Je pense que September serait le mieux chez les Gamma. C'est quelqu'un de très féminin qui aime la mode, sans pour autant se faire voir comme une pimbêche hyper friquée. De plus elle est très loyale, valeur très importante de cette sororité.  Vous avez du voir qu'elle était bi, cependant elle garde une préférence pour les filles, ainsi, la mettre chez les gamma serait un véritable cadeau de noël !

Sinon pourquoi chez les Alphas ? Car Sept est plutôt sportive et aime courir tous les matins. Elle est aussi du genre à ne jamais abandonner et a un bon esprit d'équipe, ce qui reste important pour une confrérie sportive.  

Ma vie n'est pas du genre trépidante, mais les derniers événements qui me restent en mémoire m'empêche de dormir sur mes deux oreilles. Le deuil. Un mot qui implique une ouverture d'esprit et une envie de passer à autre chose. C'est aussi en général à ce moment que l'on se pardonne de ne pas avoir été là, de ne pas avoir pu dire certaines choses à la personne qu'on aimait. Personnellement, ces mots me sont inconnus et je pense ne pas mériter le pardon, car tout est de ma faute. Commençons par le commencement. Au départ, nous étions plutôt une belle famille, avec des disputes comme dans toutes les autres mais nous nous aimions très fort. Mes parents étaient de ceux qui s'aimaient et qu'on jalousait bien entendu pour tout le bonheur qu'ils affichaient au monde entier. De cette amour, deux petites filles sont nées, deux belles jumelles : ma sœur Lily et moi.

Nous étions physiquement identiques mais nos caractères étaient très différents. J'étais plutôt pleine de vie alors qu'elle était calme et réfléchie. Cependant, nous nous entendions très bien et ne faisions rarement quelque chose sans que l'autre soit présente. « Fusionnelle ». Je pense que je pourrais qualifier notre relation comme cela. On avait pas forcément besoin de se parler, il suffisait qu'on se croise des yeux pour partir en fou rire qui ne finissait plus. Nos parents disaient qu'on était comme les deux doigts de la main, ne se quittant plus hormis pour aller aux toilettes. Nous avions l'habitude de construire des cabanes à deux pas de chez nous, notre maison étant proche de la forêt. J'aimais ces moments là car nous nous imaginions toute sorte de jeux, plus rien d'autre n'existait. Mes parents n'étaient pas trop pour qu'on aille aussi loin de la maison mais étant plutôt de nature parents poules, ils finirent par nous laisser tranquille. Nous grandîmes sans pour autant arrêter de jouer dans notre refuge mais la chose qui devait arriver, arriva. Ma sœur monta dans la cabane, prenant soin de ne pas casser les branches qui nous servaient d'échelle. Nous étions déjà tombés plusieurs fois, c'est pourquoi notre père nous avait aidé à solidifier le tout avec quelques rondins. Alors qu'elle voulu redescendre pour m'aider à ramasser du bois, une branche se brisa sous son poids et toute la cabane s'écroula en quelques secondes. Je couru pour lui venir en aide mais les rondins qui se trouvaient sur elle était bien trop lourds. Je criais à l'aide, tentais comme je pouvais du haut de mes huit ans de soulever le bois qui retenait ma sœur prisonnière mais la maison était bien trop loin. Personne ne m'entendait. Mes yeux s'embrouillèrent, je criais à nouveau, espérant de tout mon cœur que quelqu'un nous viendrait en aide. J'avais tellement peur et je sentais que le lien qui me reliait à ma sœur venait de se briser. Après des minutes de cris et de pleurs je perdis connaissance. Je ne me souviens de rien après ça hormis la douleur apparente de mes parents, leur lent déchirement. Ils divorcèrent quelques mois plus tard et mon père ne demanda même pas ma garde, allez savoir pourquoi.

Je n'eus plus de nouvelles de lui et alors que je pensais n'avoir perdu qu'une sœur, la moitié de ma famille était comme morte en même temps. Je grandis avec, qu'est ce que vous voulez que je vous dise... Ma mère ne m'a jamais laissé tombé et m'a toujours encouragé dans mes choix. Aujourd'hui je suis en seconde année à la fac et j'essaye de tout oublier comme je le peux. Mais le pardon, je ne connaîtrais jamais, ni cette sensation que l'on peut ressentir lorsque la culpabilité quitte son nid.

La pauvre. Désolée, je t'envoie pas chez ton premier choix, mais bon, les Gammas vont être blindées alors. Et puis, y'a de jolies filles aussi chez les Alphas (si ça t'embête vraiment, mpotte moi).

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