lambda. c'est pas un travailleur acharné. c'est plutôt un passionné. il sera toujours accroché à ses livres de maths et d'info, il les liera jusqu'au levé du jour s'il n'a pas terminé avant. les autres matières ? eh bien, disons qu'il s'en branle pas mal. alors, c'est sûr qu'en regardant son dossier pédagogique, c'est pas brillant dans toutes les cases, mais il faut bien lui accorder une reconnaissance intellectuelle quand il s'agit de ses matières fétiches. karla ne se contente pas d'apprendre. il expérimente, il cherche des résultats de logarithmes introuvables, il code, il s'amuse et il pirate aussi. si tu veux te venger de ton ex-copine ou d'un traite, tu peux certainement lui demander gentiment de faire quelque chose pour toi. peut-être trouvera-t-il des photos compromettantes sur la plateforme de ton ennemi.

bêta. karla, il aime les queues. t'as qu'à lui demander et y'aura plus de mystère. c'est pas le genre à le dissimuler, même si c'est pas le genre non plus à le crier sur les toits de columbus. son coming out n'a pas été une partie de sa vie intense. ça s'est passé comme tout se passe dans sa famille. on est surpris, confus, voire embarrassé et puis on ferme les yeux, on enfouit sa tête dans la terre (comme les autruches). alors voyez un peu sa tronche lorsqu'il apprend qu'il existe une confrérie soudée composée exclusivement de mecs -et sur laquelle circulent des rumeurs croquantes. il inscrit son nom à la seconde suivante. I VOLUNTEER, comme a dit katniss dans hunger games. alors, c'est sûr, il ne fait pas parti de l'équipe de baseball (il préfère de loin son petit jogging mensuel), mais tous cette masse de testostérone c'est tenté le diable en personne. ce n'est pas sans compter l'attention hm l'attirance grandissante qu'il porte sur un prénommé charly de la même confrérie. 

six ans et tu savais déjà que tu portais l'attention entière de papa et maman. des cadeaux plein la chambre, des sourires à ton égard, beaucoup d'amour. peut-être trop. les filles, c'était dépassé chez toi, on en avait eu assez pour s'émerveiller de la petite dernière. alors que les garçon, eh bien, tu étais le seul, le plus chouchouté. c'est à cause de cette excitation de la part des deux familles juives que t'es devenu un petit con prétentieux. tu peux pas t'empêcher de juger les autres, c'est plus fort que toi. t'en as déjà écopé les dégâts au lycée, et pas avec n'importe qui... on peut dire que tu l'as bien carotter, à raconter de la merde derrière son dos, à te croire le plus hype du duo. c'était pas très loyal de ta part. depuis, il te parle plus léo. il te fait la guerre, sans relâche. il y a quatre ans, vous vous croisiez souvent dans la rue et personne ne pouvait empêcher les regards haineux et accusateurs qui fusaient des deux directions. heureusement que t'es rentré à columbus, loin de louisville. t'avais plus supporté de le voir comme ça, aussi fâché contre toi -signe ne serait-ce d'un souffle de regret ? ça va pas ! jamais d'la vie. c'est pas moi qui ait commencé à poser les questions. depuis, t'as pas eu beaucoup d'amis au lycée. on te méprisait après toute cette histoire. et tant mieux. t'as pu te plonger dans l'informatique et les maths, encore plus que tu ne le faisais déjà. c'était devenu un automatisme, lors des pauses déjeuners -tu n'avais d'ailleurs même plus le courage de t'assoir tout seul à une table du réfectoire (jamais tu ne serais devenu comme les autres loosers du bahut).

c'était le premier. une certaine lueur témoignait de l'importance et la réalité de la chose. tu avais couché avec ce mec. il reposait encore à tes côté, sur son lit. réveillé le premier, tes yeux l'observait, lui, son corps dans les moindres détails. tu frissonnas rien qu'en te souvenant de certaines caresses... de certaines positions. t'avais baisé jusqu'à jouir. dieu, ça fait du bien. t'avais pas pensé à savoir si c'était bien ou pas. t'avais juste apprécié le moment présent, et c'est tellement mieux ainsi. encore émmerveillé, mais lucide. c'était peut-être le premier, mais pas le dernier. le gars était beau certes. comment s'appelait-il déjà ? hm. ah oui, peter. à la prochaine peter. tu embrassas tendrement sa bouche. tu voulais pas rester. t'en avais pas envie. peter avait l'air d'être un mec sympa, un peu trop sans doute. toi, tu ne voulais pas rester à l'écouter, le nez dans un tasse de café. tu voulais respirer l'air frais et oublier la gentillesse et la tendresse de peter afin de préserver ta conscience tranquille. sur le chemin du retour, tu te demandais si t'allais raconter tout à ta soeur, celle née juste après toi (il y en a tellement). finalement, tu te convaincus que ce n'était pas nécessaire. elle irait tout raconter, les parents, même ses amis. tu voulais pas leur imposer ton homosexualité, en faire quelque chose d'extraordinaire ou de bizarre. ils le découvriraient de façon aléatoire et non forcée. ce n'était pas un question de peur. tu savais que tes parents t'aimaient beaucoup trop pour te renier. ça leur ferait un petit choc, ça c'est certain. leur religion ne leur permettrait pas de comprendre.

ce qu'il s'est passé ? karla pourrait pas vous le dire précisément. il n'a pas idée de ce qu'il a foutu toute la nuit. c'était lors de sa première année d'université. à court de médicament, il n'avait pas pris son traitement, ayant trop la flemme d'aller chercher les pilules en pharmacie. et puis, c'est arrivé, progressivement, puis ça l'a bouffé. déjà une musique enivrante et puis une assurance sans égale, une rivière d'adrénaline et des pulsions incontrôlables. ça a duré toute la nuit. le lendemain, il a moins fais le malin. après avoir vomi trois fois dans les cuvettes des wc, il y est allé à la pharmacie, j'te le dis. moi je sais exactement ce qu'il s'est passé ce soir-là. malheureusement, je ne peux pas trop vous divulguer toute l'histoire. c'est top-secret à en juger le site gouvernemental. karla est un petit con, mais on peut pas lui enlever sa qualité de hackeur. c'était professionnel tout ça. j'suis presque fier de lui et j'espère qu'ils découvriront pas qui a pénétré leur système. c'est que des gars comme karla, ça empeste le fbi. mais pourquoi j'vous raconte ça ? c'était il y a trois ans. à l'instant où je vous parle, il est dans le état d'âme que lors de la nuit précédente. il se croit tout permi, il se croit si puissant, si séduisant et si certain de baiser ce soir. il ne peut pas résister à la tentation de s'approcher du beau brun, un certain charly. ce mec est une bombe humaine. sérieux, même moi j'lui ferais l'amour, là, au sol, et pourtant j'peux vous dire que j'suis pas facile. anyway, le voilà, soûl et narcissique au plus haut point, du rouge dans les yeux. le dénommé charly n'a pas intérêt à lui refuser ses avances, il se retrouverait plaqué au mur de la maison, des doigts autour de son cou, le serrant dans une forme de jalousie et de possession.
et c'est ce qui s'est passé. et puis charly s'est enfuit de ce fou furieux. et karla, désemparé, s'est laissé tomber au sol tel un être torturé. car après l'extase et le contrôle vient la fatigue et la peur, ce désespoir qui en ont mené plus d'un au point ultime du suicide.

Damn, je dois avouer que ton "Karla aime les queues" m'a faite rire. Mais je suis immature soooo...

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FÉLICITATIONS!
Tu intégreras les lambda psi omicron après t'être fait bizuté(e) Pour t'inscrire au bizutage, rendez vous ici. Tu as dorénavant accès au flood privé de ta confrérie, n'hésite pas à y aller pour encore plus de folies !
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