Geek is the new chic, don't you see ? Je suis un geek, un nerds, la bête noire qu'on aime se moquer. Je suis toujours soit sur mon ordinateur portable, ma tablette ou mon téléphone. Je suis de la génération toujours connecté. Je m'en fiche si on peut se moquer. J'ai toujours assumé d'avoir un QI bien plus important que les gros muscles ou les blondes peroxydés. Moi, je ferais des découvertes majeures dans les maladies orphelines alors qu'ils tenteront de sauver leurs sixièmes mariages ou sortiront de leurs dixièmes désintox. Je n'ai jamais eu le besoin d'être populaire ou d'être aimé. Je ne suis pourtant pas associable. Il y a des gens bien aussi dans les autres confréries. Je suis plutôt du genre à me faire des amis facilement. Il faut dire que c'est toujours mieux d'avoir une tête bien remplie pour faire ses devoirs. Je le prends pas mal. On pense me manipuler. Je suis loin d'être idiot. Je sais me faire payer ou si le garçon me plait, je sais comment le faire payer...Quoi ? Un peu garce ? Maybe... Je dois l'être, un tout petit. Il est vrai que les beaux garçons me font tourner la tête. Le pauvre Sevan doit en avoir marre des allés et venues. Heureusement, grâce à moi, quand il a un soucis informatique, il sait vers qui se tourner.  

Je regardais l'étalage des jouets avec des yeux pleins d'étoiles. Du haut de mes six ans, les peluches semblaient m'appeler. Ma main encore minuscule se tendit vers un, puis un deuxième. Mes bras trop petits pour les contenir alors mes deux proies jonchaient à présent le sol. Ma mère s'agenouilla avec se magnifique sourire qui me rendait si heureux. J'avais encore l'âge où tout était mignon et toutes mes bêtises une aventure. « Tu ne peux en choisir qu'un, mon chéri. » Incompréhension dans mon regard d'enfant. Impossible de choisir. Je voulais ces deux peluches. « Mais...Je veux les deux... » Ma mère passa ses doigts dans mes cheveux et déposa un baiser sur mon front. « C'est la vie mon grand. Il faut choisir. » « C'est nul de devoir choisir ! » Ma mère explosa de rire. Peut-être touchée par mon innocence ? Sans comprendre, que toute ma vie, ou plutôt dans mes amours, je voudrais toujours ce que ne pourrait avoir.

Je regardais Sevan dormir. Je comptais ses respirations avec amusement. C'était notre dernière nuit ensemble, les cartons avaient remplacés les meubles dans ma chambre. Nous dormions toujours tête-bêche, mais pour cette nuit j'avais brisé cette routine pour déposer ma tête sur son torse. Mes bras prenant délicatement place autour de son torse, car je ne voulais en aucune manière le réveiller et qu'il se sente mal à l'aise. Sevan savait mon inclination pour les hommes et même si mon meilleur ami ne me parlait pas, je savais ce qu'il en était. Cependant, je ne voulais pas le brusquer ou l'effrayer. Je terminais par me blottir contre lui, ressentant sa chaleur et appréciant son parfum. Je me demandais pourquoi je n'avais jamais essayé de l'embrasser. Peut-être car il était comme un frère ? Je ne savais pas. J'aimais tout simplement notre relation, notre amitié. Il était hors de question de briser ce que nous avions. Il allait terriblement me manquer. Ma mère se tenait dans l’embrasure de la porte, même pas choquée un instant par ce rapprochement. Je décidais de me lever délicatement et de la rejoindre dans le couloir. Une fois, loin de Sevan endormi, je fondais dans ses bras. « Je veux pas partir... » Ma mère me serra fort contre elle. « Je sais...Il va te manquer... » « Terriblement... » « Tu lui as dit ? » « Ça va pas ! Cela se dit pas entre mecs, ça ! » Ma mère chassa mes larmes en les embrassant. Elle passa ses mains longuement dans mes cheveux. « Ah, mon petit mec, tu peux pleurer contre ta vieille mère, il n'en saura rien... »  « Merci, Mum... »

Je sautais partout, même pas peigné, même pas entièrement habillé. Solal  peine sortit du lit, ne semblait pas me reconnaitre. C'était aujourd'hui que Sevan arrivait. Il était hors de question que je l’accueille pas à sa descente d'avion. J'allais lui sauter dessus. J'avais tellement de choses à lui montrer, tellement de moments à rattraper. Je terminais d'enfiler mon boxer alors que la voix de Solal m'interpella. « J'aurais besoin de toi ce soir pour un mec lourd. Notre petit deal fonctionne toujours ? Je peux compter sur toi.  » J'offrais mon plus sourire chafouin. « Je ne sais pas. Je t'enverrais un sms. » C'est vrai que moi et Solal nous avions ce petit arrangement. Cela me faisait rire car cela faisait s'arracher les cheveux à notre entourage. Nous n'étions pas ensemble, mais nous aimions le faire croire. C'était notre arrangement pour faire fuir les amoureux et les romantiques. « Il a quoi comme problème celui-ci cette fois ? Un troisième téton ? » Solal leva les yeux au ciel, habitué à taquineries. A nous voir, comme ça, on aurait dit un petit couple, mais ce n'était pas ça. Nous déjà, on sortait pas ensemble le soir, pas de restau ou de ciné main dans la main. Beurk ! Trop sirupeux à notre goût. Nous ne fêtions pas l'anniversaire de l'autre. En faite, nous avions quoi ? Le sexe et cela nous convenait parfaitement. « Dis moi juste si tu peux, mais sinon, je vais pas m'inquiéter.  » Je regardais un instant ma veste sur mes épaules. Je pouffais de rire avant de venir déposer un baiser ses lèvres. « On verra. Tu sais que j'aime te faire mijoter... » Ce fut au tour de Solal d'exploser de rire. « Ouai', c'est clair. C'est à se demander pourquoi je continue à coucher avec toi. » « C'est car que tu ne peux résister à mes petites fesses. » Solal me donna une petite tape sur mon fessier rebondi. « Ouai', cela doit être ça...Allez, casse toi, je t'ai assez vue. Ta tignasse me donne la nausée au matin. »

J'étais prostré sur ce fauteuil d’hôpital. Les visites étaient terminées, mais je n'arrivais pas à quitter cet endroit. J'attendais à l’accueil, loin de sa chambre, je sais ce que j'avais dit, qu'il avait du trop forcé et pas mangé. Cependant, je pouvais pas m'empêcher de sentir dans le fond de mes tripes qu'il avait quelque chose.  « Tu pleures ? »  me demanda Solal. Mais, qu'est ce qu'il faisait là ? Je lui avais simplement envoyé un sms pour reporter notre séance de jambes en l'air.  J'essuyais rapidement d'un revers de manche mes yeux humides. « Non, pourquoi, je pleurerais, cela serait ridicule. Les mecs cela pleurent pas. Tu m'as pris pour une femmelette ? » Solal me comprenait, peut-être plus que je ne pourrais jamais me comprendre. Il savait m'apaiser, calmer mes angoisses et je le détestais pour ça. Il se posa à côté de moi et passa un bras autour de ses épaules. « Allez, viens là, c'est normal de s'inquiéter. Tu tiens beaucoup à lui. » J'aurais du sombrer dans ses bras. J'en avais tellement besoin, mais mon égo me piqua et je reposais son geste si tendre. Je me levais pour lui faire face, mes bras croisés contre ma poitrine. « Ne fais pas ça. Cela fait pas parti de notre deal. » « Je suis juste sympa c'est tout. Arrête de te faire des films. » « Je veux pas que tu t'attaches. » « Il n'y a aucun risque pour ça. » « Alors, tu fais quoi là ? Je t'ai pas demandé de venir. Tu n'es pas mon petit copain, Solal et tu le sauras jamais. C'est pas ton rôle. Ton rôle il est dans un lit et cela s'arrête là. » « Il faut arrêter la coke...Bref, je préfère me casser plutôt d'entendre des conneries pareilles ! » Une fois seul, je me retrouvais plus qu'avec moi et mon pauvre cerveau. Je pensais à Solal. Je pensais à ses bras. Mon besoin de me serrer contre lui, de m'apaiser en sentant son parfum. Je me sentais tellement idiot. Je n'avais pourtant pas été blessé plus jeune. Je crois que c'est l'engagement qui me faisait peur. J'étais toujours ce petit garçon de six ans qui ne voulait pas à avoir à choisir...

Je regardais Sevan s'habiller. Ce soir, je ne sortais pas, je n'étais pas d'humeur. Je laissais cela à mon meilleur ami et celui que je considérait comme mon sang.  « Cela me fait plaisir de te voir bien comme ça. Je suis content que tu t'assumes maintenant. » Même pas de jalousie dans ma voix. J'avais senti ce qui était arrivé. Il ne pouvait me le cacher, mais j'avais attendu qu'il me le dise. Il sortait et même il avait quelqu'un ou je ne sais pas si je devais appeler cela comme ça. « Tu sors encore avec Naël ? Tu as besoin de capotes ? » Je voyais Sevan rougir et cacher son visage dans son tee-shirt. Je ne pouvais me retenir de le torturer d'avantage. « Tu  veux que je te montre comment on les utilise ?  » Je me rendais jusqu'au second tiroir de ma chambre. Je revenais avec une guirlande de préservatifs qui me tombait jusqu'à la cheville. « Quoi ? Il faut toujours sortir couvert mon poussin. Et, sinon, tu sais qu'il en a avec des saveurs ? Tu veux que je te donne ma préférée ? » Je crois que Sevan voulait surtout que je me taise. Il commença à me courir après. « Par contre, pour Naël, je te conseille les petites tailles, le pauvre il n'est pas très bien pourvu par la nature. » Ce qui n'était pas la vérité, mais ça, je préférais ne pas lui dire. Je les avais présentés car moi et Naël avaions couchés ensemble. Rien d'exceptionnel pour moi, je couchais avec tout le monde. Cependant, je pouvais sentir que mon meilleur ami commençait à avoir des sentiments et je voulais pas qu'il le prenne mal.

Ouais, nous allions devoir parler...

En attendant, j'allais me bourrer la gueule, seul et comme à mon habitude texter (ou plutôt sexter) Solal vers les quatre heures du matin. On se faisait plutôt la gueule depuis ma scène à l’hôpital. Je le méritais. Il était venu pour moi alors que je ne lui avais rien demandé. Je n'étais qu'un idiot. Il serait bien gentil de me répondre et d'oublier encore une fois mes éclats de voix. Déjà, il me trouve quoi Solal ? Pourquoi, après quelques verres, j'ai envie de le câliner, je le dis tout ce que je n'ose pas lui dire quand je suis sobre.

Lui, aussi nous allions devoir parler...

Si c'est bon pour Sevan, c'est bon pour moi

---

FÉLICITATIONS!
Tu intégreras les lambda psi omicron après t'être fait bizuté(e) Pour t'inscrire au bizutage, rendez vous ici. Tu as dorénavant accès au flood privé de ta confrérie, n'hésite pas à y aller pour encore plus de folies !
Maintenant, tu peux vraiment dire que tu es l'un des notres! (te gêne pas pour boire ton verre, comme les autres ) Ça veut dire que ça y est! Tu peux rp! Mais d'abord, on te conseille d'ajouter ton avatar au bottin. Après, tu pourras créer ta fiche de liens et faire plein de demandes, comme avoir un toit au dessus de ta tête, ou alors un moyen de gagner ta vie et si t'es élève, tu peux même rejoindre un club! Et surtout, pense à te renseigner à propos du bizutage. C'est pas géant ça? Si tu cherches des liens spécifiques, tu peux aller dans la linksbox, et même créer ton propre scénario! Tu peux aussi créer ton téléphone, ton ask ou alors ton instagram. Enfin, si tu te sens perdu, n'hésite pas à te faire parrainer. AMUSE TOI BIEN ICI, PELO!