(#) Sujet: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 10:05
Get your filthy fingers out of my pie Solal J. Holden & Andréas Fitzgerald
Je fixais mon portable, mordillant ma lèvre inférieure. Pourquoi il ne me répondait pas ? C'était quoi ce parfum que je sentais dans l'air ? De jalousie ? Ouai', je reconnais bien son effluve déplaisante. J'étais peut-être trop habitué à regagner Solal par mes textos bien sales et dégoulinants. Après tout, je savais ce qui le faisait grimper au rideau à présent et ce qui le faisait redescendre. Voilà, que je tournais dans notre appartement comme un lion en cage. Sevan me lançait ces regards interrogateurs, attendant que j'attrape la perche pour parler un peu de moi. Mais, je ne voulais pas parler de moi. Je secouais la tête avec énervement. Pourquoi je me prenais la tête comme ça, des mecs comme Solal, j'en retrouve dix demain si je cherche. Mais, je ne supportais pas qu'on ne me réponde pas. Il se prenait pour qui ? Voilà, ce que j'allais lui dire. Ouai', il fallait que je le vois pour lui balancer ça à la gueule. " Je sors, poussin. J'en ai pas pour longtemps. Un mec va dérouiller ce soir, tu peux me croire."
Sevan semblait encore plus perdu et je n'ai eu le droit qu'un hochement de tête plutôt dubitatif. Je sortais sans me regarder dans un glace, tignasse à peine coiffée, débardeur blanc montrant plus de peau qu'il en cache et un jean noir si collant que mes attributs masculins semblaient imprimés dans le textile. Ouai', je m'habille en pute tous les jours. Mais, bref, je savais où le trouver. Il avait une soirée à l'auditorium. Je savais que le trouverais là-bas. Après tout, c'est en soirée que nous nous sommes rencontrés. Sur place, je ne mettais pas longtemps à l'apercevoir. Et, là, tout remonta, cette colère car ce put@@@ de mec ne me laissait pas indifférent. Il chamboulait mon monde d'un simple regard et enchantait mes journées d'un simple sourire.
Après j'ai pas trop compris. J'ai eu l'impression qu'on prenait possession de mon corps. C'était flippant. J'ai fendu la foule, jouer des coudes pour arriver jusqu'à lui. Bousculer les quelques personnes autour de lui. Ne prêtant même pas attention s'il parlait avec quelqu'un ou s'il était entrain de draguer. Ma main droite vola le verre de la personne à côté de moi. J'en buvais une gorgée tout en plongeant mon regard dans celui de Solal, puis comme si c'était la chose la plus normale au monde, ma main gauche glissa entre ses jambes et attrapa son paquet. " Vu que tu réponds pas à mes textos, je viens en personne voir si elle fonctionne toujours. Quoi, que là, je dois dire, j'ai plus envie de te broyer les couilles plutôt qu'autre chose !"
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 13:31
Hey, baby come back to me Andréas & Solal
Une nuit de plus, la fête n'attendait que l'étincelle pour commencer, et elle l'avait capturée avant même que j'arrive un peu plus tôt dans la soirée, saluant connus, connaissances et inconnus, un simple tee-shirt blanc et un pantalon noir sur le dos. Pas que j'étais populaire, mais pas loin de ça, j'étais un excellent joueur de baseball, et pour preuve, j'espérais bien un jour voir ma carrière décoller pour devenir pro. Du coup, je profitais d'une certaine réputation, et si moi je ne connaissais pas forcément les noms des personnes que je croisais, le simple fait de faire parti de l'équipe de Caleb, faisait que l'on connaissait mon nom.
Ce ne fut pourtant pas avec eux que je me posais au bout d'un moment pour discuter, mais avec des gars de l'équipe et des potes, la discussion partait sur les filles, les matchs, la fête. Lorsque mon téléphone vibra, je lus le texto sans prendre la peine de répondre, le glissant tel quel dans ma poche avant de rebondir sur la conversation comme si de rien n'était. Le temps continuait à s'écouler, les conversations également, jusqu'à ce qu'une fille vienne déposer un baiser sur ma joue, avant de disparaître au milieu des autres invités. "C'est ta sœur ?" s'exclama l'un des étudiants avec moi. "Yep, pourquoi ?" répondis-je en souriant, rigolant à moitié. "Mais t'as combien de sœur mec ?" s'étonna-t-il. Un mystère sur lequel je ne serai jamais clair, mais je n'eus pas à répondre qu'Andréas débarquait, se faisant une place, piquant le verre de la main à sa droite pour plonger son regard dans ma direction. Je sentais sa colère et je savais que c'était parce que je ne lui avais pas répondu qu'il était là, le texto ignoré était l'un des siens. Mais il me prit au dépourvu lorsqu'il s'empara de ma virilité comme si c'était une habitude pour se dire salut. Et bordel, je détestais devoir le reconnaître, mais ce simple contact réveilla mon envie de lui.
Pourtant, les paroles qui s'échappaient de ses lèvres étaient en totale inversion avec cette pensée. Du souffre au paradis ? Personne n'arrivait vraiment à savoir de quoi il était question entre nous de toute manière. Un jour on affirmait qu'on sortait ensemble, un autre on repartait avec d'autres, le lendemain on se faisait la gueule, le surlendemain on se câlinait dans un coin, un autre on affirmait pas sortir ensemble, et ça recommençait comme un cercle vicieux, de quoi perdre n'importe qui en chemin. Y compris nous. Aujourd'hui de toute évidence, c'était un jour sans, vu les paroles d'Andy parce que j'avais eu l'audace de ne pas répondre à monsieur qui m'avait pourtant envoyé me faire foutre cet autre soir à l'hôpital. Et je reconnaissais que c'était pour ça que je l'avais ignoré.
Empoignant subitement le haut de son débardeur pour l'attirer plus près, mon regard glissant sur son corps, je sentis ce qu'il tenait entre ses doigts tressaillir et réagir positivement à sa présence, comme toujours, ce putain de désir crépitait au fond de moi, cette attraction aux effluves enivrantes me donnait envie de lui, même s'il n'était qu'un connard, précisément en ce moment. "Ça fonctionne, pour les autres. C'est pas parce que tu me siffles que je vais répondre parce que t'as décidé que là j'avais le droit de venir. Tu m'as pris pour quoi ? Ton chien ?" demandais-je entre la moquerie et le cynisme, le regard braqué sur le sien, pour compléter mes paroles qui ne prononçaient pourtant pas le reste, parce que je n'étais pas assez bourré pour en arriver à ça. Pour dire le contraire d'un "je suis pas assez con pour m’être attaché et avoir besoin de toi." Et sûrement pas assez sobre pour affirmer ça sans fourcher, parce que je ne reviendrais pas sans arrêt vers lui s'il n'y avait pas un truc louche dans cette histoire. Alors je préférais me taire, garder ces pensées contradictoires pour mon cerveau embrumé par cette attraction néfaste. "Mais t'es plutôt sex quand tu penses à me broyer les couilles." dis-je en avançant d'un pas, collant presque mon corps contre le sien, un sourire mi-amusé, mi-séducteur aux lèvres. Il était venu jusqu'ici parce que je n'avais pas répondu... c'était du plaisir que je ressentais à ça, même s'il méritait des baffes pour l'autre fois.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 15:12
Get your filthy fingers out of my pie Solal J. Holden & Andréas Fitzgerald
J'avais beau avoir perdu le contrôle. Je savais que j'étais en tord dans l'histoire. Je devrais être à genoux - et pas pour lui faire une gâterie - mais plutôt pour m'excuser de mon comportement à l’hôpital. Et, maintenant, en plus, je venais lui taper un scandale comme une stupide gamma, cette sonorité des blondasses, devant ses potes ou je ne sais quoi. J'avais envie de m'enfermer dans un trou de souris, mais entre ce que je ressentais et ce que je montrais, c'est un tout autre monde. Mon regard était toujours aussi furieux, comme ma poigne qui prenait un malin plaisir à réveiller et à faire tressaillir son Smith & Wesson. Cela m'allumait complétement. Il pouvait le voir : ma langue en léchait le haut de ma lèvre supérieure. J'avais cette relation avec Solal complétement tordu - et complétement assumé - où nos meilleurs moments étaient ceux où nous nous étions pris la tête avant de faire la paix dans un coin sombre. C'était ma manière à moi de m'excuser sans à avoir prononcer les fameux mots car il faut bien me l'avouer c'est moi qui créait les problèmes là où il n'y en avait pas.
Sa poigne contre mon débardeur et ce rapprochement me fit déglutir. Mon regard blotti au fond de ses yeux, j'étais bien, je n'avais pourtant rien bu, je le trouvais tout simplement beau. J'avais toujours eu ce picotement le long de l'échine en sa seule présence. Il m'excitait sans même me toucher.
Mais, c'est ses paroles qui m’allumèrent comme un feu d'artifice qui aurait clairement mal tourné. " Tiens, maintenant que tu me le dis. J'ai toujours essayé de définir notre relation. Non, tu as raison. J'aime bien ta proposition. Du coup, je te laisserais une écuelle la prochaine fois que tu viens à la maison." lâchai-je avec beaucoup d'ironie. Mes doigts continuèrent leurs jeux cruels sur cette partie plus prédominante de son anatomie masculine. Pressant. Appuyant. Palpant. Tout en finissant ce verre que j'avais subtilisé. Le monde semblait s'être arrêté comme à chaque fois que nous nous retrouvions ensemble. Plus rien n'avait d'importance. Je laissais se rapprocher. Je ne pouvais lutter. Pourtant, je tenais à ce millimètre qui nous séparait. Nos peaux presque en contact, s’appelant et communiquant.
J'explosais de rire derrière mon gobelet. Je me penchais un instant jusqu'à son oreille. " Je te savais pas maso...hum...Intéressant. Je viens juste de finir cinquante nuances de Grey. Si tu veux on peut mettre en pratique des choses dés ce soir. Je t'attache. Je te fouette et tu m'appelles maître." soufflai-je contre le lobe de son oreille avec encore une fois beaucoup d'ironie et de jeux. Ma main libéra le prisonnier de guerre et remonta le long de ses hanches pour se glisser sous son tee-shirt et prendre cette fois position de son épiderme. J'avais toujours cette dizaine de sentiments contradictoires pour Solal. J'avais l'impression d'être une cocotte-minute. Un simple mot de sa part et j'exposais, et un simple regard je rendais les armes sans même combattre. Put@@@ ! Qu'est ce que je te déteste Solal J. Holden !
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 16:55
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Il jouait, s'amusait, laissait ses doigts réveiller mon désir à mesure que les secondes s'avançaient et il avait le redoutable avantage de savoir exactement ce qui me faisait de l'effet. Heureusement, je portais encore un pantalon, ce qui ne lui permettait pas d'aller trop loin, dans le cas contraire, j'imagine que je l'aurais déjà traîné ailleurs pour soi-disant lui parler en toute intimité. A la place, je gardais contenance parce qu'il n'avait pas le droit de gagner si facilement après la façon dont il m'avait rembarré. Il aurait mérité mille fois pire qu'une absence de réponse à ses textos, aussi restais-je aussi détendu que me le permettait la réactivité de mon attirail masculin à cet instant. Mais il savait s'y prendre pour charger mon flingue et ce n'était pas avec des balles à blanc, bien au contraire, alors que je pouvais voir qu'il n'était lui-même pas insensible à ce qu'il touchait, à la manifestation de mon désir au creux de sa paume, entre ses doigts aux gestes si précis. J'adorais le voir ainsi, aussi réceptif que je pouvais l'être à sa seule présence, à cette déraisonnable attraction qui électrifiait le moindre de nos contacts, rendant nos étreintes incroyablement et détestablement uniques. J'avais cherché pourtant, mais je ne trouvais jamais ces étincelles qu'avec lui, comme le parfum d'une drogue de laquelle je n'étais plus capable de me passer.
Sauf que j'avais précisément fait le contraire, regardant le nom de l'émetteur du texto sans prendre la peine de le lire entièrement pour ne pas me donner l'envie de céder. Jouer aux cons en me comparant à ce chien pour lequel il me prenait et que je n'étais pas. Sauf qu'il releva l'ironie pour s'en faire un manteau pour ses nouvelles paroles. Connard. L'insulte était faible, et tellement chargée de tant d'autres choses, comme ce désir qui semblait commencer à prendre presque trop de place dans mon pantalon. Il jouait ? Qu'il manque de s'étouffer avec sa boisson alors. "Sauf que ce n'est pas ça que tu as envie que je lape lorsque je viens chez toi." repris-je avec ironie, mes yeux ancrés dans les siens, alors qu'il buvait, et que j'avais totalement oublié le reste des invités de la fête. Personne ne nous prêtaient réellement d'intérêt sans aucun doute, ils avaient l'habitude de nous voir jouer au chat et à la souris, certains espéraient certainement que notre conversation se termine mal, d'autres s'étaient sans doute déjà fait une raison, la lave irradiant nos êtres était palpable, j'en étais certain. Et les plus proches avaient remarqué, ou non, le jeu de ses doigts sur ma virilité, la crispation des miens sur son débardeur comme pour ne pas céder à ce plaisir sournois.
J'avais finalement fait ce pas, lui avouant l'effet qu'il me faisait à demi-mot, comme pour lui montrer que si l'envie il avait, c'était à une toute autre qu'il s'adonnait. Il se mit d'ailleurs à rire, alors que j'étais satisfait, content qu'il soit revenu lui-même jusqu'à moi. Un sourire amusé s'étirait sur mes lèvres en l'écoutant me répondre, et me parler d'un livre dont je n'avais fait qu'entendre parler. Je n'avais jamais pris le temps de le lire, mais les échos avaient été clair, et ses paroles ne firent que me confirmer que cela allait sûrement plus loin que du simple érotisme. Il murmurait contre ma peau, m'arrachant un frisson, ou peut-être était-ce un effet de ses doigts. Je déglutis à la vision sournoise d'être à sa merci, mon va-ventre me prouvant que cela me tentait un peu trop. Mais de là à l'appeler maître, il y avait un monde, un précipice, une faille sans fond. Ses doigts désertèrent alors ce avec quoi ils jouaient jusque-là, glissant jusqu'à s'insinuer sous mon tee-shirt. Les miens délaissèrent son débardeur, remontant jusqu'à sa nuque, puis ses cheveux que je capturais doucement après y avoir délassé mes doigts. "Maître ?" laissais-je filer contre sa peau, assez bas pour qu'il soit le seul à l'entendre. "Faudra peut-être que je le lise avant de te laisser m'attacher... ou de t'attacher. C'est peut-être toi qui a envie de m'appeler maître après tout." Le sourire ne quittait pas mes lèvres alors qu'elles se trouvaient à présent à quelques millimètres des siennes, sauf que ce que j'avais en tête ne pouvait avoir lieu au milieu de tout le monde, mon autre main s'égarant sur son torse, n'ayant aucune pudeur lorsqu'elle se glissa sous son débardeur pour s'emparer de sa taille et attirer son bas-ventre contre le mien en glissant sur ses fesses.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 20:12
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Je pense que nous étions devenus quelque chose de commun pour notre entourage. Ils devaient s'éloigner en bougonnant dans leurs barbes : "Ah, les revoilà partit ces deux là..." Mon imagination fertile était déjà sur d'autres rivages, à m'imaginer qu'ils parieraient sur combien de temps cela allait durer notre petit jeu avant de nous prendre la tête à nouveau ? Il n'y a avait pas de règle, cela pouvait être dans la seconde suivante. En tout cas, malgré la foule, la musique et la sueur ambiante qui rendait l'air oppressante et lourde. Je ne voyais plus que lui. C'était étrange, comme lors de notre première rencontre. C'est comme si on avait éteint les lumières de la pièce et braqué un projecteur au-dessus de sa tête. Il rayonnait pour moi. Je m'accrochais à chacune de ses réactions que je pouvais créer à l'aide de mes doigts. Je m'en nourrissais et ma propre libido commençait à se réveiller alors qu'il ne m'avait pas encore touché, mais c'était le pouvoir qu'il avait sur moi.
Ma bouche dévorait mon gobelet, complétement emporté par notre jeu. Est-ce qu'il pouvait voir dans le fond des pupilles ce feu brulant qui agitait mon bassin ? Comme j'avais...Non, pas envie, ce n'était pas le bon terme. C'était comme j'avais besoin de lui. J'avais ces images de nous deux et c'était bien interdit au plus de vingt-un ans. Est-ce qu'il lisait dans mes pensées, en tout cas sa repartie me fit recracher dans mon verre et faillit me faire m'étouffer. " Est-ce que je dois prendre ça comme une manière détournée pour me dire que tu reviendras chez moi et que tu m'en veux pas trop pour l'autre fois ?" sifflai-je derrière mon gobelet comme pour me protéger. Pourquoi parler de ça maintenant ? Pourquoi ramener sur un sujet de possible dispute ? Je ne sais pas ! Au fond de moi, j'avais cette toute petite voix - vraiment toute petite voix - qui pour la première fois avait envie de prononcer ces deux mots ! " Je m'excuse ", mais je pense que je n'étais pas assez bourré pour l'écouter encore. Je voyais cette acte comme un acte de faiblesse. Je continuais de voir toutes mes interactions avec Solal comme une partie d'échec. Il était hors de question de mettre une pièce de mon échiquier en danger. C'était viscérale. Plus fort que moi.
Pourtant, sa main semblait avoir tout pouvoir, électrisant ma peau à cette simple approche. Mon épiderme déjà légèrement humide à ce jeu qui ne laissait en rien indifférent. Ses doigts dans mes cheveux, impossible à présent de fuir, mon regard explosa d'envie, il savait comme je pouvais être sensible. Samson bien avant moi en connaissant le prix. De ce simple geste, j'étais à lui, entièrement, indubitablement, je pouvais lutter et essayer de me convaincre du contraire c'était peine perdue. Cela devenait dangereux même pour moi, car j'aurais pu faire l'amour avec Solal ici même. Mon esprit dérangé n'en aurait même pas été choqué un instant. Je l'écoutais ou plutôt je buvais ces paroles. Ce petit sourire en coin à l'évocation de ce livre qui n'était qu'une plaisanterie, mais qui semblait bien réel à présent. " Peut-être..." abandonnai-je dans un rapide soupir de plaisir. Mon bassin s’imbriqua contre le sien, nos pistolets respectifs bien chargés et prêt à en découdre. Ma main remontant sous les courbes de son vêtement pour masser son pectoral droit. " ...Que cela me plairait de t'appeler...Maître..." Nos lèvres si proches l'un de l'autre. J'envoyais mon souffle contre sa bouche. Je humais sa propre respiration. L'air était si lourd sur mes épaules. Tout n'était plus que stupre et dépravation. Cela dégoulinait de chacun des pores de la pièce. J'étais complétement en nage sous mon débardeur. C'était l'effet qu'il me faisait. Aucun compromis. Aucun, retour arrière possible.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Ven 25 Juil - 23:43
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Si ses gestes, sa présence, son être tout entier semblait me faire crever d'un désir brûlant mon bas-ventre, mes paroles eurent l'effet voulu, puisqu'il recracha ce qu'il était en train de boire. Mais il s'empara de mes mots comme d'un prétexte pour retomber sur le sujet de notre dispute : je n'avais pas répondu, je n'étais pas venu, et il voulait donc savoir si j'étais dans de meilleures dispositions qui me guideraient jusque chez lui la prochaine fois. C'était une excellente question qui ne tombait pas vraiment au bon moment, étant donné la position de ses doigts, le désir que je sentais pulser au niveau de ma virilité. J'avais envie de lui, besoin de ces instants, de ces moments, et j'étais gorgé du plaisir qu'il se soit déplacé jusqu'à pour me faire une putain de scène parce que j'avais eu l'audace de ne pas lui répondre. Prétexte sûrement, il devait, tout comme moi, ressentir le languissant besoin de retrouver ces sensations que nous partagions comme un frisson d'électricité nous enchaînant l'un à l'autre.
"Non, ça veut dire que tu aimes ma langue autant que j'aime tes doigts. Et que ça va dépendre de la suite..." dis-je avec cette même ironie que précédemment, je n'allais pas lui offrir ce qu'il était venu chercher sur un plateau, même si c'était un peu le cas à cette seconde. J'avais hésité à lui dire ce oui qui bordait mes lèvres, lui avouer qu'il avait déjà gagné, mais il serait encore capable de me sortir que je m'attachais et que je n'étais rien que le type dont la place était dans un lit. Désolé, mais deux fois de suite, j'étais moyennement chaud pour qu'il me balance ce genre de choses à la figure sans rien dire. Alors j'avais opté pour cette autre option, on verrait si le restant de la soirée parviendrait à me convaincre. C'était un défi à poursuivre, à continuer et nous étions sur cette corde raide du désir s'entortillant autour de nos êtres, embrumant ce qui nous entourait, ne nous laissant simplement que l'un avec l'autre.
Nos mains décrivant des arabesques différentes, la sienne s'attardant sur mon torse quand la mienne venait s'égarer dans ses cheveux alors que je semblais reprendre le dessus quand une envie insidieuse d'être à sa merci m'avait un peu trop plu pour ne pas être une source d'inquiétude dans mon cerveau encore bien trop lucide. J'inversais l'échiquier, je faisais tanguer les pions et les figures, le damier devenant un sable mouvant difficile à contrôler tant j'avais envie de lui, nos lèvres si proches, nos bas-ventre se retrouvant sous son peut-être, nous jurant notre désir respectif, cette envie, ce besoin maladif de redécouvrir nos corps dans une parfaite nudité qui m'avait laissé le toucher tant de fois qu'il me semblait en connaître chaque aspérité par cœur. Ses doigts continuaient à jouer avec mon être, enhardissant ce désir brûlant alors que ses lèvres se jouaient des miennes, que son souffle venait chercher à me faire perdre mes repères. Farder l'air dépravé de ces instants où il avait avoué que peut-être... cela aussi me plaisait un peu trop. Beaucoup trop. Alors que ma respiration se faisait plus sourde, aveu, s'il en fallait un de plus, de cette déchéance dans laquelle il m'entraînait, dans laquelle il me ferait ramper, sueur de ces secondes.
Je détestais qu'il gagne si facilement, mais j''étais pourtant prêt à le suivre, prêt à l'entraîner dans un recoin sombre, prêt à laisser glisser mes lèvres sur sa peau, et bien plus encore. "Et peut-être que j'ai un peu trop envie d'essayer..." reprise-je, comme si nos paroles s'étaient échappées des mêmes lèvres, alors que je les capturais finalement, mon bas-ventre lové contre le sien, ma langue s'entrelaçant à la sienne, mes doigts se crispant sur l'une de ses fesses.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Sam 26 Juil - 13:07
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Sa manière de me répondre me fit sourire intérieurement, non car je voyais cette réponse comme une victoire. Ma victoire était celle que je tenais entre mes doigts : son agitation masculine chaude et palpitante. Mais, car il était comme moi, il avait des choses que l'on arrivait pas à dire sous le dissimuler sous cette couche d'égo et de sexualité débridé. " C'est vrai que j'aime beaucoup ta langue..." Je n'avais pas besoin d'en dire plus, mes yeux parlaient pour moi à présent. J'effaçais peu à peu l'ironie entre nous pour laisser parler nos silences. Nos désirs se télescopaient et je dois dire qu'à cet instant précis, c'était prêt à tout reconnaitre. D'être le parfait des idiots, de rendre les choses jamais simple. J'étais prêt à tout pour qu'il continue d'effleurer mon corps de ses mains et de sa chaleur masculine.
Je gagnais peut-être cette victoire, mais le jeu me glissait entre les deux comme le sable dans lequel mon corps semblait s'enfoncer à chaque instant que son corps s'approchait du mieux. Mon esprit était déjà dans l'extase de nos deux âmes imbriquées dans l'autre dans des gémissements rauques et l'envie de rendre l'autre fou de désir. Sa main dans mes cheveux avait déjà ce pouvoir et je ma colonne se courba en arrière car j'aimais son ascendance, sa dominance. Je ne pouvais arrêter ce train d'avidité que j'aimais coller contre sa cuisse. J'aimais sa façon de jouer avec mes lèvres avant de finalement céder. Je fermais les yeux et ma langue trouva comme l'habituée qu'elle était son chemin alors que mes mains glissèrent dans son dos. Je ne voulais plus quitter cette place. J'y étais bien. Je m'abandonnais..." Et peut-être j'aimerais t'appartenir entièrement, Maître..." Peut-être trop....
Les secondes suivantes furent comme de l'acide jetaient encore nous. Une main inconnue se colla sur mon épaule. " Alors, on roucoule les deux amoureux ? " L'énorme tête d'un Alpha avec le sourire d'un mec déjà complétement torché se posa entre nous. " Vous êtes trop mignon. Je suis pas pour les pd, mais vous deux, il y a clairement quelque chose. Cela se voit. Vous faites un super couple. " Je me détachais avec dégout de Solal, me massant avec gêne les avant-bras. " Et, sinon, c'est qui qui fait la fille ? " Je me répétais en boucle mes dernières paroles. Est-ce qu'il m'avait entendu ? Qu'est ce qui m'avait pris ? Je ne voulais plus qu'une chose m'enfuir. " Personne...Personne ne fait rien avec personne...Et, moi je me casse ! " Je poussais ce stupide Alpha sur Solal pour gagner du temps et surtout qu'il ne décide pas de me suivre.
Une fois dehors, je pouvais à nouveau respirer. J'avais besoin d'un nouveau verre que j'attrapais et vidais en moins de deux. Au moins, de cinq minutes, je m'enfilais trois verres et je n'arrivais pourtant toujours pas à me laver l'arrière de la gorge des mots qui étaient sortis de ma bouche. Lui, appartenir, mais il m'était arrivé quoi ? Jamais de la vie. Je ne voulais appartenir à personne et surtout pas à Solal.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Sam 26 Juil - 16:33
Hey, baby come back to me Andréas & Solal
Il aimait mes lèvres, si cela aurait pu passer pour un aveu, cela n'en était pas vraiment un, puisque c'était tout simplement une évidence que j'avais avancée le premier. Puis nos mains, ces mots, ces paroles étourdies, échouées sur la plage de nos désirs. Je laissais ce dernier m'envahir et guider mes lèvres jusqu'aux siennes, gagnant, conquérant, m'abandonnant au ballet de nos langues entrelacées, de nos souffles entremêlés. La caresse de ses doigts dérivant dans mon dos, juste avant qu'il ne m'avoue... et là ce n'était rien d'autre, qu'il voulait entièrement m'appartenir... l'ajout du mot maître me laissait me demander s'il jouait ou non. Connaissant le lambda, peut-être devrais-je opter pour la seconde hypothèse, ce n'était encore que notre jeu, et pourtant je sentis au fond de moi cette étincelle qui me soufflait que je ne désirais rien d'autre... Ta gueule petite voix, on t'a rien demandé. Tais-toi. Apprends à garder le silence quand ce n'est pas le moment. Je ne voulais pas réfléchir, j'avais simplement envie... besoin de lui comme s'il était la dernière gouttelette d'eau capable d’étancher ma soif.
Une voix pâteuse vint troubler ces instants, rappeler à notre bon souvenir que nous étions dans une salle bondée par d'autres étudiants, dont... des alphas. Mon regard, devenu sombre, se posa sur l'intrus qui venait de nous demander si l'on roucoulait et qui maintenant nous trouvait mignon. Mais ta gueule ! Si tu savais ce que j'en fais de ton opinion à la con ! Sauf qu'au lieu d'ouvrir les lèvres pour balancer ça à ce type peu ouvert qui nous trouvait tellement mignons... ce fut l'expression de dégoût d'Andréas qui capta mon attention alors qu'il se détachait comme si j'étais une erreur, de la merde qui n'avait sa place que dans un lit, et encore, parce qu'il était gêné. L'acidité de ma propre traduction de son attitude me glaçait mieux qu'une douche froide faisant redescendre le désir que j'avais pu éprouver jusque-là. Pire encore lorsqu'il reprit la parole pour répondre à l'alpha avant de le pousser sur moi. Il se cassait ! Non mais, sérieusement ? Il se cassait vraiment ? Je le voyais s'en aller du coin de l'oeil, alors que je prenais l'alpha par le col de son tee-shirt. "Toi si t'apprends pas à fermer ta gueule." lui sifflais-je au visage, retenant la crispation de mes poings qui tremblaient sous l'envie de lui en mettre un en pleine figure. "Quoi ? Je voulais juste savoir comment... vous négociez..." Le repoussant d'un geste sec, j'avançais prêt à lui coller mon poing en pleine face, quand je sentis deux bras de chaque côté me retenir, tandis que l'un d'eux disait à un Alpha de l'emmener cuver ailleurs. "J'aime les bastons, mais va prendre l'air." me souffla une voix que je connaissais par cœur à l'oreille, Jimmy. "OK." lâchais-je énervé, de toute façon, c'était pas lui, c'était... D'un pas rapide, je pris la direction de la sortie, scrutant les alentours à la recherche d'Andy, que je ne tardais pas à trouver.
"Tu te fous de ma gueule ? C'est quoi ce plan ?" m'écriais-je en sortant, venant le repousser contre un mur, mon visage si proche du sien. "Tu viens jusqu'ici me reprocher mon silence, tu me chauffes et toi tu te casses parce qu'un crétin d'alpha se la joue spirituel au fond de sa poubelle de dégueulis ?" poursuivis-je sous la colère que je ressentais, l'agacement, et ce... truc que je ne voulais pas reconnaître, le chassant d'une main invisible tout au fond de ma tête. "Ça fait deux fois que tu me traites comme de la merde !" et j'en avais franchement assez ! Me détachant de lui, libérant son être du mien, me détournant en faisant quelques pas, j'attrapais un verre sur cette table laissée en libre service, que je vidais d'une traite, histoire de sentir la brûlure de l'alcool dans ma gorge.
Je détestais l'effet qu'il me faisait, le simple fait que je lui accorde autant d'attention alors que j'aurais dû lui dire très bien, vas-y, casse-toi ! Mais c'était les mots de trop, que je n'arrivais déjà plus à dire après quelques verres et je me sentais vraiment trop con de m'accrocher à lui à cet instant. Parce que c'était précisément ce que j'étais en train de faire, m'accrocher comme un désespéré en le suivant jusqu'ici... et merde. "Va te faire foutre." soufflais-je entre mes doigts que je passais sur mes traits comme pour chasser ces pensées désagréables. Un soupire et je prenais un autre verre, laissant cet énième verre noyer mes veines, embrumer mon esprit, faire courir la colère sous ma peau, alors que je ne voulais que lui et que je sentais ce besoin qui m'énervait, me noyait. "Si même coucher avec moi te pose problème, je vois pas ce que tu fais là !" m'exclamais-je subitement en m'avançant vers lui, avant de m'adosser au mur, un rire cynique s'esquivant de mes lèvres dans l'intimité de ces secondes. "T'es qu'un trouillard." laissais-je s'échapper juste avant que mes lèvres ne goûtent une nouvelle fois au breuvage alcoolisé, mon autre poing heurtant de côté le mur derrière moi.
electric bird.
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(#) Sujet: Re: soréas ♋ girl with one eye Dim 27 Juil - 13:40
Get your filthy fingers out of my pie Solal J. Holden & Andréas Fitzgerald
Je devais avoir l'air idiot à ruminer dans mon coin, sifflant l'alcool pour oublier. Oublier tout ce que Solal provoquait en moi. Ma main perdue dans mes cheveux bouclés je réécrivais ces dernières minutes. J'avais envie de revenir sur mes pas, sauter dans ses bras, l’étreindre. Ne plus penser qu'à nous, qu'à cette alchimie : ce commencement et cette fin que je pouvais ressentir quand j'étais coller à lui. Pourquoi, je ne pouvais pas lui dire, tout simplement ? Pourquoi, je devais me comporter comme le dernier des abrutis ? C'était moi qui était venu le voir, moi qui voulait me faire pardonner mon comportement à l’hôpital et voilà que je le plantais pour la deuxième fois. Mes doigts commencèrent à serrer mes boucles hirsutes. Je n'arrêtais pas de regarder derrière moi tout en laissant les effluves d'alcool terminer d’anesthésier mes papilles gustatives.
Je sais ce que j'attendais. J'attendais de le voir. C'était idiot, mais plus les minutes passées et plus j'en avais besoin. Je me promettais des choses, s'il faisait ce geste, je pourrais peut-être...L'alcool me rendait complément idiot et pourtant je continuais à boire. Solal occupait chacune de mes pensées, mon corps l'appelait et j'avais encore son parfum coincée entre mes doigts. Je venais à en supplier une divinité supérieure. Savoir que je n'étais pas fou de ressentir ce que je pouvais ressentir pour le beau brun.
Un sourire en croissant de lune s'installa sur mon visage l'espace d'un instant en pensant que mes supplications avaient aidés Solal à me rejoindre dehors. Un sourire qui s'effaça quand les briques rouges du mur caressèrent ma colonne vertébrale dans le mauvais sens du poil. " Aie ! Putain ! " Aucune vraie douleur, simplement l'égo froissé d’entendre ses reproches plus que justifier. Une personne responsable aurait baissé la tête et acquiescé. Et, pendant un instant, l'envie de m'excuser se fraya un chemin jusqu'aux bords de mes lèvres. Prêt à prendre tous les tords, l'embrasser et tout lui accorder pour me faire pardonner. Le voyant se détacher et me tourner le dos, mes mains se sont soulevées un instant pensant le prendre dans mes bras. Mais, c'était plus fort que moi...
" Et, alors ? " ironisai-je en levant les bras au-dessus de ma tête comme si tout cela n'avait aucune importance. " Tu vas pleurer ? C'est ta mauvaise période du mois ? Tu veux que j'aille t'acheter tes tampons ? Je savais pas que je m'envoyais en l'air avec une meuf !" J'en paraissais fier en plus de ma repartie, à me dandiner alors que je le regardais vider son verre. Cependant, intérieurement, je me hurlais d'arrêter, de trouver un chemin vers la paix. Je sentais que nos chemins pourraient définitivement s'éloigner et je me refusais à cette idée.
Le regret s'installa dans mes gestes et même dans mes traits de visage, cependant il était peut-être déjà trop ? Je le vis s'énerver contre ce mur, mais c'est pas ce qui me fit le plus mal. Oui, il a raison, j'étais un trouillard. Je finissais par baisser la tête, ne chassant pas quoi faire ou quoi dire. J'aurais voulu être de ces personnes qui savent parler avec leurs cœurs. Je fis alors la seule chose qui me sembla possible dans notre situation. Je m'éloignais quelques secondes pour récupérer une poche de glace coincée sous plusieurs bières. " C'est dans ma figure que tu aurais du mettre ce poing..." soupirai-je en posant la poche sur son poing. Il m'était impossible de le regarder dans les yeux. C'était en même temps terriblement libérateur. " Je me demande parfois comment tu fais pour me supporter..." plaisantai-je à demi-mot. Je n'avais pourtant pas oublier ce qu'il m'avait dit. J'avais besoin de le dire avant de ne plus en avoir la force. "Oui, je le suis." terminai-je en fixant mes chaussures. J'étais mort de trouille...