Qu’est-ce qu'il ne fallait pas faire pour faire partie d’une confrérie, mais tout cela en valait la peine et j’allais pouvoir m’éclater. Je ne connaissais pas forcément l’homme qui m’accompagnait, mais il était plutôt sympathique. Je m’étais levé tôt ce matin, j’avais retrouvé le chiot au bout de mes pieds. Je lui avais déposé un petit bisou sur le front enfin sur la tête quoi. J’avais enfilé des fringues et j’étais tombée sur mes anciennes vans qui n’étaient que des chaussures trouées. J’aurais dû les mettre à la poubelle la semaine dernière, mais elles étaient si importantes à mes yeux, que je n’arrivais pas à m’en séparer. Et après tout, j’allais faire de la peinture donc jpouvais les mettre non ? Ce n’était pas comme si c’était un trou de dix centimètres, à vrai il y en avait plusieurs, mais ça faisait un style. Une fois habillé d’un short et un d’un top, j’avais pris mon sac et mes affaires habituels et je grimpai rapidement dans la voiture. Je roulais rapidement de peur d’être en retard pour mon rendez-vous, au final en moins de quinze minutes j’étais garée devant le campus. J’avais traversé rapidement celui-ci, il n’y avait personne à part moi. Je montais les escaliers pour accéder à la confrérie des gammas. Heureusement que Noe m’avait passé toutes les clés sauf celles des chambres… Catastrophe, mais je savais comment forcer une serrure, en moins de deux minutes, le tour était joué. Un sourire sur mes lèvres en voyant le jeune homme avec les pots de peinture. Un compliment ? Cela ne faisait pas de mal, je laissais glisser entre mes lèvres « J’ai l’habitude à force… » Je me tournais en regardant la chambre, un dictionnaire trainait sur le lit. En effet, elles en avaient fort besoin, elles n’avaient rien dans la tête ces meufs. Il m’avait tendu un pinceau plein de peinture. Je scrutais le mur, et d’un seul coup j’appuyais doucement le pinceau contre le mur pour y écrire : OMEGA VRAINCRA. Je me tournais vers Jude, tout amusée « C’est beautiful. » Alors que j’allais tremper mon pinceau dans le pot de peinture, je reculai un peu trop marchant sur le dentifrice qui explosa d’un seul coup. Éclaboussant tout le mur de dentifrice. Je ne disais plus rien, je me retenais de rire et d’un seul coup j’explosai de rire.