rien n'a changé. Tout est exactement à la même place. La seule différence c'est la couche de poussière. Il n'y a pas un bruit, j'en déduis donc que ma mère n'est pas là. J'avance tout droit vers ma chambre sans m'arrêter. J'y entre et la retrouve comme je l'ai laissé. Un lit vide de draps, un bureau tout aussi vide et une commode qui ne contient plus que quelques vêtements que je n'ai pas pris avec moi. Peu importe, je ne suis pas venue pour ça. J'ouvre délicatement un tiroir de mon ancien bureau et soulève le faux fond. J'y trouve ainsi tous les badges de mon père que je garde depuis son enterrement. Je ne voulais pas les garder avec moi tant que je ne les méritais pas alors je les ai laissé dans l'espoir qu'un jour je le puisse. Demain, je me fais diplômer de l'école de police, j'ai réalisé mon objectif, il n'y a plus de raisons de les laisser derrière moi. Qu'est ce que tu fais là ? Je me retourne en sursautant. Ma mère se tient à la porte le visage sombre. Elle a plus de rides que dans mes souvenirs et des cernes de dix mètres de long. Je suis juste venue chercher quelque chose. Je m'en vais tout de suite. Je referme alors le tiroir d'un coup sec et me redresse tout en mettant dans mon sac les badges. Je sens son regard sur moi mais il ne me brûle plus comme il l'a fait dans le passé. Je sors rapidement de la chambre afin d'arriver le plus vite possible dehors. Tu m'a volé ! Rends moi ce que tu m'as pris ! Je ne fais pas attention à sa réflexion et passe la porte d'entrée. Malheureusement, elle me suit toujours. Voleuse ! Incapable ! T'es bien comme ton père ! Une lâche ! Je me retourne vers elle une fois à ma voiture. Je la regarde droit dans les yeux et lui balance ce que j'ai gardé en mois depuis tant d'années le plus calmement du monde. La voleuse c'est toi Miranda. Tu m'a pris mon enfance et mon père. C'est cause à toi s'il s'est retrouvé là bas ce jour là, il te fuyait comme la peste. Au lieu d'essayer de changer la situation, tu t'es enfoncée dedans en te dégradant et en sautant tous les hommes des environs. Je n'ai absolument aucune estime pour toi, tout comme papa à l'époque. C'était un homme bien, un héro alors sache que si tu crois m'insulter en me disant ça, ça ne fait que me rendre heureuse. Et la lâche c'est toi, t'as abandonné l'espoir d'avoir une belle vie le jour où je suis née. Désolée d'avoir gâché ton existence, à partir de maintenant je te laisse seule avec ta médiocrité. Je m'assoies sur mon siège, fière de moi et démarre en trombe. Demain, ma nouvelle vie commence et elle commence comme je l'ai toujours espéré.

Je ne peux m'empêcher d'agiter ma jambe en attendant la sentence. Aujourd'hui, lors d'une mission j'ai peut être pris trop les devants. Je n'ai pas écouté mon supérieur ou plutôt je n'ai pas attendu qu'il me donne la permission d'agir. A présent, je me retrouve dans une salle d'attente avant d'être envoyée dans le bureau du grand patron. Je n'ai jamais eu de problèmes avec l'autorité mais j'avoues que je me laisse parfois trop entraînée par mes émotions du moment. J'aurais du me douter que cela m'apporterait un jour des ennuis mais je ne pensais oas que ça arriverait si rapidement. Je suis tellement stressée de perdre mon boulot que je remarque à peine que quelqu'un est installé à côté de moi. J'espère que je passerais avant lui, je ne peux plus attendre de savoir ce qu'il va m'arriver. Vous pouvez me suivre. Tous les deux. Je me lève toute tremblante, prête à faire face aux conséquences. Lys Cavanaught, Adriel Dawson. Prenez place, je vous en prie. Si vous êtes ici c'est du à votre tempérament de feu mademoiselle Cavanaught, bien trop dangereux sur le terrain et vos actes irréfléchis monsieur Dawson, ce qu'on ne peut pas se permettre en mission. Je pourrais vous renvoyer serte. Mais vous n'êtes pas non plus des boulets à traîner. Au contraire, vos comportements mènent à de bons résultats. Pour cette raison et parce que vous pourrez vous fondre dans la masse facilement, je vous envoies dans l'Ohio. Le garçon à côté se redressa d'un coup. Vous voulez dire la campagne ? Non non, je reste à Washington moi. Parce que vous pensez vraiment avoir le choix ? En fait si, c'est soit ça soit vous rendez votre plaque et votre arme. Donc, dans cette université, vous vous appellerez Bliss et Bailey Grey. Vous serez frère et soeur. Votre mission sera de démanteler un réseau de drogue. Personne ne devra être au courant, à vous de jouer le jeu le mieux possible. Il est donc interdit d'avoir des relations sexuelles avec un élève et si vous pouvez éviter de sortir avec l'un d'eux également. Il vous sera ainsi plus simple de rester sous couverture. Si on vous découvre, vous pourrez dire adieu à votre future carrière. Me suis je bien fait comprendre ? J'ai du mal à croire que dans une semaine, je serais une nouvelle élève à l'université de Columbus. J'aurai un frère, moi qui suit habituée à être enfant unique. Et surtout, je vais devoir mentir à tout le monde. Mais je n'ai jamais été autant excitée de ma vie.

Damn, j'ai hâte de voir les greys dans l'université

---

FÉLICITATIONS!
Tu intégreras les gamma rho zêta après t'être fait bizutée Pour t'inscrire au bizutage, rendez vous ici. Tu as dorénavant accès au flood privé de ta confrérie, n'hésite pas à y aller pour encore plus de folies ! :otarie:
Maintenant, tu peux vraiment dire que tu es l'un des notres! (te gêne pas pour boire ton verre, comme les autres ) Ça veut dire que ça y est! Tu peux rp! Mais d'abord, on te conseille d'ajouter ton avatar au bottin. Après, tu pourras créer ta fiche de liens et faire plein de demandes, comme avoir un toit au dessus de ta tête, ou alors un moyen de gagner ta vie et si t'es élève, tu peux même rejoindre un club! Et surtout, pense à te renseigner à propos du bizutage. C'est pas géant ça? Si tu cherches des liens spécifiques, tu peux aller dans la linksbox, et même créer ton propre scénario! Tu peux aussi créer ton téléphone, ton ask ou alors ton instagram. Enfin, si tu te sens perdu, n'hésite pas à te faire parrainer. AMUSE TOI BIEN ICI, PELO!