Omega Pi Kappa - Blue est allergique aux ordres, à la tyrannie et à tout ces trucs. Il ne suit que ses propres règles, les imposent même à son entourage. Il pourrait facilement être le président d'un monde libre dans une autre vie. Rebelle dans l'âme, en colère contre le monde entier... C'est très cliché et pourtant, c'est exactement le jeune homme. Les tags Freedom qui orne quelques murs ? C'est probablement lui. L'anarchie pourrait déferler dans tout les états qu'il ne serait pas déstabilisé pour autant. Il est comme ça, Blue. Il a compris qu'il y a deux catégories de personne dans ce monde. Les dominés et les dominants. Et jusqu'à présent, Abberline n'a jamais courbé l'échine même après que cinq types l'ait envoyé à l'hôpital. Il s'est relevé. Il est tenace. Et il n'a pas encore rencontré quiconque capable de le mettre à terre. Ou peut-être une mais, plutôt mourir que de l'avouer. Blue, c'est le type qui impose sa vision de monde, qu'importe les croyances des autres. Il se fout de tout.

Delta Phi Upsilon - Blue, il aime nager à contre-courant. Il aime les gens qui se démarquent da la masse, qui fait tout pour se différencier de tous ces moutons incapables de prendre une décision tout seul. Il n’a jamais eu de rêve pourtant. C'est pas un rêveur, ni un utopiste, mais il refait le monde avec ses bombes de peintures. Ses œuvres d'art qu'il dessine à des heures tardives. A choisir, ce serait la seule autre confrérie où il se verrait. Certes, il aime le sport mais préfère les sports de combats... Et il ne souhaite surtout pas s'engager dans cette rivalité puérile entre les Alphas et Bêtas. Il n'est pas non plus un adepte du peace & love, faites l'amour pas la guerre. C'est sûr mais, c'est un artiste des rues et rien que pour ça, il pourrait avoir sa place chez les Deltas, non ?  

Famille - « Je veux voir mon fils. Vous n'avez pas le droit de m'enlever la garde de Terrence comme ça !» ça faisait trois jours que ma mère s'évertuait à convaincre mes grands-parents paternels qu'elle ferait une bonne mère. A dix-sept ans... Tu parles. « Où est mon bébé ? » Sa question restait muette alors que ma grand-mère ,qui avait encore du mal à se faire à l'idée qu'elle avait un petit fils, la quarantaine à peine atteinte, dardait sur la brunette un regard noir. Et puis, soudainement, un sourire apparut sur les lèvres de celle qui serait ma seconde mère, qui endosserait ce rôle une troisième fois avec détermination. « Ta mère est venue nous voir, hier soir pour savoir si tu n'étais pas par hasard avec Anton. J'ai su ce matin que tu étais rentrée à 4 heures et je sais également que depuis la naissance du bébé, tu rattrapes tes neuf mois de tranquillité. Alors, ne va pas me faire croire que ton fils t'intéresse, je sais que c'est faux. Ce gamin, tu n'en as jamais voulu ou plutôt, tu n'as jamais compris ce que ça pouvait impliquer. » Les yeux de ma génitrice s'agrandissaient à mesure que les paroles de ma grand-mère l'atteignait. Des larmes commencèrent à inonder ses yeux verts. Elle se tourna vers la porte, la mort dans l'âme alors que la voix de la propriétaire des lieux s'éleva encore une fois. « Hannah, je veux bien t'accorder le bénéfice du doute. Je te propose de t'occuper de ton fils pendant une semaine. Tu oublies tes soirées à gogo et tu passeras tout les soirs ici. Tu peux même t'installer ici pendant ce laps de temps. Et ensuite, si tu t'en sors, je te le confie. » Aussi surprenant que cela puisse paraître, ma mère accepta le marché. Elle s'occupait de moi avec attention. Biberon, bain, habillement, promenade et j'en passe... Même ma grand-mère était étonnée par tant de dévotion. Elle s'attendait à voir la jeune fille abandonner dès le premier jour. Erreur. Celle qui m'avait donné la vie attendit le milieu de la semaine pour reprendre sa vie de lycéenne sans avenir. Une fête d'anniversaire qu'elle ne pouvait pas louper au point de faire le mur. Manque de chance, son absence se fit remarquer. Elle était attendue dans le salon alors que sa soirée venait de se terminer. L'horloge affichait sept heures du matin. « Je te félicite, Hannah. Ton instinct maternel t'a amené là où ton fils dort mais, tu es dans un état pitoyable. » Ivre, défoncée... Un désastre humain qui ne comprenait rien à ce qui lui racontait son interlocutrice. D'ailleurs, le sermon fut bref. Ma génitrice se rendit compte de son erreur, le lendemain matin quand elle vit son sac près de la porte. Aucune explication n'était nécessaire. Son mal de tête suffisait à lui souffler les raisons de ce déménagement précoce. Un échec cuisant. Elle avait échouée en tant que mère, préférant cumuler les fiestas plutôt que jouer les mamans attentives avec moi. Plus drôle. Plus captivant.


Six ans, j'étais un grand garçon maintenant. C'était la récréation et je regardai avec intérêt cette statue que les grands escaladaient avec attention. Je ne comprenais pas pourquoi on nous interdisait de monter dessus. Moi aussi, je voulais voir l'école de tout en haut. Pas de surveillants aux alentours. Je pris appui sur le premier truc que je voyais et continuai à grimper jusqu'à ce que la voix d'une institutrice m'interrompe dans mon ascension. « Terrence ! Descend de là tout de suite ! C'est trop dangereux pour toi ! » Un Abberline n'abandonnait jamais, c'est ce que n'arrêtait pas de répéter mon grand-père à sa femme quand il rentrait, trop énervé à cause de ses imbéciles de collègues. « Je peux pas monter encore un peu plus haut ? » Son silence semblait éloquent mais, bien sûr, je n'en fis qu'à ma tête. Je voulais prouver à tout le monde que je pouvais réussir à grimper tout en haut. Sauf que tout ne se passa pas comme prévu. Mon pied glissa sur une des accroches et j'atterris sur mon bras, criant au passage. « C'est pas vrai... Terrence, je t'avais dis de redescendre. Appelle une ambulance, je crois que le petit en a bien besoin et appelle ses tuteurs aussi... » Je me rappelle des sirènes de l'ambulance, les gyrophares, les gens qui me parlaient mais, surtout de la douleur à mon bras gauche. Puis, la douleur s'estompa, les lumières aussi. Je rouvris les yeux un peu plus tard, un plâtre sur mon bras. La voix calme de mon père de substitution se fit entendre. « Tu nous as fait une belle frayeur, bonhomme. J'ai jamais vu ta grand-mère aussi affolée. Ah et n'essaye pas d'enlever ce qu'il y a sur ton bras. C'est fait pour te soigner. » J'acquiesçai doucement de la tête avant d'examiner la chambre. Que du blanc. « Dis, Papi, je pourrais décorer la chambre pour les autres enfants ? C'est trop blanc... » Il rigola à ma demande avant de m'expliquer que ce n'était sûrement pas possible, que c'était aux membres de l'hôpital de s'occuper de ça. Je me promis de faire la remarque à la prochaine dame qui passerait. Ce serait plus joli avec de la couleur quand même. Il fallait que je parte en quête de pinceaux, de crayons et d'un tas d'autres couleurs. J'avais fini par redécorer ma chambre avec l'aide de d'autres gamins. Un véritable chef-d'œuvre. A mes yeux, j'avais fait une bonne action mais, ce n'était visiblement pas au goût du personnel soignant, ni de ma grand-mère se demandant à haute voix ce que j'allais devenir. Si elle avait eu une boule de cristal, je suis sûr qu'elle m'aurait enfermé jusqu'à mes vingt-et-un ans dans ma chambre. Peut-être qu'elle aurait eu raison...

Accident - Je m’ennuyais fermement et pourtant, Babe était à mes côtés. Babe et ses cheveux toujours étrangement coloré. Babe et sa tendance à accepter les moindres de mes défis, tant que ça commençait par Cap ou pas Cap. Je l’aimais bien même si, je me conduisais comme un con la plupart du temps avec elle. En fait, je me comportais comme la dernière des enflures avec la plupart des gens. Une bande de mecs s’installèrent en plein milieu de mon champ de vision, gâchant par la même occasion mon poste d’observation. Je les entendais rire comme les abrutis qu’ils étaient de ma place et ça avaient le don de m’énerver. A ce niveau, c’était de la pollution sonore. « Hey Babe ! Cap de gifler chacun d’entre eux ? » Défi simple avec un degré de risque assez élevé, mais c’était ça le truc. Elle ne reculait jamais devant l’adversité. Elle hocha la tête et je m’installai confortable pour admirer le spectacle. Une claque… Deux claques… et je me retrouvai derrière elle, la tirant des mains de ces types aux QI de mollusque mais, à la force bien plus supérieure que celle d’une gamine de treize ans. Sa voix douce s’éleva alors que je l’éloigne de ces brutes. « Promets-moi que tu viendras dans quelques minutes près du parc. » Une promesse. Mes yeux ne quittèrent pas le groupe dont la colère grandissait à vue d’œil. La part raisonnable de mon esprit me disait de fuir mais, je ne pouvais pas. Ils rattraperaient la Jagger et c’était hors de question. Je ne pourrais jamais tenir une promesse pareille. Je le savais. Et pourtant. « Je te le promets. Pars. » Elle hésitait mais, fini par m’obéir, par accepter ma requête. Ses pas s’éloignèrent et je me retrouvais seul dans cette ruelle avec ces armoires à glaces. « Alors, on s’attaque aux filles ? C’est pas un peu pathétique comme méthode ? » Comme si j’avais besoin de cette provocation pour mettre le feu au poudre. Ils étaient déjà furax. Les coups finirent par pleuvoir sans que je m’en rende compte, sans que je ne puisse faire quoique ce soit. J’avais perdu toute notion du temps. J’ignorais combien de temps mon calvaire avait duré. Tout ce que je sentais, c’était cette douleur qui s’emparait de mon corps. J’entendais des voix lointaines. « Oh mon dieu ! Chérie, appelle les pompiers ! Vite ! » Une voix d’homme… Papi ? Non, ce n’était pas lui… Je ne reconnaissais pas la voix. Je ne reconnaissais rien du tout. Je vis des lumières bleues et rouges et le trou noir. Plus de douleur, plus de bruit, plus rien… Juste le calme. Parfois, j’entendais des phrases comme si des gens me parlaient. Comme dans les rêves, vous voyez ? Une phrase particulière résonna dans mon esprit. « Cap d’ouvrir les yeux ?... Blue. Dis-moi que t’es cap… » Sauf qu’à cet instant précis, mon corps refusait de bouger et je me laissai de nouveau bercé par les mots que j’entendais. Comme un rêve qui ne finit jamais.


La première fois que j’ouvris les yeux, tout était flou et une lumière aveuglante m’obligea à les refermer immédiatement. La seconde fois, je pris mon temps pour que mes pupilles s’habituent à toutes ces couleurs ou plutôt à cette blancheur immaculée. Une femme lisait un journal à ma droite, elle semblait absorbée. Elle leva la tête machinalement après avoir fini son article et là, je vis ses yeux verts s’écarquillant de stupeur. « Terrence ? Oh mon dieu, tu es réveillé ! » Non, je suis encore endormi, ça se voit pas ? Et puis, c’est Blue, pas Terrence. J’avais tellement envie de balancer ça à ma mère pour lui prouver que son fils dont elle n’a jamais été foutu de s’occuper était bel et bien de retour dans le monde des vivants. Sauf que les mots restèrent bloqués dans ma gorge. Quelques membres du personnel soignant débarquèrent dans ma chambre. Sûrement alertés par les cris d’orfraie que poussait ma génitrice. Elle me donnait mal au crâne. Bonjour le réveil brutal… Si j’avais su, je serai resté endormi. J’étais pourtant persuadé avoir entendu la voix de Babe. Elle était où d’ailleurs ? J’avais dû dormir à peine trois jours. Pas de quoi flipper pour si peu quand même… « Terrence, tu vas bien ? » Bordel, c’était Blue mon prénom. C’était pas si compliqué à comprendre quand même… Je hochai difficilement la tête. « Je sais que tu dois être perturbé. C’est normal. Tu as treize ans. La dernière chose dont tu te rappelles, ça doit être tes agresseurs te frappant. D’ailleurs, ils ont été arrêtés si ça peut te rassurer. » Comme si j’avais peur. Blue Abberline n’a peur de rien. Il suffisait d’écouter les membres de ma famille qui me qualifiaient de tête brûlée, d’inconscient, de suicidaire et tous les adjectifs du même genre. « Tu sais quel jour on est ? » Je voulu attraper le journal pour vérifier la date. La question de la chirurgienne me perturbait grandement. « On est le 26 août. Tu as dormi pendant un mois et tu vas encore devoir faire beaucoup de choses pour te rétablir complètement. » Un mois entier… Maintenant, je comprenais. La présence de ma mère, les yeux rougis de ma grand-mère, le fait que j’avais du mal à parler… Tout devenait clair autour de moi. J’avais perdu un mois entier de ma vie pour avoir jeté ma blonde préférée dans un piège et pour avoir joué les héros ensuite. N’importe qui tirerait des leçons de cet accident. Sauf que je n’étais pas n’importe qui. J’étais un Abberline et tout ce que je voyais, c’est que j’avais perdu trente jours cloué dans un lit à écouter des inconnus pas si anonymes me parlaient de tous leurs problèmes, à écouter les excuses de ma mère… et à entendre les défis que me lançaient Babe. Tu vois, j’ai réussi. J’ai ouvert les yeux.

Possessivité - Je dus me reprendre à deux fois pour éviter de me casser la gueule en me levant. J’avais trop fait la fête, hier soir. Et une migraine carabinée s’assurait de me le rappeler. Je tournai la tête vers l’occupante des lieux parce qu’évidemment, je n’étais pas chez mes grands-parents. Seize ans, le permis en poche depuis quelques jours et je me comportai déjà comme un débauché. Ça devait être de famille sûrement. J’avais eu un bel exemple à suivre avec mes géniteurs. « Tu t’en vas déjà ? Il est à peine neuf heures… » Merde, j’avais poussé trop loin ma réflexion et voilà que la fille se réveillait. Et puis, comment avait-elle su que je m’en allais ? J’étais curieux de le savoir. Un sourire doux apparut sur mon visage alors qu’elle ne me quittait pas des yeux. « Je suis encore à moitié à poil et tu penses déjà que je vais me casser ? C’est l’habitude qui te fait dire ça ? Vu comment t’étais fringué hier… Je suppose que tu as fini par obtenir une certaine expérience dans le domaine des fuites matinales. » Surprise, étonnement, colère… C’était marrant de voir toutes ces émotions passaient sur son visage. Un arc-en-ciel version expressions faciales, vous voyez ? Pas un seul mot ne sorti de sa bouche, c’était navrant, désolant. J’étais profondément déçu, là. « Au passage, t’es pas un coup si terrible que ça… Je ne comprends pas comment ça se fait que t’as autant de succès. » Puis, sa main sortit de nulle part pour venir frapper ma joue avec force. Alors, celle-là, je ne l’avais pas vu venir. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Tout son être semblait nouvellement hostile à ma présence dans cette chambre alors que son corps m’avait réclamé pendant des heures durant la nuit. Insatiable et lunatique. Bonjour, le combo de merde. « C’est quoi ton problème sérieusement ? C’est parce que je t’ai dit que t’étais hyper nulle au lit, c’est ça ? Ta fierté en a pris un coup ? » Questions rhétoriques. Que des interrogations n’appelant aucune réponse. Je me levai, pris mes affaires, m’habillai en vitesse et claquai la porte. Elle m’avait gavé celle-là. Un vrai cauchemar, les femmes, parfois. En fait, non, souvent. Il y en avait qu’une qui en valait vraiment la peine. Une seule qui, d’ailleurs, n’avait pas répondu à mes sms de toute la journée d’hier et aucune trace d’elle dans les messages que j’avais reçu pendant la nuit.  Je haussai les épaules, préférant m’allumer une clope plutôt que laisser mon cerveau se faire parasiter par des idées toutes plus angoissantes les unes que les autres. Elle allait payer son silence, ça, c’était clair. Il fallait juste que je trouve le bon gage pour le lui faire comprendre. Babe, c’était ma blonde. Personne d’autre n’avait le droit de la blesser. Personne. Mon portable vibra une nouvelle fois. « Il faut qu’on parle. » Kassandra. Ma copine actuelle. J’espère qu’elle ne m’avait pas vu à la soirée. Je l’aimais bien cette fille. Mon intuition me disait que d’ici la fin de la journée, je serai de nouveau célibataire.

Je l’attendais depuis une bonne dizaine de minutes. Heure habituelle. Parc habituel. Et pourtant, Madame réussissait encore à arriver en retard. J’admirais mon œuvre d’art sur le mur d’en face. Un fuck the world marqué en lettres colorées avec un sublime dessin derrière. L’art du tag dans toute sa splendeur. J’étais un artiste des rues et j’aimais cette étiquette. Quand je ne passais pas mes soirées avec des potes, ma copine ou autres, je refaisais le monde à mon image. Les bombes étaient mes meilleures amies. Je pris une photo avec mon portable et rangea le cliché dans un album dédié. C’est à ce moment précis que la Jagger arriva. Un œil critique à sa tenue. « En manches longues alors qu’il fait 26 degrés dehors ? Je suppose que c’est le chien du voisin qui t’a traîné sur le trottoir… C’est drôle quand même. Tu ne veux pas attirer l’attention sur tes bleus mais, tu fais tout pour. » Depuis que je l’avais surprise avec des traces de coups sur le corps, je ne la lâchais plus d’une semelle. Je savais que ça l’agaçait plus que de raison mais, encore une fois, ce n’était pas mon problème. Ça me foutait en rogne qu’elle ne veuille pas me dire la vérité. « Cap d’oublier définitivement cette histoire, Blue ? » Je mettais un point d’honneur à relever tous nos défis, même les plus cons ou les plus dangereux. Comme la fois où elle m’avait demandé de sauter du haut d’un pont alors que je n’avais pas bu que de l’eau. A deux, on repoussait nos limites et c’est probablement pour cette raison que mes grands-parents n’ont pas voulu que je vois Babe pendant que je me rétablissais de mon passage à tabac. J’avais accepté la sentence. Du moins, les premiers jours. Après, j’avais commencé à faire le mur dans la plus grande discrétion. « Et toi, cap de ne pas me sortir une autre excuse bidon pour m’expliquer la raison de ta tenue hivernale ? » Son silence fit écho à ma demande. J’allumais une cigarette pour me calmer les nerfs. La petite cancéreuse. Un nom qui devrait éloigner n’importe qui de sain d’esprit et pourtant, elle attrapait toujours de nouveaux consommateurs dans ses filets. Si c’était pas la preuve que la connerie était contagieuse… « Merde, Babe ! Qu’est-ce que tu me caches ? J’ai l’impression que t’as pas confiance en moi et ça me tue littéralement ! Personne n’a le droit de te faire du mal. Je le permettrais pas. Je te connais depuis bien trop longtemps pour laisser une enflure te taper dessus sans réagir alors, arrête de te foutre de moi avec tes mensonges à deux balles et dis-moi ce qui se passe ! » La violence ne résout rien, l’agressivité non plus mais, j’avais jamais réussi à me comporter autrement, à réagir avec calme et tact. C’était bien trop compliqué pour moi. Attendre ? C’était pas mon truc. « C’est dingue, ça. Tu peux pas accepter que je garde des trucs secrets ? T’es pas mon copain, tu fais pas parti de ma famille. Pourquoi tu t’entêtes à vouloir jouer les héros ? Tu sais pourtant ce que t’as coûté la dernière fois… et c’était à cause de moi alors, je t’en supplie, Blue… Oublie cette histoire. Si tu tiens vraiment à moi, passe à autre chose… » Encore une fois, je savais que j’avais été trop loin. Ses paroles me frappèrent en plein coeur. La seule capable de me faire un truc pareil et je la pris dans mes bras. « Tu fais chier, Jagger… »

D'abord laisse moi te dire que Robbie est juste. et puis ton histoire me fait trop penser à "jeux d'enfants" c'est trop beau. bref j'ai adoré te lire.

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