"Delta" ce mot me vient à la bouche en regardant les confréries. Je sens que c'est celle qui me va le mieux. Mes parents sont des artistes purs... Peintre et musicien, ils ont voulut  me donner cette âme de bohème, un peu hippie. Malgré que le dessin et la musique se voient ne pas être mes passions, j'ai commencée à écrire et je n'ai pas arrêté... Pas un seul jour..  Pas une seule heures. Dans ma tête , sur le papier, sur le bois, sur le sable ... Partout. Je suis poète et écrivaine ... Les mots me viennent naturelle dans mon corps et m'envahissent jusqu'à me à l'intérieur. C'est la que je sens qu'il faut que je les marques ... Pour marquer le temps, l'esprit... Pour me rappeler du moment ou je les ai eu. Delta c'est les artiste.. Les organisateurs des événements de l'université . C'est eux qui font la vie de ce campus et ça le plait. J'aime aider...  J'aime beaucoup organiser... J'adore créer. Je ne vois pas d'autres confréries que celle là... Peut-être lamba ? Non..  Vraiment je n'en vois pas d'autres...

Je suis comme une graine qui a été semée dans le bon champ. Le hasard à fait que je naisse en France, de deux parents les plus formidables que je puisse avoir. Je me souviens de ces champs à perte de vue où je jouais souvent, de cette petite maison où nous habitions., de cette joie de vivre que j'avais et que j'ai toujours. Cette tendre insouciance que j'avais. Des rires, des larmes, des sourires que nous avions avec mes parents ... Ma petite enfance a été la plus belle ... Celle dont tout le monde rêve. Avec des parents aimant qui te suivent pas à pas sur le chemin de la vie. Qui te font découvrir leurs passions, leurs pensées sans t'obliger à les suivre. Nous étions tellement bien. Les pique-niques, les promenades, les excursions en montagne, à la mer, à la ville. On me remplissait de belles choses. Jamais on a parlé de la guerre, des insultes, de la colère, des catastrophes naturelles... Des choses qui font mal et qui nous angoisse. Ma mère a voulut m'éduquer elle même laissant un peu de sa vie d'artiste de côté. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû. Peut-être que si ils ne m'avaient pas autant couvé je serais sortit de l'enfance plus facilement, j'aurais découvert la vie avec un grand V plus vite. C'est trop tard maintenant, on ne plus repasser en arrière pour tester d'autres solutions. C'est fait et je les remercie quand même pour cette enfance merveilleuse qui même si elle n'aurait pas dû être aussi longue à été magique...

"Maintenant, tu vas aller au collège" J'avais quatorze ans quand ils ont décidé de m'inscrire dans le collège de la ville la plus proche. Ils m'ont jeté dans la cour des grands comme quand on jette un enfant dans la piscine pour qu'il apprenne à nager. Au début tu es paniqué et tu demandes une bouée de sauvetage. J'ai eu comme vous pouvez l'imaginer, les moqueries, les insultes, les bousculades car j'étais différente ... solitaire. Je ne m'habillais pas comme tout le monde ... Je ne pensait pas comme tout le monde et au début c'est dur... Tu souffres , tu pleures, tu cris. Tu as besoin de l'aide de tes parents mais ils ne sont pas là. Tu dois te débrouiller toute seule, comme une grande et apprendre à vivre car il est hors de question de te plaindre à tes parents. Je me suis rapidement fait à la situation ... Ce dont je suis fière et qui me reste de cette période c'est le fait de ne pas m'être fait avoir. Les autres personnes n'ont pas réussit à changer celle que j'étais ... Je suis restée moi même jusqu'au bout. Même à la fin du collège je m'étais fait deux amis, Lise et Patricia qui malheureusement mangeait chez elles et je me retrouvait seule à recréation. Seule dans ma bulle écoutant de la musique, lisant un livre ou écrivant dans mon carnet ... Faisant l'indifférente quand quelqu'un me lançait une critique. J'ai oublié de dire que j'étais brillante. J'excellais dans toutes les matières, j'étais la chouchoute des professeurs qui me défendaient. Je leur en serais redevable à vie si les punitions et autre d'actions n'avaient fait qu'empirer mon cas au près des élèves qui me traitaient d'intellote, paumée de la vie, sans amis. Ce fut l'enfer à l'école et le paradis de retrouver mes parents à la sorti de l'école mais tout ça c'est du passé... Je ne veux plus y penser.

Ce fut l'été de mes 15 ans, le collège me fermait ses portes et le lycée me tendait les bras grand ouvert. Je redoutais tout et rien. J'avais peur que le lycée soit la même chose que le collège. Je n'en pouvais plus de cette vie. D'être traitée différemment des autres, d'entendre des insultes à mon sujet, d'être solitaire. J'en avait marre d'être toujours avec mes parents. Je voulais avoir des amis, des vrais. J'en avait marre d'être la petite fille sage comme une image qui faisait le bonheur de ses parents. Je voulais plaire à d'autres personnes qu'à eux. Ce qui m'arrivait était ce que mes parents avaient redouté pensant que j'étais trop différente des autres pour passer pas cette phase là... Celle de l'adolescence. Ce fit aussi brutal pour eux que pour moi. Des tensions palpables commencèrent à se faire sentir. Des disputes éclatèrent et ça se finissait moi quittant la maison pour me réfugier dans un coin du jardin et mes parents impuissants â la table de la cuisine les larmes aux yeux. C'est pendant une de ces disputes que je l'ai rencontré. Il se tenait au bord de la petite rivière près de chez moi. Torse nu, il m'a sourit dès qu'il m 'a aperçu et m'a fait signe de se joindre à lui. À la fois curieuse et attirée par cet inconnu, je me suis avancée vers lui. "Sébastien , mes parents, ma sœur et moi venons d'emménager juste à côté " dit-il toujours le sourire aux lèvres. J'ai hoché la tête et notre histoire à commencé. Baignade dans la rivière, pique-niques dans les champs, bavardages par téléphone et dans l'herbe fraîche, rires, bousculades. Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort. Quelque chose qui te fait pousser des ailes. Qui enivre ton corps, qui te fait sourire à chaque heures et qui fait pétiller des yeux. Chez mes parents rien n'avait changé. "Mais où tu vas ?""Avec qui tu passes tes journées ? "Qu'est que tu fais cette après-midi?" Leurs questions m'énervaient et à force je ne leur répondit plus. Je me souviens encore très bien de notre premier baisée. C'était une semaine après notre rencontre. Sebastien avait organisé une grande excursion dans un bois pas très loin de notre village. Au bout d'une heure de marche nous sommes arrivés dans une clairière. Fruit, fromage, jambon, chips et pleins d'autres choses encore avaient été étalés sur une nappe à carreaux rouges. C'est là que ces lèvres ont formé le mot "Je t'aime" et qu'elles ont touché les miennes. Tout étais calme, le vent soufflait à peine, les oiseaux s'étaient tus. Nous nous sommes allongés sur l'herbe. Embrassades et rires furent les activités de notre après-midi de rêve. Ces souvenirs restent gravé à jamais dans ma mémoire.

"Chérie, nous partons en Amérique "! À peine ais-je découvert le premier amours mes parents ont vu la possibilité de quitter la France pour les États-unis. Tout le monde aurait été fou de joie de partir vers l'Amérique. Ce continent qui reflète l'espoir d'une nouvelle vie, du succès. Mais moi, je ne voulais pas. Je ne voulais pas dire au revoir à la France, à mon village, à ma maison, ... Je ne voulais pas dire au revoir à mon enfance ... À mon amour qui était une bouffée d'air dans tout ces changements. Malgré toutes mes supplications, nous sommes parti du sol français pour celui du continent Américain. Le cœur en miette, j'ai pris une nouvelle vie dans l'Ohio. C'est là que j'ai fait mes années de Lycée . Moi qui m'attendait à être malheureuse, je fus étonnamment surprise. Je me fis des amis. Mes parents furent occupés par-ci par-là. L'écriture ne m'avait pas quittée et je devins la présidente du journal du Lycée et du club d'écriture pendant toute ma scolarité. Je testa la cigarette, je sécha quelques cours mais rien de très méchant. Je sortis avec quelques garçons mais ce fut des histoires d'un soir, d'une semaine voir d'un mois. J'eu étonnamment de bonnes notes et eu mon diplôme de fin d'année avec succès comme on pouvait s'y attendre. Les États-unis furent une résurrection pour moi. La personne que j'allais devenir en restant en France s'était volatilisée en débarquant ici, sous le ciel américain. J'avais encore mûri, pris en indépendance et en tact. C'était un soulagement pour mes parents tout comme pour moi . J'avais l'ambitions en quittant le lycée d'aller étudier à New York, à Yale précisément pour étudiez l'écriture et devenir ensuite écrivain. Malheureusement ce n'était pas celle de mes parents qui décrétèrent que j'étais encore trop jeune pour m'installer seule avec des collocs à New York. Sans demander mon avis, Ils décidèrent de me mettre dans l'université prestigieuse de mon état...

Je suis contente que tu sois là garance

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