Allongé sur le sol de ma chambre j'écoutais d'une oreille inatentive le récit de Hunt – un mec de la maison et accessoirement un romantique fini - sur une latino qui lui avait préféré un bobo friqué. Non pas que je n'étais pas interessé, au contraire, entendre un pote se lamenter pour une petite brune au cul rebondit était un de mes passe-temps favori, mais j'étais bien trop perché pour ça. Tirant sur mon pilon j'observais stone la fumée vogué devant moi, formant des nuages expressif auxquels seul moi trouvais un sens. Je tournais la tête vers mon pote, les yeux fatigué. « T'en trouveras une autre mec. » dis-je la fumé encore dans les narines. je le vis crisper la mâchoire. Merde, ça n'avait pas l'air de n'être qu'une simple petite brune au cul rebondit. Je me redressait quelque peu, lui passant le join que je tenais entre les doigts, il n'avait pas l'air bien et j'étais franchement une chèvre à récomforter les gens. Je n'avais jamais les bons mots et l'humour n'était pas vraiment une arme efficace dans ce genre de situation. Je me tus, espérant que la beu ferait l’effet escompter. Il jaugea le mégot et pris une latte. « Je vais aller faire un tour me vider la tête. » J’acquiesçais reprenant mon dû. « T'as raison gros, ça te fera du bien. » je lui fis une tape amicale sur l'épaule et tentais de me relever péniblement. Je m'étais juré d'arrêter de fumer cette année, ça avait le don de me rendre impuissant parfois et je n'aimais clairement pas cette sensation. Hunt quitta la pièce rapidement et je me retrouvais seul dans le 15m².

J'écrasais ma fin et commençais à avoir chaud. Je retirais mon T-shirt et le jetais dans la pièce montant le son de la station qui faisait raisonné le dernier Bakermat à travers la chambre. Je tirais sur mon jogging gris et m'affalais demi-nus sur mon lit attrapant mon Iphone qui traînait sur la table de nuit et m'accordais un petit moment de plaisir en jouant à Candy Crush comme un nerd. Je me passait une main sur le visage quand j'entendis frapper à la porte. « La balade était rapide » balançais-je au vent, frustré qu'on me dérange en pleine partie.

Allongé sur mon une place, je n'étais clairement pas serein. Depuis que Lula m'avait installé ce jeu merdique, j'étais euphorique et invivable et même le pète que je venais de fumer n'arrangeait rien à cela. J'avais beau y passé des heures ce putain de niveau trente me donnait du fil à retordre, je n'étais pas un mec logique, il fallait que je me rende à l'évidence. La porte s'ouvrit suite à mes paroles sans que je n'y prête grande attention trop absorbé par le faite que peut-être cette fois-ci j'allais franchir ce palier merdique.  « Parait-il... » Je relevais les yeux un bref instant pour apercevoir Olive et un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Elle et moi c'était une histoire de toujours et je devais avouer que l'avoir avec moi sur le campus était mon petit plaisir perso. Je me bougeais légèrement sur le côté pour lui laisser une place sur le couchage à mon côté sans pour autant quitté des yeux ma partie « J'suis à toi dans cinq seconde, babe » dis-je le bout de la langue coincé entre mes lèvres crispés. Elle s'affala sur le lit comme merde « J'me suis dit qu'ici, y'aurait sûrement la clim', j'en peux plus d'cette chaleur ! » Je ne l'écoutais à peine et lâchais un léger « eheum... » histoire de dire. Je deplaçais minutieusement mes derniers bonbons à l'aide de mon pouce, lorsque cette petite peste vint posé son petit doigt fin sur l'écran pour me niqué ma partie. Mes yeux s’écarquillèrent soudain. « T'es sérieuse là ? Merde Olive, j'allais gagné, putain. » Nullement, mais c'était simplement la seule façon que j'avais trouvé pour extérioriser ma fucking frustration. Je laissais tombé le portable sur mon torse et ma tête lourdement sur le coussin en me passant une main sur le visage. « J'ai envie de chialer, putain... » Je la détestais tellement... mais j'ouvris tout de même mon bras impuissant, parce que c'était Olive... ça ne changeait rien au faite qu'une fois mon dépit tomber, elle allait me le payer. « J'te déteste. »

Affalé, Olive contre moi, je fermais les yeux très fort en bougonnant parce que franchement j'avais les nerfs. J'avais passé une sale soirée, je m'étais encore retourner les cerveau et ce rythme commençait vraiment à jouer sur mon humeur. « J'allais gagner.. Gnagnagna ! » J'ouvrais un œil menaçant en sa direction, en l'entendant se rire de moi et arborait cet air pas fin que j'avais lorsque je croisais Bailey à une soirée. « Qu'est-ce que tu voulais gagner avec un mouvement et encore tout ce chocolat à retirer ? T'étais fichu t'façon Ray ! » Je me déridais et esquissais un large sourire. J'étais une merde fini à ce jeu, il fallait que j'encaisse simplement et Olive ne maquait pas de me le rappeler. Je l'observais me lancer un regard taquin alors qu'elle se glissait contre moi pour venir se nicher près de mon cou. « Bien déteste moi alors, que veux-tu que j'te dises ? T'façon dans cinq minutes tu seras à nouveau fou amoureux d'moi alors...»Je lâchais un léger rire qui souleva mon torse et elle me déposa un baisé sur le menton. Je passais un bras autours de son petit corps fin. Elle n'avait pas tout à fait tort, Olive et moi on se connaissait depuis toujours et je n'avais jamais pus me séparer d'elle bien longtemps. « Tu m'rend fou putain, j'en ai marre de toi... » dis-je en faisant pression sur son bras, un léger sourire sur les lèvres. Elle se tortilla alors sur moi en soupirant et lâcha en geignant «  Bah tu vois, j'étais venu espérant trouver un peu de fraîcheur mais y'en a pas plus ici qu'ailleurs. J'vais finir par aller me réfugier dans un frigo Ray, j'te jure ! » Je riais doucement et laissais tombé mes bras aux extimités de mon lits, dépité . « Fou toi à poil, liv', qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » dis-je souriant, en la regardant me surplomber du coin de l’œil.

Août tenait ses promesses c'était certain. La chaleur était accablante et l'air humide, si bien qu'en effet c'était difficilement supportable, mais c'était de loin ma saison préféré. Les soirées, la plage, les mini-short et le teint halé qu'arboraient les nanas pendant cette période, je ne pouvais pas faire autrement qu’apprécié, j'étais un homme.
Je bougeais rarement de là à cette période... j'en profitais donc à Colombus, c'était de toute façon ici que je passais le plus clair de mon temps, je voyais bien tout mes compatriote aller et venir de la maison familiale au campus, mais moi non. Où est-ce que j'aurais bien put aller de toute façon ? C'était cette chambre merdique mon chez moi, pas ailleurs.
J'étais donc là sur mon pieu, comme à l'habitude entrain d'écouter geindre Liv' à propos de la chaleur, contre mon torse. C'était fou comme parfois elle était agaçante, mais je ne pouvais jamais m'en défaire, c'était comme ça. J'aimais la taquiner même si bien souvent, elle avait le dernier mot et encore une fois elle le trouva. « Je les rends tous fou les hommes, Salinger. » Je me réinstallais correctement sur le couchage avec un sourire amusé. « J'en doute pas une seconde babe. » dis-je simplement avant de venir déposé doucement ma main sur ses fins cheveux doré par le soleil. Je me pinçais les lèvres, je n'avais pas franchement envie de savoir cela-dit. Liv' plaisait c'était un fait, je le voyais, aucun Bêtas ne restaient de marbre quand elle débarquait pour se glisser dans ma chambre mais je ne voulais surtout pas entendre qui se l'était taper ou non, aller savoir pourquoi, sans doute parce que je n'avais pas envie de m'imaginer qu'elle n'était plus cette gamine de nos 11 ans, quand notre sexualité se résumait à regarder en boucle cette fameuse scène de la voiture dans Titanic. Pathétique, avec le recul. Je repris mon portable entre les mains pour mettre une petite musique d'ambiance et le posais sur la table de chevet à mon côté quand les yeux de Liv' s'écarquillèrent à ma proposition. « T'es un génie Ray, tu l'sais ça ? » J'arquais un sourcil. Bien sur que je le savais. Elle ne me laissa cependant pas le temps de répondre que ni une, ni deux, elle se releva, enlevant son top d'une traite dévoilant ainsi un corps parfait et une poitrine généreuse emprisonné dans un maillot de bain terriblement sexy. Je restais silencieux, bouche-bée, laissant traîner mes yeux longuement sur sa silhouette élancée lorsqu'elle bougonna une fois encore « Pff, en fait ça change juste rien du tout, c'est limite encore pire ! » Je déglutit discrètement et me passais une main dans les cheveux nerveux. Elle se glissa une seconde fois contre moi et l’effet de sa peau contre la mienne me provoqua un frisson. Je serrais les dents. Qu'est-ce qui m'arrivait putain ? Je l'observais par dessus mon menton faire la moue et soufflais. « Tu devrais peut-être tout retirer... » dis-je doucement sans être bien sur de ce que j'étais entrain de faire en caressant le dos de son épaule.  

Allongé quasiment nu sous le frêle corps d'Olive, je commençais moi aussi à sentir la chaleur se déposé lourdement sur ma peau. Une soupçon nerveux par l'inhabituel réaction que me provoquait la proximité de nos deux corps, je me passais les mains sur le visage, comme pour éloigné la tentation. J'étais un homme, tout ceci était donc excusable, j'avais des besoins, c'était tout. Je grimaçais entre mes mains, là c'était tout de même un brin différent, c'était Liv'... Ce n'était pas n'importe qu'elle autre fille. Merde, je n'avais pas le droit de la baiser, c'était quasiment ma sœur ! Je me torturais littéralement l'esprit, sans savoir vraiment pourquoi tout à coup j'avais eu ce genre de pensée et tentais d'oublier que tout ça m'avais un jour traverser la tête. Je reposais mes doigts doucement sur son dos et dessinais les traits de ses omoplates lentement, la sentant frissonner sous mes doigts. Tout était parfaitement comme d'habitude, je n'avais donc aucune raison de me comporter différemment. A ma question elle répondit un « Hm ? T'as qu'à le faire, je suis posée là. » endormi et attrapa ma main pour la faire retomber lourdement sur l'attache de son haut. Je m’exécutais silencieux, mâchoire serré et défit avec précaution l'attache du maillot d'une main, faisant retombé le deux extrémités de chaque côté de son dos. J'observais un moment la courbe parfaite que formais son dos à présent dénudé et dégageais ses cheveux sur le côté pour caresser sa nuque du bout des doigts. « Et fais moi des papouilles, ça m'fait un bien de ouf ! » Je restais une fois encore silencieux et descendit doucement le long de son échine, hérissant son fin duvet blond sur mon passage. Mes doigts se frayèrent un chemin sur ses épaules passant à la commissure de ses aisselles puis lentement rejoignirent le creux de son dos, caressant au passage les courbes qu'avaient créé ses seins écrasé contre mon torse, sur les extrémités de son dos et finirent alors leurs routes dans le creux de ses reins. J'y logeais alors mes mains, mon souffle commençant à être plus audible et je la cambrais légèrement contre moi. Je fermais les yeux un bref instant, je n'arrivais clairement pas à penser à autre chose. Je laissais mes mains vogué sur ses reins, lorsque je tombais sur le tissu de son jean. Je restais immobile une seconde, puis fermant les yeux un peu plus fort je succombais à la tentation et glissais mes doigts sous le tissu pour attraper ses fesses rebondi à pleine main dans un soupir plus bruyant. J'ouvris les yeux instinctivement et pris de panique me dégageais rapidement du lit, poussant Olive sur le côté. J'étais mort. Debout devant le couchage je me passais une main dans les cheveux, nerveux. « Merde, j'peux pas faire ça ! » pestais-je contre moi-même, mais j'étais déjà plus que foutu étant donné la forme équivoque qu'avait pris mon paquet sous le caleçon.