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 Anything could happen (Babe)

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T. Blue Abberline
T. Blue Abberline
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DATE D'INSCRIPTION : 22/07/2014
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Message(#) Sujet: Anything could happen (Babe) Anything could happen (Babe) EmptySam 16 Aoû - 20:38

Anything could happen
Blue & Babe



J’étais censé être en cours mais, l’envie d’aller voir ailleurs avait encore une fois était plus forte. De toute manière, les profs étaient blasés. Je suis sûr que la moitié ne croyait même pas à mes excuses. En même temps, elles étaient fausses, enfin qu’importe. J’avais passé l’après-midi à glander et mes pas m’avaient mené jusqu’à la fête foraine. Pourquoi ? Je n’en savais rien, toujours est-il que je n’avais pas bougé de la place depuis un bon quart d’heure. Mes doigts me démangeant subitement alors que je sentais mon portable dans ma poche. D’un coup comme si je venais de sortir d’un micro-sommeil, je dégainais l’appareil et tapa à la vitesse de la lumière. « C’est moi, inutile de te préciser qui. Je sais que t’effaceras jamais mon numéro. Bref, lâche l’abruti qui te sert de passe-temps pour l’après-midi et viens me rejoindre. Je suis à la fête foraine.» Je ne relisais pas mon message, il n’y avait rien à changer. Babe était habitué depuis le temps. Je cliquai sur envoyer et attendis la confirmation qu’elle l’avait bien reçu. De toute façon, si jamais elle ne se montrait pas, la blonde savait parfaitement que j’irai la chercher. Les refus n’étaient pas tolérés chez moi. J’entendais les gens crier du haut d’une montagne russe et un fin sourire se dessina sur mon visage. J’allais rarement à la foire avec mes grands-parents quand j’étais gamin, pourtant j’adorais ça. J’étais bien décidé à rattraper le temps perdu, maintenant que j’étais à l’université. Je jetai un coup d’œil à mon téléphone. Elle avait du retard… Bon, d’accord, je lui avais pas donné d’heure mais, là encore, c’était inutile. Elle connaissait mon impatience caractérisée. Et puis, je vis sa silhouette se découper au détour d’une rue forçant mon cœur à faire un bond que je balayais d’un revers de main. Encore une fois, Jagger était canon. Même avec un sac poubelle, elle ferait toujours autant tourner les têtes. Je vis un type la suivre du regard. Un regard que je n’aimais vraiment pas. La preuve, les jointures de mes doigts avaient blanchi à force de serrer les poings. La jeune femme arriva à ma hauteur alors qu’un masque d’indifférence avait pris possession de mes traits. « T’as pris ton temps, dis donc… Il était si pot de colle ce mec ? Et dire qu’il y a encore des naïfs qui pensent qu’ils arriveront à te faire tomber dans leurs bras. Tu n’as pas encore fait le coup de une Jagger est inaccessible, un truc du style ? » Non, je n’étais pas odieux, juste normal et peut-être légèrement énervé. Essentiellement à cause de ce porc qui continuait à reluquer Babe. Sans lui demander quoique ce soit, j’enlaçais la jeune femme tout en ne quittant pas des yeux ce mec qui semblait voir en ma copine une sorte de gâteau particulièrement appétissant. Il détourna le regard et reporta son attention sur un groupe de quatre filles qui passaient devant lui. Désespérant. « Il y avait une mocheté qui te regardait comme si tu étais un sapin de Noël ou un gâteau au chocolat… Bref, je suis sûr qu’il t’aurait embarqué avec lui. Sinon, ça te dis un tour de montagne russes ? Elles ont l’air plutôt cool, celle-là. J’suis sûr que tu vas hurler à t’en casser la voix mais, c’est qu’un détail. » Provoc’, uniquement de la provocation. Babe, crier ? C’est improbable si vous voulez mon avis.
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Message(#) Sujet: Re: Anything could happen (Babe) Anything could happen (Babe) EmptySam 16 Aoû - 22:13

BB

Ô, I Love you So..
T’es assise sur le canapé, devant ce monstre que tu détestes tant, ton regard vole un peu partout et ne se pose point sur cet être que tu haïs tant. Il te criait dessus et tu restais stoïque. Il t’avait battu et il continue à essayer de jouer le rôle du père inquiet. Chose qu’il était loin d’être. Tu craques tes doigts, tu joues avec eux pour faire passer le temps qui te parait interminable. Tu regardes tes mains, tu joues avec tes ongles avant que ton portable ne vibra, déposé sur tes genoux, il te suffit d’un simple coup d’œil pour lire le message et savoir que ce n’était autre que Blue. Tu souriais bêtement alors qu’un horrible cris te fit sursauter, démontrant la rage de ton père. « Regarde-moi quand je te parle ! C’est qui ? Encore l’autre ? » Tu lèves soudainement ton regard sur lui. Dégoûtant monstre était-il… Tu le détestes. Tu le maudis. Tu l’insultes. En silence. « L’autre a un prénom… Papa. » Tu appuyais sur ce mot « papa », douce ironie quand tu nous tiens, tu lui démontres à ta manière que tu ne le considères que comme un con. Comme tous ces cons sur terre. Des cons qui ne sont qu’autre que des cons. Rien d’autre. Jamais ils ne réussiront à être quelque chose d’autre. Il parle, il parle, et dans une peur inestimable, tu oses te lever, le laisser, planté, là. Tu n’entends plus sa voix grave, tu as peur quand tu marches en direction de la porte, tu as peur qu’il vienne, et que ce cauchemar recommence. Tu retenais ton souffle à chaque pas. Tu as peur de lui. Pour une fois que tu as peur d’un con. Tu prends les clés de la voiture et tu sors. Une fois la porte refermée, tu cours à la voiture, tu claques la porte et tu trembles, tu essaies de démarrer au plus vite et tu fixes la porte d’entrée. Ta main tremble. Ton cœur tremble. Ta voiture démarre et tu appuies de toutes tes forces sur l’accélérateur. Tu finis par le relâcher, petit à petit que tu t’éloignes de la maison. Tu arrives devant le portail de la fête foraine, tu te gares et tu finis par lâcher un long soupir, tu essayes de reprendre ta respiration, ton rythme cardiaque, ton calme. Tu sors de la voiture et tu rentres. Tu marches. Tu vois sa silhouette au loin et un sourire idiot s’afficha inconsciemment sur tes lèvres. Tu ne le quittes pas du regard et tu sens ton cœur sourire. Tu arrivas enfin à sa hauteur et il n’avait pas bien l’air content. Ton sourire disparut et un frisson traversa ton corps. Coucher avec ton père ? La pire et sale chose que tu puisses faire. Tu lèves ton regard en soupirant. « Si seulement je pouvais faire le coup d’une Jagger est inaccessible, j’aurais pas failli rouler sur un chat… » Tu n’allais pas lui dire. Tu n’allais rien lui dire de toute manière. Il détestait assez ton père pour que tu lui dises la moindre chose. Un coup de couteau dans le cœur… Il te prit dans ses bras. Tu ne comprenais pas vraiment sur le coup avant que ses paroles vinrent tout t’expliquer. Possessif était-il. Tu souris malgré toi et tu l’enlaçais à ton tour, tes mains sur son dos, tu lui caressais ce dernier pour le rassurer. « Je suis aussi moche qu’un sapin de noël alors ? Bah, écoute, si tu me promets de ne pas gerber, tentons alors. » Ce fut dans un murmure joyeux que tu prononçais cette phrase qui marqua la fin d’une si belle étreinte, tu le regardes en lui souriant avant qu’une de tes mains ne glissa dans la sienne. Vous vous approchiez des montagnes russes alors que tu regardais les alentours. Tel un enfant émerveillé par des lieux très familiers. « Dis ? Tu m’achèteras une peluche et une barbe à papa ? Oh… My….» Tu changes de direction et tu te diriges vers un manège. La maison hantée. « On mourra ensemble, au pire. » Tu avais tellement de choses à faire avant de mourir, mais si c’était pour mourir avec lui, tu ne diras non. Tu rentres avec Blue, main dans la main, tu la serres un peu pour ne pas le perdre et vous vous retrouviez plongé dans le noir. Quelques lumières rouges fusèrent, censées faire peur mais le claquement subite de la porte que tu avais laissée ouverte derrière vous te fit bizarrement sursauter et tu broyais pour la même occasion la pauvre main de Blue. Pauvre de lui. Tu n’étais pas une froussarde mais tu ne raffolais pas non plus de ces bruits et de ces voix. Tu entends un cri strident et tu déglutissais péniblement, te tenant près de Blue, n’osant pas vraiment bouger. « Blue ? On bouge ou tu comptes rester planté là ? »
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Message(#) Sujet: [color=#3399ff] Anything could happen (Babe) EmptyMar 19 Aoû - 23:16

Anything could happen
Blue & Babe



Je savais que j’étais possessif avec mes proches mais, c’était encore pire avec Babe. Je ne supportais pas de voir de parfaits inconnus la regarder avec une lueur séductrice ou envieuse. L’idée qu’elle embrasse un type me révulsait à un point incroyable. C’était presque pathologique. J’avais conscience d’avoir un problème mais, je ne faisais rien pour arranger mon attitude envers la blonde. C’était dans ma personnalité, rien de plus. Et puis, si ça la dérangeait à ce point, elle m’aurait rejeté au lieu de répondre à mon étreinte, n’est-ce pas ? J’esquissai un sourire que mon amie ne vit pas quand elle m’annonça qu’elle était aussi moche qu’un sapin de Noël. « Alors, t’es le moins moche des sapins de Noël si tu préfères. » C’était un compliment. Je vous assure. « Et de toi à moi, on sait très bien que si quelqu’un tombe malade dans les montagnes russes, ce sera toi. Je ne suis pas fragile. Tu pourras jamais jouer les infirmières avec moi alors que je sais que tu en crèves d’envie. » Provocation encore et toujours. C’était vraiment mon moteur. Je la laissais m’entraîner à travers la fête foraine alors que je l’écoutais me parler de barbe à papa et de peluche. Babe venait de retomber en enfance. Avec n’importe quelle fille, je l’aurais fait redescendre sur terre mais, pas l’Oméga. C’était impossible. Cette fille pouvait me faire faire n’importe quoi. Comme me pousser à la protéger et me faire tabasser par cinq armoires à glace. Je m’en rappelle encore malgré les années qui passent. « Je te gagnerais une super peluche de cinq mètres si tu veux. Tu pourras t’en servir comme punching-ball les jours où tu auras envie de m’étriper comme ça. Pratique, non ? Ça m’évitera de te jeter des horreurs au visage sous l’impulsion de la colère. On sera tous les deux gagnants… » J’allais me diriger vers les montagnes russes quand je sentis Jagger me tirer par le bras. « Hey, c’est pas le bon chemin. T’es si nulle que ça en orientation ? Le manège, il est en face. » J’essayai de la mener dans la bonne direction mais rien à faire. Je levai la tête vers l’attraction qu’elle ne quittait pas des yeux. Une maison hantée. « T’as pas fait ton testament, je parie ? Parce que sinon, j’aimerais bien la moitié de ta fortune. Ce serait sympa. » En plus, ça aiderait mes grands-parents tout ce fric. Comme quoi, j’étais généreux parfois. La porte claquait derrière nous alors qu’on avançait dans les dédales de la maison hantée. Le truc censé effrayer la moitié des personnes à l’intérieur. Je demandai à voir. Pour le moment, la seule chose que je ressentais c’était ma main qui se faisait écraser par Babe. Gosh, c’était possible d’avoir autant de force d’un seul coup ? Un cri strident se fit entendre. « Bordel, Jagger, les zombies n’existent pas. Du moins, pas encore, tu ne vas pas te faire bouffer. Allez, let’s go ! T’as voulu tester la maison hantée, on y va. » Je passais devant elle comme le chevalier servant que je n’étais pas. Deux minutes plus tard, je manquais de trébucher sur un truc qui traîner dans le coin. Une main. C’était une main enterré dans le sol. Je partis me cacher un peu plus loin dans la maison avant de revenir discrètement derrière Babe qui semblait me chercher du regard. « Bouh ! » Un rire me secoua quand je la vis sursauter de quelques centimètres. « Désolé, c’était trop tentant » m’excusai-je entre deux éclats de rires. Des courants d’airs passèrent entre nous et je profitais de cette occasion pour me rapprocher de la blonde. « Tu dois avoir froid alors avant que tu le réclames, je te sers de chauffage. » annonçai-je avant de l’embrasser dans le cou. Une pulsion. Ce n’était pas la première fois que je le faisais.
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Message(#) Sujet: Re: Anything could happen (Babe) Anything could happen (Babe) EmptyMer 20 Aoû - 9:11

Tu l'adorais, ton petit bout d'homme, aussi con pouvait-il être qu'égoïste, tu t'en balances, tu l'adorais tout de même. Même s'il n'était pas le mec qui savait le plus faire de compliment, il était comme ça et bizarrement, tu l'aimes quand même. Tu lâches un rire quand il te parle de vouloir jouer les infirmières. Tu lâches un rire, amusée. Haussant les épaules pour la même occasion, tu lui répondis : Ça ne me dérange pas de tomber malade dans les montagnes russes, au moins comme ça, c'est toi qui jouerait les docteurs. C'est encore plus sexy quand c'est toi. Pour une fois que je t'aurais pour moi toute seule... Tu lui offris un magnifique sourire, accompagné d'un de tes plus beau regard de biche. C'est alors que vous vous preniez la main, vous dirigeant vers ces fameuses montagnes russes. Tu voulais une barbe à papa et une peluche, -tu aurais pu demander une berlingot mais si tu finis par avoir les deux, c'était déjà un grand pas- t'étais retombée d'un coup en enfance et ce voile de fille que tu n'es pas tomba une nouvelle fois, à cause de la présence de ce brun et des lieux, dévoilant ton vrai toi. Fragile, doux, tendre... Rêveur. Blue partit dans un délire avec cette peluche et tu ne lui répondis point, te contentant de lui caresser le revers de sa main à l'aide de ton pouce alors que tu ne laissais sa main glisser de la tienne. Vous étiez beaux ensemble, on aurait cru que ce n'était qu'un rendez-vous en amoureux qui allait se finir à la grande roue, mais non, tu ne vivais pas dans le monde des licornes et le danger t'attirait plus que tout. Tu changeais très vite de chemin, t'orientant totalement à l'opposé du manège des montagnes russes. Tu entendais Blue essayant de te raisonner, mais rien n'y fait, tu continuais de le tirer derrière toi et il ne résistait pas bien longtemps pour te suivre. Il n'avait jamais résisté à tes demandes, ni à toi d'ailleurs, tu avais toujours fini par remporter la bataille et c'était bien dommage que tu ne t'en rendais pas compte. Il te sortit une histoire de testament qui avait stoppé tes pas brusquement. Tu te retournais vers le beau brun, sourire en coin. Je croyais que tu me connaissais mieux, Blue. Prends toute la fortune, quand tu veux. Disais-tu sourire aux lèvres, lui déposant un petit bisou sur la joue avant de te diriger vers le manège imposant qui s'offrait à vous. La maison hantée. Une fois dedans, la porte se refermait brusquement, provoquant chez toi un sursaut et le cri strident en écho était la cause du broyage de main que tu étais entrain de pratiquer sur le beau brun à tes côtés, qui ne manquait pas une seconde pour faire la remarque. Te rassurant qu'il n'y avait pas de zombies et essayant de te faire avancer. Tel un véritable homme qui fait preuve d'acte chevaleresque, il vint devant toi, te guidant cette maison avant que vos mains ne se détachèrent au moment où ce dernier trébucha. Perdue et déboussolée, tu fronçais les sourcils, comme si ça pouvait t'aider à voir mieux dans ce noir éclairé par de simple petites et faibles lumières rouges. Blue ? Tu t'es fait mal ? tu n'eus même pas le temps de t'inquiéter plus que voici un nouveau sursaut qui te prit, t'éloignant de Blue qui avait pris un malin plaisir à te faire peur. Ton coeur battant la chamade, tu prenais ton visage entre tes mains, reprenant tes esprits alors qu'il n'arrêtait de rire. Connard... chuchotais-tu avant de lever ton regard vers lui. Imagine si mon coeur a arrêté de battre... Tu n'eus le temps de finir ta phrase qui se trouvai emportée par le courant d'air qui passai que Blue prit la parole, voulant te servir de chauffage avant de s'approcher de toi, te déposant un bisou au cou, chose qui te fit bêtement sourire, tu aimais ces moments avec ton Blue, tu les adorais. Même s'il le faisait si souvent, tu avais l'impression que le contact de ses lèvres avec ta peau n'était qu'une première, alors, à chaque fois, c'est un frisson de bonheur qui traversait ton corps. Tu profitais de ce moment de douceur, lui caressant du bout de tes doigts ses cheveux et fermant les yeux, ton coeur battant bien fort, enivré par le parfum du beau brun. Alors que tu t'apprêtais à le prendre contre toi, un genre de... D'homme déguisé te sauta dessus, par simple réflexe félin, ta mains bougea brusquement en un mouvement brusque, griffant l'homme avant que tu ne sursautes à la secondes qui suit, tel un chat électrifié. Alors que tu entendais cet homme rire, tu commençais à te dire si tu n'étais pas plutôt dans une maison ou chaque homme était un passionnée du sadomasochisme... Mettant ta main sur ta bouche quelques secondes après. Tu regardais Blue, l'air terrifiée. Il n'y a pas de sortie de secours quelque part ? Je crois que mon coeur ne va pas tarder à lâcher. Disais-tu, encore effrayée avant que tu ne te mettes à tourner, tombant sur une pseudo issue qui s'avérait être plutôt un piège. Des gouttes d'eau du plafond venait retrouver refuge dans cette flaque rouge. Rouge... Rouge... Du sang : Tu crias. Tu te plaquais violemment contre le mur, alors que ton regard ne voulait quitter ce liquide qui n'était autre que ta pire phobie. Tu te cachais le regard avec tes mains tremblantes, le seul mot qui arrivait à sortir n'était autre qu'un sorte d'appel en détresse. Blue... Appelais-tu d'une voix chevrotante. Ces hommes, travaillant dans ce manège pour faire peur vinrent te tripoter alors que tu étais déjà en pleine prise de panique. Tu étais au bord de ta vie après cette horreur que tu venais de voir et tu n'avais besoin que des bras et de la présence de ton Blue. Sauf que la présence de ces hommes avait suffit pour te sortir de cet état et te mettre dans un autre. L'ennui et la colère mélangée. Alors que tu les poussais, griffant certains au passage, tu te blottissais dans les bras de Blue, reprenant tes esprits avant de lui mettre quelques coups au torse. Putain je te déteste, j'aurais jamais du te rejoindre. Disais-tu sur le coup de la peur. Le sang était ta phobie number one, il t'était impossible de rester de marbre face à ce liquide rouge qui t'avait toujours terrifié. Tu poussais a lié sur le côté alors que tu pris un couloir peu rassurant. En marchant, tu commençais à reprendre petit à petit tes esprits et regretter ce que tu venais de dire. Sauf que par malchance, tu avais pénétré dans une pièce, ayant la tête ailleurs. La porte se referma et tu te retrouvais coincée au milieu de statuette bien effrayante. Tu essayais d'ouvrir la porte mais tu étais bel et bien coincée. Blue ! C'est vraiment pas drôle ... Ouvre... tu essayais de trouver une sortie mais tu n'étais autre que coincée. Tu commençais à tout essayer, frapper contre la porte voir même essayer de la défoncer mais ton physique ne te permettait une telle chose, alors, tu perdis tout espoir et te laissais glisser contre le mur, épuisée, effrayée. Ouvrez-moi cette putain de porte, j'étouffe... Vraiment. Elle n'était pas du tout aérée et tu commençais à voir flou, l'air se faisant de moins en moins présent et la chaleur augmentant. Tu aurais bien aimé crever d'une toute autre manière que celle-ci, au moins, tu aurais bien aimé crever après avoir avoué à Blue que tu l'aimais à en crever. La première et dernière fois que tu te confie à quelqu'un, tu serais bien contente que cette personne ne soit autre que la plus chère à tes yeux. Blue. Je vous en supplie espèce de crevards, ouvrez-moi cette porte.
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